samedi 1 mai 2010

Grenoble : une arrestation après "des violences" et un blessé par les keufs

"Une jeune femme de 21 ans, appartenant à la mouvance anarchiste, a été interpellée et placée en garde à vue samedi à Grenoble en marge de la manifestation du 1er mai, après des déprédations commises dans le centre-ville, selon une source policière. A la mi-journée, quatre abribus et une caméra de vidéosurveillance ont subi des dégradations, après le passage d'un groupe de quelque 70 personnes de la mouvance "anarcho-libertaire" qui participaient au défilé du 1er mai. Lors de l'interpellation, qualifiée de "mouvementée" par les policiers, un homme de 46 ans, dont l'identité n'a pas été communiquée et qui s'opposait aux forces de l'ordre, a été touché à la tête. Il a été transporté "conscient" et "légèrement blessé" à l'hôpital de la ville où il a été placé en observation, ont pour leur part indiqué les pompiers. "

Source

Modif : " Premier Mai, quand l’AFP déraille

L’AFP, sur le site du Figaro, dégaine plus vite que le Daubé mais égale le quotidien local en matière de désinformation.


14H22, voilà ce qu’ils pondent à propos de la manifestation du 1er mai 2010 à Grenoble :

«Une jeune femme appartenant à la mouvance anarchiste a été interpellée et placée en garde à vue samedi à Grenoble en marge de la manifestation du 1er mai après la dégradation de quatre abribus et d’une caméra de vidéosurveillance, a-t-on appris de source policière. Les faits sont intervenus dans le centre-ville à la mi-journée après le passage d’un groupe de 70 personnes appartenant à la mouvance “anarcho-libertaire”, qui participait au défilé du 1er mai. Une jeune femme a été arrêtée à la fin de la manifestation par les policiers alors qu’elle venait de casser une caméra de vidéosurveillance en se hissant sur une échelle. Lors de l’interpellation qui a été “mouvementée”, une personne, dont l’identité n’a pas été communiquée et qui s’opposait aux forces de l’ordre, a été blessée, ont ajouté les policiers. Elle a été transportée “consciente” à l’hôpital de la ville, ont pour leur part indiqué les pompiers sans préciser la gravité de la blessure.»


On ne se demande bien où les journalistes de l’AFP ont appris leur métier. Dans les écoles à larves de journalistes ou à Sciences po ?

Quoiqu’il en soit, ils n’ont utilisé que des sources policières non vérifiées balancées en pâture. Selon l’AFP la personne arrêtée «venait de casser une caméra de vidéosurveillance en se hissant sur une échelle». Où étaient donc ces journalistes pour affirmer un tel mensonge ? Au pied de l’échelle ou au téléphone avec le commissariat de Grenoble ?

Notons l’euphémisme «mouvementée» de la dite interpellation. Les coups de matraques pleuvaient. Un homme hurlait et se tordait de douleur, un monstrueux hématome sur la tête.

Comptons sur Le Daubé pour rectifier ces erreurs…

Des témoins de l’arrestation " (indy grenoble)