dimanche 31 janvier 2010

Santiago du Chili : Attaque contre telepizza

"Le 27 janvier à 22h environ, nous avons attaqué un lieu d'exploitation dans le centre de Santiago (capitale du Chili).(...)

Nous avons utilisé quatre motos de telepizza pour bloquer la rue avant d'y mettre le feu.

Notre but, briser la routine d'un monde d'exploitation, de hiérarchie et d'humiliation.
Nous avons décidé de rompre avec toute autorité."

http://aiferricorti.entodaspartes.net/2010/01/29/santiago-de-hile-ataque-contra-telepizza/

Attentat contre la permanence politique d'un ex-Premier ministre grec

"Un attentat à l'engin incendiaire artisanal a visé jeudi la permanence politique de l'ex-Premier ministre Costas Simitis dans le centre d'Athènes, provoquant des dégâts mineurs, a indiqué une source policière.

28 janvier 2010"

Suite

samedi 30 janvier 2010

Notes : Le procès des Trente – Notes pour servir à l'Histoire de ce temps : 1892 – 1894 (Sébastien Faure)

Le procès des Trente – Notes pour servir à l'Histoire de ce temps : 1892 – 1894 (Sébastien Faure)

Cette brochure, parue aux « Editions antisociales », présente un texte de Sebastien Faure, paru dans Le libertaire en 1896, revenant sur le procès des trente, dont il était l'un des co – accusés, et qui faisait suite à la série d'efforts anarchistes commis entre 1892 et 1894.

Elle commence par le texte proprement dit, pour le moins intéressant, où Faure revient donc sur les activités des Ravachol, Vaillant, Henry, Pauwels, Caserio, etc. ainsi que de la répression qui les ont suivies. Au delà de l'intérêt historique, les critiques vis à vis des journalistes (« Ils colportaient avec complaisance les ineptes racontars éjaculés par les mouchards de haut et bas étages »), le souci de donner la paroles aux anarchistes (et non aux flics), le fait que, déjà, ces derniers cherchaient des chefs au seul endroit où il n'y en a pas (« ces lois, dirigé[es], en principe, contre les seuls anarchistes, peu[ven]t frapper toutes les poitrines, excepté justement celles des anarchistes eux mêmes »), et d'autres points évidemment servent véritablement à « l'Histoire de ce temps ». Le point polémique ici sera l'éternelle question d'Emile Henry, et ce qui est intéressant là, c'est la reproduction de sa déclaration au tribunal, qui permettra à tout le monde de se faire un avis. Son argumentaire est basée sur le principe qui est que, si les bourgeois des enfants, alors on peut tuer les enfants des bourgeois (par exemple). On notera que nous ne sommes pas des bourgeois, mais des anarchistes (« Nous pensons que les fins sont indissociables des moyens, car les méthodes de luttes laissent entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons », disaient des compagnons italiens). C'est en tout cas sur ce point là que la critique des actes d'Emile Henry peut être intéressante, et non dans des considérations policières du type « C'était un bourgeois fou » (on ne citera personne). Intéressant aussi, quelques extraits d'interrogatoires policiers de l'époque.

La seconde partie reprend la déclaration de Sébastien Faure lors du procès des Trente. Celle ci est bien moins intéressante que le texte qu'il en a tiré. Toute perspective historique mise en abîme, il est énervant de l'entendre se présenter comme un « anarchiste d'amour » alors que les autres seraient des « anarchistes de haine », tandis que le tribunal tente justement de diviser les anarchistes entre les « penseurs » et les autres, ceux qui propagandent par le fait. Cela vient sans doute de son désir de ne pas voir enchaîné sa pensée à celle d'un autre, mais la méthode utilisée semble glissante. En outre, il déclare vouloir défendre son « innocence », ce qui protégerait son « honneur ». Sans vouloir faire la leçon à des compagnons de l'avant dernier siècle, cette partie semble bien peu opérante pour « notre temps ».

Reste la dernière partie, les notes des « Editions Antisociales ». Les gens qui s'occupent de ces éditions reprennent à leur compte l'expression policière « anarcho autonome ». Passons. Ce faisant, ils considèrent que l'Etat aurait frappé cette mouvance « d'abord dans la discrétion, pour tester leur capacité de résistance aux nouvelles méthodes, puis, ayant constaté leur faiblesse et leur isolement, dans le grand tapage de l'opération de Tarnac, le 11 novembre 2008 ». A cette « faiblesse », à cet « isolement », les auteurs opposent les « villageois incrédules » qui ont alertés « l' « opinion publique » bien au delà de la mouvance », entrainant une « campagne de soutien », qui aurait occasionné le « premier dysfonctionnement d'importance de la machine antiterroriste française ». Si l'on comprend bien ce qui est dit à demi mot, la campagne de solidarité avec Ivan, Bruno, Isa, etc. a été faible et isolée ? Peut être que des mois d'actions, d'attaques, de banderoles, de brochures diffusées à des miliers d'exemplaires valent peu par rapport à Libé, Hazan l'éditeur de flics, Hollande, Vallini, Voynet, La Chaîne Parlementaire, Le Monde, et au « redoutable slogan » qui serait « Sabotons l'antiterrorisme ». Reste que faire valoir la « radicalité du vieil anarchisme » avant de marcher sur la tête de certains inculpés pour crier plus haut les vertus de la campagne de soutien aux inculpés de Tarnac, c'est dégueulasse mais aussi comique, puisque jamais, jamais, ni les inculpés ni les principaux comités de soutien ne se sont réclamés de l'anarchisme. Les éditeurs parlent encore du « grand public », traitent l'Envolée de « matons » (en note de bas de page) pour avoir critiqué ceux qui « attaquent l'antiterrorisme en en oubliant la justice », finissent par dire que l'Etat manipule le GIA et Al Quaida comme ça, au passage... (et la marmotte manipule le papier).

Quand on apprend que c'est pour défendre ce flot d'ineptie qu'ils ont rassemblé et publié le texte de Faure, qui se réclame de l'anarchie, qui crache sur les journalistes, qui se place toujours du coté des anarchistes et ne craint pas de critiquer les résignés (à l'opposé du fantasme sur le « grand public », que l'on méprise plus qu'on ne le met en valeur, ainsi faisant), malgré ses défauts, pour défendre une entreprise citoyenniste de défense de quelques uns, en faisant de la lutte contre un aspect de la justice la lutte dans laquelle chacun devrait s'engager (avec son épicier), c'est vraiment du foutage de gueule, pour rester aussi poli que l'on peut l'être.
Puisque les auteurs ont l'air d'avoir quelques penchants situs, on leur rappellera qu'on ne combat pas l'aliénation par des moyens aliénés. Il n'y aura jamais de victoire pour les exploités dans les palais de la justice des exploiteurs. La solidarité c'est l'attaque, liberté pour tous et toutes, feu à tous les lieux d'enfermements.

Brochure disponible ici : http://www.editionsantisociales.com/productions.php

A l'assaut de Ceuta et Melilla

"Malgré une longue tradition de poncifs militants, on aurait tort de continuer à parler d’ « Europe forteresse ». Si l’expression est commode, elle fait oublier que les étrangers riches n’ont pas de problème d’accès au territoire européen. Elle cache aussi surtout le fait que le continent reste une terre d’immigration légale ou légalisée, comme elle l’a toujours été, en fonction des besoins de main d’œuvre. Le décalage croissant entre des immigrés choisis par nationalités, quotas ou durée de survie avant régularisation et tous ceux qui continuent d’arriver sans demander d’autorisation a ainsi souvent pu conduire à cette simplification."

http://acorpsperdu.wikidot.com/a-l-assaut-de-ceuta-et-melilla

vendredi 29 janvier 2010

Vivre et pas survivre

Tous les jours travailler
Et tenter de survivre
Dans ce monde hostile
Qui me détruit
Vivre et jamais exister
Avancer sans savoir
Regards vides
Conversations stériles

Gueuler des jours entiers
Gens vides non réceptifs
Vivre ne s'achète pas
Ils sont perdus
Je n'en plus d'espérer
Rien ne changera
Je n'attends plus rien
Si ce n'est la fin

Une montre comme repère
Et de jours en jours
Voir les secondes tomber
De plus en plus vite
A jamais perdues dans l'ennui
Cette vie n'apporte rien
Trop d'absurdités
Je veux vivre et pas survivre

(Haine Brigade)

Angers : plus de doute possible

"Il n’y a plus de doute possible. La deuxième thèse était la bonne.

Lundi pour le premier jour du procés des tags "feux aux taules", "solidarité avec la mutinerie de Vincennes", "brisons les murs"... et bien d’autres ont été vues sur les murs d’Angers.

On a pu voir aussi près d’une agence crédit agricole "credit agricole = delateur", et puis près de la douane "P.A.F. , un pavé dans ta gueule !""

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2912

Une agence Air France occupée à Paris

" Encore une action de solidarité

Ce mercredi 27 janvier, une quarantaine de personnes a occupé l'agence Air France d'Opéra à Paris. Arrivé sur les coups de 18h, le groupe a bloqué la vente de billets pendant une demi-heure. Après avoir mis hors d'état de nuire la caméra et déclenché les alarmes incendie, les vitrines puis les murs à l'intérieur ont été redécorés à l'aide de nombreuses affiches contre la machine à expulser. Les tracts "Sabotons la machine à expulser" et "Quelques vautours de la machine à expulser" (avec la mention "Agence Opéra occupée") ont été faxés à d'autres agences Air France ainsi qu'à son siège social. A l'extérieur, une banderole à été déployée ("Air France expulseur - Liberté pour tous, avec ou sans papiers") et des tracts distribués aux passants de ce quartier bourgeois. Après avoir éclaté quelques boules puantes, tout le monde est reparti en métro à l'arrivée de la flicaille.

Par avion, toutes les grandes compagnies pratiquent les expulsions de sans papiers, mais beaucoup se font via Air France-KLM (qui accorde aussi des "miles", c'est-à-dire des points de fidélité dont l'accumulation procure des billets gratuits, aux jeufs de l'escorte).

Cette action, comme bien d'autres partout ailleurs, s'inscrit dans le cadre de la semaine de solidarité aux inculpés de la révolte incendiaire du centre de rétention de Vincennes, et évidemment contre tous les salauds de la machine à expulser.

A la prochaine !

Le procès des inculpés de l'incendie de Vincennes reprendra à partir de lundi 1 février à 14h au TGI de Paris.
Et on vient d'apprendre avec joie la libération du dernier inculpé encore en taule. Un répit avant le jugement... "

http://nantes.indymedia.org/article/19479

mercredi 27 janvier 2010

Troisième jour du procès de l'incendie de Vincennes Procès des «inculpés de Vincennes» : M. Autmani libéré

Report de la troisième journée : http://juralibertaire.over-blog.com/article-troisieme-jour-du-proces-de-l-incendie-de-vincennes-43754048.html

Lyon : Une nouvelle action de solidarité aux inculpés de Vincennes

"Alors que les procès des inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes se poursuivent, reports après reports, nombreux sont ceux qui continuent d’affirmer leur solidarité.


A Lyon, comme ailleurs, les cibles sont des entreprises participants aux logiques d’enfermement.


Dernièrement déjà Bouygues et BNP Paribas avaient été graffés place de la Croix Rousse en soutien aux inculpés de Vincennes. (Cf. Tant que les centres et les zones de rétentions existeront…)


Lire aussi la Chronologie mise à jour de la semaine de solidarité en cours avec les inculpés de l’incendie de Vincennes"

Photos et source : http://rebellyon.info/+Une-nouvelle-action-de-solidarite+.html

mardi 26 janvier 2010

Journées anticarcérales au Mexique

Du 1 au 12 février, journées anticarcérales au Mexique pour les compagnons emprisonnés au Mexique et dans le monde entier.



"1 DE FEBRERO: Mitin en la agencia especializada en asuntos del menor ubicada a un costado de parque delta, cerca de metro Centro Médico, dará inicio a las 12 PM.
3 DE FEBRERO: Proyección en anfiteatro de la Av. Ferrocarril Hidalgo, colonia Vasco de Quiroga , saliendo del metro Martín Carrera tomar micro que diga avenida Centenario, 5 de mayo. Iniciara a las 7 PM.
5 DE FEBRERO: Proyección en Neza en Tercera avenida esquina con Gavilanes. Iniciara a las 7 PM.
10 DE FEBRERO: Boicots en el centro, la cita será en el Hemiciclo a Juárez a las 2 de la tarde.
11 DE FEBRERO: Brigada informativa en CCH Oriente, apoyando a los compañeros que recientemente sufrieron la desmantelación de su espacio, como también fueron criminalizados. La cita es alas 3 PM en la entrada.
12 DE FEBRERO: Mitin en el Reclusorio Norte (donde se encuentra el compañero Emmanuel Hernández). La cita es a las 12 del día en los juzgados del RENO."

http://aiferricorti.entodaspartes.net/2010/01/26/mexico-jornadas-de-agitacion-anticarcelaria/

Suisse : sur les arrestations des anarchistes Philipp et Ivo, accusés d’incendies volontaires

"Deux anarchistes risquent jusqu’à trois ans de prison en Argovie

Les deux anarchistes Philipp et Ivo risquent trois ans de prison. Ils sont accusé de plusieurs incendies intentionnels.

Le 14 novembre 2009, nos amis et anarchistes Philipp et Ivo ont été arrêtés par l’unité spéciale de police argovienne « ARGUS ». Le commando de police a forcé la porte de la maison des parents de Philipp à Aarau (Suisse) vers 5 heures du matin et emmené les deux jeunes. Lors de l’arrestation, Philipp et Ivo qui dormaient, furent menacés avec des armes à feu et leurs yeux furent bandés lors du transport. Ils avaient été remarqués ce soir là, alors que Philipp se tenait à un croisement et qu’Ivo disparaissait pendant un bref moment dans une rue où peu après une voiture brûla.

Depuis mai 2009, sept voitures de classe supérieure et une voiture de police ont été incendiées dans un quartier de la ville nommé Zelgli. Pour cette raison, ce quartier était sous surveillance policière depuis quelque temps. Cela fut fatal à Philipp et Ivo. En prison préventive, ils furent informés qu’ils étaient inculpés de plusieurs incendies intentionnels (dont deux d’entre eux mettant en danger la vie de personnes) et pour des dommages matériels. Selon la police cantonale d’Argovie, les incendies d’autos étaient accompagnés de nombreux graffitis sprayés.

Durant leur détention préventive du 14 novembre au 30 décembre 2009, Philipp et Ivo étaient placés dans des cellules séparées Ivo était à la prison du poste de police de la KAPO à la Tellistrasse et Philipp au tribunal cantonal à la Laurenzenvorstadt. Ils n’avaient droit qu’à une visite hebdomadaire d’une demi heure et seulement deux personnes pouvaient y prendre part. Ils pouvaient aller à l’extérieur durant trente minutes par jour (sauf le week end), et parfois moins longtemps. Dans leur cellule il y avait seulement un poste de télévision et des livres de la bibliothèque interne. Cette isolation et les pressions subies les ont fortement affectés. Selon le juge d’instruction Gautschi, cette longue période de détention préventive n’était pas arbitraire à cause des risque de collusion. On peut se demander si Dieter Gautschi a travaillé en tant que juge d’instruction sans a priori. Car plusieurs incendies ont touché des amis de son parti, l’UDC. En outre, Dieter Gautschi a retenu des lettres de et pour les deux détenus jusqu’à trois semaines. En outre, bien que l’un d’entre eux ait informé le juge d’instruction et d’autres fonctionnaires qu’il était végétalien, ses repas étaient composés de viande jusqu’à son dernier jour de détention, malgré plusieurs interventions de son avocat.

La scène médiatique a aussi sa part de responsabilité. Selon la presse, Philipp et Ivo étaient de toute façon coupables. Le journal de boulevard Blick a publié leurs noms et la photo de l’un d’entre eux. Le site d’information conservateur Winkelried a probablement utilisé l’article du Blick et a mené une campagne de haine contre les deux détenus. Il parle d’attentats, donne les noms des deux jeunes et même celui de la mère de l’un ainsi que l’adresse de son entreprise. Des médias régionaux ont fait le siège de la maison d’un des accusés et ont harcelé cette famille par leurs appels téléphoniques importuns.

Lors de sa conférence de presse du 6 janvier 2010, la police cantonale d’Argovie a informé de l’état de l’enquête. Ivo et Philipp ont avoué seulement le dernier incendie. La police accuse les deux anarchistes de cinq autres incendies, bien que leur Natel ait démontré qu’ils ne se trouvaient pas sur les lieux du délit au moment des incendies. Deux des huit incendies de voiture n’ont pas été éclaircis. Les dégâts commis par les incendies s’élèvent en tout à Frs. 250’000. Philipp et Ivo ont admis des sprayages ayant causé des dommages de Frs. 100’000. Selon les informations de la police, deux incendies ont mis en danger la vie de personnes et la peine encourue dans ce cas est de trois ans au moins. Les enquêtes seront closes en été et les procès auront vraisemblablement lieu en hiver prochain.

La solidarité avec Ivo et Philipp ne doit pas se terminer avec leur libération. Un soutien (financier) les aidera aussi. Organisez donc aussi dans vos villes des actions de solidarité.

Liberté pour tous les prisonniers La solidarité est une arme

Pour un monde sans prison Feu et flamme contre la répression

Contact

Antirep - Aarau, le 8 janvier 2010.

Au sujet de la publication des noms et du débat

Nous n’avons pas écrit les noms complets des deux personnes, car nous voulons les préserver. Et même s’ils ont été publiés, notamment par le Blick, ce n’est pas une raison pour en faire de même. Car tous ne lisent pas cette feuille. En outre, nous avons pensé à la période après la détention, quand nos deux amis souhaitent avant tout avoir la paix et ne pas être interpellés sans arrêt. Philipp et Ivo étaient cependant d’accord que nous mettions leur prénom complet.

Par égard et sur demande de Philipp et Ivo, nous n’avons pas tout de suite informé de leur libération le 30 décembre dernier. Il y aurait eu encore plus d’appels, de demandes d’interview, etc. Cela devrait être compréhensible, qu’après une telle épreuve, ils aient souhaité un peu de tranquillité.

Après la conférence de presse de la police, nous voulions aussi donner notre version des faits, mais n’avons pas pu le faire dans de brefs délais."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2902

Débat pipeau dans un bunker

" Orsay annulé, la traque continue...

Aprés l'annulation du débat d'Orsay ce 26 janvier, suite à des "dégradations" qui même réelles n'entravaient en rien la tenue d'une réunion publique, experts et technocrates avaient donné rendez-vous comme de coutume sur la toile pour un débat par visioconférence. Lieu non divulgué ne veut pas dire aucun opposant présent, bravant le froid et l'isolement d'un hôtel Novotel perdu en pleine zone industrielle de Massy-Palaiseau, nous étions quelques uns à traquer le pére Bergougnoux et sa bande dans leur bunker (la seule manière pour eux de réussir un débat, c'est le huis clos). Sur les coups de 20h, nous entrons dans l'hôtel mais même quand le débat n'est pas public, la CNDP veille à sa sécurité. En plus des quelques vigiles, c'est 1 puis 2 équipes de la BAC qui déboulent dans le hall prêt à intervenir, plus tard un fourgon les rejoindra, au total plus d'une vingtaine de flics quadrillent la salle du débat. Jean-Pierre Chaussade reconnaissant quelques têtes craint "de prendre un coup"... pendant que Bergougnoux se planque, trop occupé à mentir à un journaliste de L'Express. On resort finalement sans avoir pu accéder au bunker, désolé pour les opposants qui doivent être les seuls à regarder le site de la CNDP dans l'attente d'une perturbation! Un petit conseil aux camarades de Montpellier et Nantes (prochaines villes étapes du débat pipeau), surveiller les Novotels du coin, la CNDP aime s'y réfugier...
Prochain rdv parisien: le "débat final" à la Vilette le mardi 23 février ou Bergougnoux et Cie peuvent commencer à suer...
P.S: Avis aux technocrates en tout genre, annuler un débat à Orsay ne nous empêchera pas de manifester notre opposition à la construction du centre nano innov' à Saclay.
A Saclay comme ailleurs, que crève le nanomonde!
Quelques égarés dans une zone industrielle. "

http://nantes.indymedia.org/article/19453

Orsay (91) : Actions contre le nanomonde

"La municipalité d'Orsay ayant décidé de se faire portevoix des technomaîtres en organisant une tribune en faveur des nanotechnologies le mardi 26 janvier, nous avons, dans la nuit du 25 au 26, condamné les accès à la salle et redécorer la façade afin d'accueillir au mieux les scientiflics: "Faux débats, vrais dégâts!"; " Nano, petits mais fachos", "les nanos ça nous fichier"...
Les tentatives de la commission nationale des débats publics d'endormir la population est vaine. Nous serons toujours présentEs pour nous opposer, de quelque manière que ce soit, à ces technologies mortifères et à la société du contrôle qui va avec.
L'Etat veut nous faire avaler une sacrée pilule mais nous ne sommes pas dupes sur la teneur de ces pseudo-débats et leurs implications sur nos vies et nos corps.
Nous lui gerbons à la gueule! Ce débat, on n'en veut pas!
Prochain RDV le 23/02 à la cité des sciences à Paris"

http://nantes.indymedia.org/article/19449

Gênes : deux antennes-relais de portables incendiées en solidarité

"Gênes : deux antennes-relais de portables incendiées en solidarité avec les prisonniers en lutte

Le 22 janvier, deux antennes ont été incendiées. Beaucoup de personnes sont en prison à cause du téléphone portable. Détruisons le contrôle social. Solidarité avec les prisonniers en lutte.

Traduit de l’italien de Informa-azione, Mar, 26/01/2010 - 12:07"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2901

Reims : Des banques taguées par des défenseurs de sans-papiers

"

L’Union, 25 janvier 2010

Les employés de plusieurs établissements bancaires de Reims vont faire une drôle de tête en arrivant ce matin au travail.

Ils vont découvrir sur leurs vitrines des tags écrits en grosses lettres, dans la nuit de samedi à dimanche, par des personnes manifestement engagées dans la défense des sans-papiers.

On peut parler d’une petite action commando car les auteurs ont sévi au préjudice des mêmes enseignes, à deux endroits différents de la ville.

Un concentré de leur expédition est visible rue Gambetta où ils ont pris pour cibles les vitrines des agences BNP Paribas, du CIC et de La Poste (Banque postale) : « La Poste dénonce des sans- paps » ; « La Poste collabore à la déportation » ; « BNP balance les sans-papiers » ; « BNP collabo » ; « CIC dénonce les sans-paps ».

Des inscriptions similaires ont été faites loin de la rue Gambetta, sur l’agence de la BNP du quartier d’affaires Clairmarais.

Rédigés à la bombe de peinture blanche et noire, les tags semblent correspondre à deux écritures différentes. Leurs auteurs, de toute évidence, veulent protester contre les arrestations de sans-papiers suite à des informations transmises par les banques.

Ainsi, début janvier, la presse a fait état d’un sans-papiers dénoncé à la police après l’ouverture d’un compte dans une agence de la Banque postale en région parisienne (La Poste s’est justifiée en expliquant qu’il avait présenté un faux titre de séjour). D’autres cas similaires ont été rapportés auparavant, notamment dans une agence BNP de Seine-Saint-Denis."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2895

Trains vandalisés : 500.000 euros de dégâts

"Un groupe d'inconnus a vandalisé en gare de Nice dans la nuit de samedi à dimanche 35 voitures de TER, de TGV, ou de grandes lignes, pour un préjudice évalué à plus 500.000 euros, a indiqué la SNCF, qui a déposé plainte. « Un certain nombre de personnes se sont attaqué avec une rare violence à du matériel ferroviaire en gare de Nice. Ces attaques contre des biens publics sont totalement inacceptables », a indiqué à l'AFP le directeur régional de la SNCF Joseph Moulin.

Il était entre 04h et 05h dimanche quand les agresseurs ont fait irruption dans la gare, sont montés dans les trains à l'arrêt et ont tout saccagé. Au total 15 voitures de TER et 20 voitures de TGV ou de trains grandes lignes, qui effectuent la liaison entre Nice et Bordeaux, et Nice et Strasbourg, ont été vandalisées. 152 baies vitrées ont été cassées, en plus de dégradations diverses à l'intérieur des trains, comme des extincteurs vidés. « En première analyse, les dégâts sont évalués à plus de 500.000 euros », a dit M. Moulin.

Trains supprimés et retardés

La SNCF a déposé plainte. La police a ouvert une enquête. Les caméras de surveillance sont en place dans la gare, et les données ont été transmises aux services de police. Ces actes de vandalisme ont entraîné la suppression de deux TER dimanche. Un TGV est parti avec deux heures de retard, après une réparation provisoire. Durant la semaine, plusieurs TER vont être supprimés, dont quatre ou cinq sur la Côte d'Azur lundi ainsi que deux ou trois entre Marseille et Toulon.

Source Ouest-France."

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/01/trains-vandalises-500000-euros-de.html

Info RTL : L’ultra-gauche fortement soupçonnée de dégradation de DAB à Paris

"Info RTL : L’ultra-gauche fortement soupçonnée de dégradation de DAB à Paris

On avait parlé de lultra-gauche au moment de «laffaire de Tarnac» et des sabotages sur les lignes TGV. La piste est également privilégiée après la série de dégradations de distributeurs automatiques de billets à Paris. Cest une information RTL.

Des auto-collants,
retrouvés sur les DAB, accusent les banques de dénoncer des sans-papiers aux autorités. Par ailleurs, tous ces faits ont été revendiqués sur Internet sous le titre «solidarité avec les inculpés de l’incendie de Vincennes».

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la section anti-terroriste de la PJ parisienne.


Leur presse (Julien Dumond, RTL), 26 janvier 2010."

http://juralibertaire.over-blog.com/article-l-antiterrorisme-travaille-43670762.html

Mens : Banderole en solidarité

"Samedi matin les visiteurs du marché de Mens (Trièves) ont pu voir une banderole en solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. La banderole attachée aux structures des Halles disait : « POUR UN MONDE SANS ETAT, SANS FRONTIERE, SANS NATION ET SANS PRISON ; POUR LA LIBERTE. SOLIDARITE AVEC LES INCULPES DE L’INCENDIE DU CENTRE DE RETENTION DE VINCENNES »"

http://grenoble.indymedia.org/2010-01-25-banderole-et-petits-tracts-en-lien

Plaidoyer pour que les mineurs du monde entier se reconnaissent dans les souffrances des caissières de grand magasin

"Zanzara athée réédite une brochure déjà éditée en 2001. La voici dans une version numérisée et remise en page...

http://infokiosques.net/spip.php?article769

Ce plaidoyer, publié initialement en 1996, veut s’attaquer aux mille et un mécanismes qui sont le plus souvent mis en avant pour nous empêcher de nous reconnaître comme faisant partie d’une seule et même classe sociale, nous qui travaillons pour (sur)vivre et qui sommes soumis-es à ce titre, à un même dénominateur commun : l’exploitation.

Cette vérité toute simple est aujourd’hui tout bonnement « imprononçable » : on ne peut plus dire l’exploitation. L’évoquer, c’est la plupart du temps voir son interlocuteur balayer la question d’un revers de main fatigué, en arguant de la « complexe réalité » pour finalement noyer le poisson de l’exploitation dans les eaux confusionnantes des « différences culturelles », des « conditions particulières dans le tiers-monde », des soi-disant progrès dans les pays dits socialistes, de la charge plus ou moins lourde du labeur, ... toutes choses qui aboutissent à démanteler la communauté d’intérêts qui nous relie.

A lire sur l'écran:
http://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=769

En PDF format "page par page"
http://infokiosques.net/IMG/pdf/plaidoyer-collectif1984...5.pdf

En PDF format "cahier"
http://infokiosques.net/IMG/pdf/plaidoyer-collectif1984...5.pdf"

http://nantes.indymedia.org/article/19447

lundi 25 janvier 2010

compte rendu de la 1ere journée du procès des inculpés de l'incendie de Vincennes

" Aujourd'hui lundi 25 janvier a débuté le procès des dix sans-papiers accusés d'avoir participé à la révolte collective qui en juin 2008 a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.

En réalité ce procès n'a pas vraiment commencé et demain nous saurons si la juge madame Dutartre peut continuer à présider les audiences à venir et si Nadir Autmani, en détention depuis 8 mois, sera remis en liberté.

Aujourd'hui lundi 25 janvier a débuté le procès des dix sans-papiers accusés d'avoir participé à la révolte collective qui en juin 2008 a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.

En réalité ce procès n'a pas vraiment commencé et demain nous saurons si la juge madame Dutartre peut continuer à présider les audiences à venir et si Nadir Autmani, en détention depuis 8 mois, sera remis en liberté.

Voici un compte rendu succinct de ce qu'il s'est passé au tribunal aujourd'hui.
Avant même l'ouverture du procès, nous avons appris que l'un des prévenus avait été arrêté dans une rafle dans le secteur de la gare du nord et était placé en garde à vue. N'étant pas présent au début de la séance, l'audience a été suspendue jusqu'à ce qu'il soit libéré. A 15h30, le prévenu arrive et les audiences reprennent dans le brouhaha, les slogans à l'extérieur faisant écho à l'agitation à l'intérieur. Il y a encore des places dans la salle, alors que 200 personnes attendent devant exprimant de diverses façons leur solidarité avec les inculpés. Parallèlement des gens vont protester auprès du batonnier et de la présidence du tribunal. Alors que les avocats soulèvent le problème de la publicité des débats, l'épouse d'un des prévenus reconnait la juge : c'est celle là même qui a fait incarcérer son mari en 2005 et qui l'a mise elle sous contrôle judiciaire. Elle commence a interpeler la juge qui dément et demande aux gendarmes de la faire sortir. Deux gendarmes s'approchent mais n'insistent pas devant son refus. La juge persiste à nier, lançant aux avocats : "vous préferez croire en vos clients plutôt qu'en le tribunal". Mauvaise foi ou démonstration d'une justice d'abattage qui envoie chaque jour des centaines de gens croupir en prison?
Mal à l'aise, la juge accorde tout de même 15 minutes de suspension. Pendant ce temps, des avocats vont chercher des documents attestant de cette affaire.
A la reprise d'audience, la juge décide d'abord de lire les chefs d'inculpation de chacun des prévenus:
- violences sur dépositaires de l'autorité publique n'ayant pas entrainé d'ITT supérieure à 8 jours.
- destruction par incendie des bâtiments du centre de rétention de Vincennes.
- destruction de biens destinés à l'utilité ou à la décoration publique.

3 des 5 policiers plaignants, Patrice Beaufort, Nicolas Carlot, Jérôme Dupuy, Jonathan Faure, Sandrine Schenk, Corinne Tamas sont présents.

Les avocats apportent la preuve de ce que disait l'épouse de D et demandent à la juge qu'elle se désaisisse de l'affaire. Déstabilisée, Madame Dutartre suspend l'audience jusqu'à demain mardi 13h30.

Les enjeux de l'audience de demain sont le report du procès et surtout, si ce report est accepté, la remise en liberté de Nadir Autmani.

Soyons nombreux pour que ce procès n'ait pas lieu et que Nadir soit libéré.

Fermeture des centres de rétention!
Liberté de circulation et d'installation pour tous!"

http://nantes.indymedia.org/article/19442

De la machine à expulser - information en 8 panneaux

"8 panneaux qui reprennent les rouages de la machine à expulser, ses agents et collaborateurs, le rôle du sans papier et de la régularisation, et une chronologie de la lutte en belgique A imprimer, afficher, diffuser, discuter, poursuivre.

8 panneaux : De la machine à expulser
Des centres ouverts
De l'usage du sans-papiers
La régularisation,un moment de la répression
Du nouveau centre fermé à Steennokerzeel
Et de ceux qui collaborent
Chronologie de la lutte 2008
Chronologie de la lutte 2009

A compléter de paroles, sur les marché,les place dans les écoles, les usines, les bureaux, les caves."

http://www.cemab.be/news/2010/01/8441.php
http://www.cemab.be/news/2010/01/8445.php

Nouvelles du procès II

"Tensions au procès de l’incendie d’un centre de rétention

Le procès de dix étrangers soupçonnés d’avoir participé à l’incendie volontaire du centre de rétention de Vincennes (Val-de-Marne) en 2008 s’est ouvert lundi à Paris malgré plusieurs incidents.


Cet incendie, provoqué par la mort inexpliquée d’un Tunisien retenu dans ce qui était alors la plus grande structure du pays pour étrangers expulsables, avait attisé le débat sur la politique d’immigration de Nicolas Sarkozy.

Juste avant l’ouverture du procès, un des suspects qui se présentaient volontairement à l’audience a été arrêté et placé brièvement en garde à vue pour séjour irrégulier, avant d’être reconduit au tribunal.

La gendarmerie a ensuite dû intervenir devant la salle d’audience pour ramener l’ordre dans un petit groupe de militants de gauche qui demandaient à y accéder en scandant des slogans hostiles aux forces de l’ordre.

À l’ouverture des débats, la défense a soulevé plusieurs points de procédure et demandé le renvoi du procès, les échanges tournant à l’aigre entre la présidente et les prévenus.

Le procès doit se prolonger jusqu’à mercredi. Six prévenus, des Maliens et des Marocains, sont présents sur les dix visés par la poursuite.

Le feu avait pris le 22 juin 2008 après plusieurs incidents entre les surveillants et les 248 étrangers alors retenus dans ce centre. L’enquête de police a conclu à des mises à feu déclenchées dans quatre chambres différentes par l’incendie de matelas superposés.

Les associations de défense des étrangers, qui avaient organisé une manifestation devant le centre juste avant l’incendie, n’ont pas été mises en cause. L’UMP estimait alors qu’elles pouvaient avoir joué un rôle dans les événements.

Les suspects ont été mis en cause essentiellement sur la base d’enregistrements de vidéosurveillance et mis en examen pour «destruction par incendie» et «violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique».

Leur presse (Reuters), 25 janvier. "

" 17h15 – Suspension jusqu’à demain !

Pour ceux qui comptaient aller au tribunal en fin d’après’m. Eh oui, aux dernières nouvelles, un nouvel incident a eu lieu au procès : la juge Dutartre a déjà condamné Moïse Diakité, un des inculpés, dans une autre affaire, et serait donc potentiellement «pas impartiale» ! (dans la mesure où on pense qu’un juge puisse l’être… !)

Du coup, l’audience est suspendue jusqu’à demain 13h00. Voilà, peut être plus de précisions plus tard…


Infozone, 25 janvier 2010 - 15h40
Liste d’information pour la France sauvage."


http://juralibertaire.over-blog.com/article-des-nouvelles-du-proces-de-vincennes-43623311.html

C'est une blague ?

Quand la CIMADE PACA se propose de faire une manif en solidarité avec les inculpés de Vincennes, en reprenant l'affiche du collectif Vincennes, le "mercredi 27 février" (sic) ...

Source

Quatre pages : "La grande loterie des camps"

Ecrire aux prisonniers anarchistes en Grèce

Pour correspondance et solidarité.

http://non-fides.fr/?+Ecrire-aux-prisonniers-anarchistes+

Nouvelles du procès

" Ce matin, sur le chemin du palais pour sa comparution au procès, un des inculpés de Vincennes s’est fait contrôlé et arrêté à la gare du Nord (probablement lors d’une rafle, comme elles sont fréquentes à cet endroit aux heures où les gens vont au travail). Le procès dont l’audience commençait à 13h30 ne pouvait avoir lieu sans lui ! Plusieurs dizaines de personnes ont appelé au commissariat pour demander sa libération. Il a finalement été libéré vers 14 heures. L’audience, du coup suspendue, reprendra à 15h30.


L’audience devait se dérouler à la 16e chambre, salle complètement minuscule qui une fois remplie par les inculpés, avocats, flics et journalistes ne laissait pas de place à un procès public ! Finalement elle a lieu pour le moment à la 31e (quasiment au même endroit dans le palais) ; cette salle est à peine plus grande. Plus d’une centaine de personnes venues en solidarité sont présentes devant la salle. Le procès n’a pas encore commencé et devrait durer trois jours, toute présence supplémentaire y est bien sûr bienvenue !

Infozone, 25 janvier 2010 - 15h40
Liste d’information pour la France sauvage."

http://juralibertaire.over-blog.com/article-des-nouvelles-du-proces-de-vincennes-43623311.html

Paris : Balade du vendredi, en solidarité avec les inculpés du centre de rétention de Vincennes

"Un récit de la manif-balade du samedi 23 janvier a été publié dans les Brèves du désordre de Cette semaine mais aucun récit de la balade de la veille (vendredi 22) n’a encore été publié.

Voilà vite fait :

Dans l’après-midi, près d’une quarantaine de personnes se sont retrouvées derrière une banderole "Fermeture des centres de rétention", sans qu’aucun appel public n’ait été lancé, dans le 13ème arrondissement de Paris, pour une petite balade offensive...

Pendant environ une heure, la balade a traversé plusieurs rues du 13ème, criant joyeusement des slogans hostiles aux centres de rétention et à l’enfermement en général, affirmant la liberté pour tous, avec ou sans papiers.

Des dizaines d’affiches appelant à la solidarité avec les inculpés du centre de rétention de Vincennes ont été collées, de nombreux tags ont été faits à la bombe de peinture et au marqueur, sur les mêmes thématiques (solidarité avec les sans-papiers, contre les centres de rétention et toutes les prisons, etc.).

Au bout d’un moment, la flicaille a commencé à rappliquer, une, puis deux, puis trois voitures, ça commençait à devenir de moins en moins simple de continuer, la balade a donc traversé l’université de Tolbiac / Paris I pour ressortir de l’autre côté et finir par se disperser dans le métro, après avoir traversé une galerie commerciale en continuant de crier des slogans (effet garanti).

Aucun contrôle d’identité, aucune interpellation.

Tout cela s’est déroulé bien sûr dans le cadre de la semaine de solidarité avec les sans-papiers qui passent en procès les 25, 26 et 27 janvier 2010 au TGI de Paris (métro Cité) :
http://www.demosphere.eu/node/15757"

http://grenoble.indymedia.org/2010-01-25-Paris-Balade-du-vendredi-en

Chelles (Seine-et-Marne) : la permanence de l’UMP attaquée

"Une permanence UMP attaquée en Seine-et-Marne

Le Parisien | 23.01.2010, 18h59

Un trou de vingt centimètres sur quinze dans la vitrine en verre de la permanence UMP du député Yves Albarello, à côté de l’affiche représentant Valérie Pécresse et son programme pour les élections régionales. Voilà ce qu’ont trouvé ce samedi matin à Chelles (Seine-et-Marne) les militants UMP responsables des locaux.

Vers 1 heure, dans la nuit de vendredi à samedi, une voisine a entendu un bruit, mais le ou les auteurs des faits n’ont pas été identifiés.

A 17 heures, à l’heure où Yves Jégo, député-maire de Monterreau-Fault-Yonne et tête de liste en Seine-et-Marne, venait pour animer un café politique, Valérie Pécresse s’est déplacée en signe de soutien. « Il faut que la campagne se déroule dans la sérennité », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chef de file UMP pour les élections régionales en Ile-de-France."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2893

dimanche 24 janvier 2010

Imposante manifestation transfrontalière anti-LGV entre Hendaye et Irun

"

HENDAYE — Une imposante manifestation anti-LGV transfrontalière a réuni samedi entre Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) et Irun (Espagne) quelque 13.000 personnes selon la police, entre 15.000 et 20.000 selon les organisateurs.

Les militants venus de France, d'Espagne et d'Italie, membres de collectifs écologistes et de mouvements politiques, ont clamé leur hostilité aux projets de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse, esquissant un mouvement anti-LGV à vocation européenne.

L'appel à manifester, qui concernait initialement le seul projet de ligne à grande vitesse (LGV) traversant le Pays basque, avait été repris par de nombreuses associations de défense de l'environnement, de riverains et de mouvements politiques hostiles à un "modèle de développement dépassé".

"LGV: à qui profite le crime?", "les dés ne sont pas jetés: la LGV doit être arrêtée" ou encore "n'endettons pas nos enfants", pouvait-on lire parmi la forêt de banderoles et de pancartes déployées dans un défilé organisé en un va-et-vient de la gare d'Hendaye jusqu'au centre-ville d'Irun, distant d'environ 2 kilomètres.

Les manifestants, escortés par près d'une centaine de tracteurs provenant d'exploitations basques "menacées" par la LGV, ont gagné Irun en traversant un pont au-dessus de la Bidassoa, le fleuve frontalier entre la France et l'Espagne.

Les partis autonomistes, sans exception, et les mouvements écologistes du Pays basque participaient à la manifestation, tout comme les maires et élus des 29 communes dont les populations sont directement concernées par la nouvelle ligne à grande vitesse, entre Bayonne et Hendaye, prévue par Réseau Ferré de France (RFF). Une centaine d'élus, ceints de leur écharpes tricolores, s'était placée en tête de cortège.

Des collectifs anti-LGV sont venus du Pays basque espagnol, et de plusieurs départements français concernés par le projet de LGV Sud-Europe-Aquitaine, comme la Gironde et les Landes, mais aussi de l'ouest et l'est de la France, de même que certaines associations venues d'Italie.

"Aujourd'hui, l'opinion publique a basculé", a déclaré à l'AFP Victor Pachon, président du Collectif des associations de défense de l'environnement (CADE), l'un des principaux organisateurs de la manifestation.

Il s'est félicité de "l'extension européenne" que connaît le mouvement anti-LGV, et dont la manifestation de Hendaye sera, selon lui, le point de départ et le symbole.

Les associations anti-LGV et collectifs écologistes réunis à Hendaye ont adopté samedi un texte commun, baptisé "Charte d'Hendaye", destiné à fédérer les mouvements européens opposés à la construction de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse.

Le texte, adopté par les responsables d'une vingtaine de collectifs et mouvements politiques de France, d'Espagne et d'Italie, avant le démarrage de la manifestation, dénonce des projets qui constituent "un désastre écologique, socio-économique et humain" pour les zones traversées.

Parmi les formations politiques françaises hostiles aux projets de RFF figure notamment Europe Ecologie, qui avait appelé à manifester à Hendaye, estimant que le projet d'ensemble de LGV, entre Bordeaux et l'Espagne, est "inutile, ruineux et destructeur".

Noël Mamère et Marie Bové ont participé à la manifestation, de même de Monique De Marco, tête de liste du mouvement écologiste en Aquitaine.

Le 17 octobre dernier, quelque dix mille personnes avaient déjà défilé dans les rues de Bayonne pour clamer leur hostilité au projet."

Source


Finie l'apathie


Vive l'Anarchie !

La liberté (Albert Libertad)

"Que veut l’anarchiste ? Arriver à faire que les deux puissances s’équilibrent, que l’individu ait la liberté réelle de ses mouvements sans jamais entraver la liberté des mouvements d’autrui. L’anarchiste ne veut pas renverser le rapport pour faire que sa liberté soit faite de l’esclavage des autres, car il sait que l’autorité est mauvaise en soi-même, tant pour celui qui la subit que pour celui qui la donne."

http://fr.wikisource.org/wiki/La_Libert%C3%A9_%28libertad%29

Action sur le périph' en solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes

"Action de blocage de la circulation dans le cadre de la semaine de solidarité avec les 10 sans-papiers qui comparaitront lundi, mardi et mercredi accusés d'avoir participé à la révolte qui a mis le feu à la prison pour étrangers de VIncennes.

Hier après-midi, samedi 23 janvier, 8 poneys ont réussi à tromper la vigilance de leurs gardiens et courir vers le périphérique pour certains d'entre eux, sur l'autoroute A4 pour d'autres.
Perturbant la circulation des automobiles pendant 2 bonnes heures ils ont ainsi voulu rappeler leur attachement à la liberté de circulation et d'installation de tous et exprimer leur solidarité avec les 10 sans-papiers qui doivent comparaître les 25, 26 et 27 janvier accusés d'avoir participé à la révolte qui a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.
Ils ont malheureusement été tous rattrapés alors que certains essayaient de fuir dans les bois et qu'un autre, plus fougueux que les autres, avaient gagné la porte de Bercy et prenait la direction du tribunal de grande instance de Paris pour être sûr d'être là demain lundi à partir de 13h à la 16ème chambre pour le début du procès des 10 inculpés.
Liberté pour tous, A bas les frontières !
Soyons nombreux demain au tribunal !

PS : si vous voulez savoir comment cette action a été relatée dans la presse marchande :
http://www.aujourdhui-en-france.fr/une/paris-les-poneys...8.php

Liens:: http://www.aujourdhui-en-france.fr/une/paris-les-poneys...rique"

Action anti-radiations

"
Ca se passe comme ça chez Pôle Emploi !

Nous étions une quinzaine, ce lundi 18 janvier, à nous rendre au Pôle Emploi Impasse d’Antin, vers les Champs Elysées.
En effet, entre les restos chics et les boutiques de luxe, il y a une agence Pôle Emploi où l’on a la radiation facile. L’un d’entre nous en avait fait les frais récemment (voir le verso du tract pour les détails).
Nous sommes donc rentrés dans l’agence et avons demandé à rencontrer la directrice qui avait radié Max au motif qu’il avait refusé un suivi avec une association. Nous nous sommes installés dans le hall et avons commencé à le redécorer avec les tracts que nous avions, tout en discutant avec les chômeurs présents dans l’agence, autours de quelques jus de fruits. La plupart des chômeurs avec lesquels nous avons discuté étaient compréhensifs de notre action et plutôt d’accord avec la critique que nous faisions de la politique de Pôle Emploi.
Au bout de 20 minutes les agents de Pôle Emploi ont eu pour consigne d'éteindre les ordis et de quitter leur poste de travail. La plupart des salariés de l’agence ne nous ont pas adressé la parole et sont partis.
L’une d’entre elle, visiblement excédée par notre intrusion dans son petit monde, nous a lâché le fond de sa pensée : « On va quand même pas se laisser emmerder par n’importe qui à chaque fois qu’on radie quelqu’un ! »
30 minutes plus tard la directrice de l'agence est arrivée avec un autre responsable.
Ils ont vite réglé le problème: annulation de la radiation et transfert du dossier de Max dans le 18eme, conformément à son vœu.
Une jeune femme qui s'était faite radiée pour non-présentation à un rendez-vous est arrivée à l'agence. Nous l'avons orientée vers les responsables qui étaient encore présents, et qui ont réglé son problème en annulant la radiation et en lui faisant passer son entretien tout de suite !

FACE AUX RADIATIONS, SOYONS MOINS PREOCCUPES,
OCCUPONS !

Word Document tractrecto.doc Word Document tractverso.doc"

http://nantes.indymedia.org/article/19424

Squatalyon - nouvelle ouverture dans le 8eme!

"yo, je balance l'info un peu dans le speed, je recopies les autres communiqués...

Depuis quelques jours, on est beaucoup au 19 rue Cazeneuve. Beaucoup à avoir envie de sortir de la vie « normale », de nos vies où on est censé.e ne compter qu’en tant qu’individu. On s’est croisé dans des instant de lutte ou de fête mais ça nous parait insuffisant : quoi de mieux qu’un grand lieu pour approfondir ces liens et reprendre le temps et l’espace de vivre autrement ?

Cette rencontre, c’est par exemple se donner ensemble les moyens de ne plus payer, de créer des zones de gratuité, de se défaire des échanges marchands, de partager nos pratiques individuelles de débrouille et leur donner de la force. C’est préférer bien manger collectivement que se faire des pâtes toute seul.e dans une kitchenette IKEA.

Mais à l’heure où les vigiles, les huissiers et les flics brisent nos vies au quotidien en expulsant, contrôlant et tabassant, il ne s’agit pas simplement pour nous de vivre autrement en désertant. Pour nous, ce qui fait sens aujourd’hui, c’est de s’organiser, prendre l’offensive et par là-même se réapproprier nos vies.

C’est pour cela qu’on a décidé de faire de cette maison vide un espace ouvert de rencontre et de vie : il s’y passe des choses tout le temps mais si vous avez besoin d’un rencard précis : [je zappes ce qui est déja passé] vendredi 22, bistrot-jeux-musique-discussions a partir de 17h...

depuis l'ouverture, il y a déja eu plusieurs bouffes collectives et un ciné-débat. si des gens on envie de passer filer un coup de main pour du bricolage, de la bouffe ou même proposer des activités, vous serez les bienvenu.e.s! la maison est super grande et ouverte aux bonnes volontées!

viendez!"

http://dynamite.lautre.net/forum/viewtopic.php?f=6&t=9034

Grèce: un groupe inconnu revendique l'explosion contre le Ministère de la Presse

"L'organisation "O. R. du 6 décembre", apparue pour la première fois, a revendiqué l'attentat explosif qui a eu lieu contre le Ministère de la Presse avenue Sygrou à Athènes, et qui a sérieusement endomagé le bâtiment. Le communiqué a été envoyé sur le site web très officiel zougra.gr.

Elle revendique également les fusillades contre le journaliste Pretenderis et l'avocat Kougias (avocat du flic qui a tué Alexis Grigoropoulos en décembre 2008) le 21 décembre 2008.

Il n'est pas certain que la revendication soit authentique, mais ce type de revendication a toujours été pris au sérieux jusqu'ici, tant qu'un autre communiqué ou une autre organisation ne revendiquent l'action.

Traduit de l'anglais depuis After the Greek Riots"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/01/grece-un-groupe-inconnu-revendique.html

Sabotons la machine à expulser...

Tract distribué à la manif du 24 janvier à Paris, lors de la semaine de solidarité avec les inculpés de l’incendie de Vincennes : http://www.non-fides.fr/?Sabotons-la-machine-a-expulser

Nouvelles de Grèce

"Aujourd’hui à Amfissa a débuté le procès du flic responsable de l’assasinat d’Alexis Grigoropoulos. Le procès a été déplacé d’Athènes vers Amfissa pour raisons de sécurité, mais les compagnons sont déjà sur place pour suivre le déroulement du procès.

- Dans le même temps, le compagnon arrêté le 5 janvier, suspecté d’être membre du groupe Conspiration des Cellules de Feu a été relaché après quelques jours, car l’accusation ne s’appuyait sur aucun élément sérieux.

- Ilias Nikolaou a été transféré de la prison d’Amfissa à celle de Diavata, près de Salonique.

- Le 2 février, à Salonique, débutera le procès contre les compagnons Polikarpos Georgiadis et Vagelis Xrisohoidis, accusés de la séquestration du millionaire Mylonas. La presse grecque, à propos du butin jamais retrouvé, délire en écrivant que les "4 millions d’euros auraient été versés dans les caisses de diverses organisations terroristes"

Traduit de Informa-Azione."

http://non-fides.fr/?+Nouvelles-de-Grece+

Une vieille enquête sur des sabotages SNCF pendant le mouvement anti-CPE passe en antiterrorisme

"Une vieille enquête sur des sabotages SNCF pendant le mouvement anti-CPE passe en
antiterrorisme ; un réquisitoire vise une personne déjà mise en cause par l'Etat
dans l'affaire de la dépanneuse de police lors des émeutes qui ont suivies les
élections présidentielles de mai 2007.*

Fin août 2009, le juge d'instruction antiterroriste Brunaud, qui s'occupe de
l'affaire de janvier 2008 (fumigènes, dépanneuse… pour rappel, voir le lien
(http://infokiosques.net/mauvaises_intentions)), décide de commencer à clore cette
enquête. S'ensuit alors, comme habituellement, une période de quelques mois pendant
laquelle les différentes parties (inculpés et procureur) peuvent faire des
observations et demander de nouveaux actes d'enquête. Cette période est censée durer
trois mois mais, lorsque personne n'est en prison, les juges ne respectent pas les
délais.
Récemment, nous avons appris que le procureur avait demandé un « réquisitoire
supplétif ». L'enquête est donc toujours ouverte : l'instruction n'a finalement pas
été close.

Ainsi, le 10 décembre 2009, le procureur a demandé à ce que soient effectués de
nouveaux actes d'enquête, dont le contenu vient d'être connu. Le procureur met en
avant différents éléments.
En septembre 2009, un rapport indique que l'ADN de Juan (inculpé pour l'histoire de
la dépanneuse) aurait été prélevé sur une paire de gants en latex qui aurait été
trouvée non loin des lieux d'une tentative d'incendie contre la SNCF, datant du 12
avril 2006, à Paris 19ème.
Le procureur relève contre Juan, et contre « tous autres », des « présomptions
graves » de détention et transport d'éléments incendiaires, de tentative de
dégradation, de dégradation et d'association de malfaiteurs ; le tout en relation
avec une entreprise terroriste.
Cette enquête sur le 12 avril s'inscrit dans le cadre d'une enquête plus large
concernant des dégradations contre la SNCF en bande organisée (concrètement, des
incendies sur des installations électriques gérant le trafic des trains). L'enquête
comprend différents faits, tous s'inscrivant dans le mouvement anti-CPE :
- le 29 mars 2006 à Alfortville, Orly, Villemoison sur Orge et Champlan
- le 6 avril 2006 à Wissous, Sarcelles, Epinay sous Sénart et Bobigny
- le 12 avril 2006 à Paris
L'enquête qui regroupe tous ces faits était ouverte depuis 2006. Fin novembre 2009,
elle bascule en antiterrorisme, et est donc aujourd'hui gérée par un juge
antiterroriste à Paris.

Mettant en avant ces arguments, le procureur demande au juge de :
- faire de nouvelles analyses téléphoniques
- comparer les modes opératoires utilisés en mars avril 2006 et celui du 2 mai 2007
(affaire de la dépanneuse de police)
- comparer ces modes de fabrication à ceux décrits dans les livres saisis dans la
voiture lors de l'arrestation d'Isa en janvier 2008
- effectuer des comparaisons ADN concernant Juan
- procéder à des expertises psychiatriques sur Isa, Juan et Damien (les 3 personnes
déjà accusées pour l'histoire de la dépanneuse).

Une commission rogatoire est en cours : les flics sont en train d'enquêter. A ce
jour, il n'y a pas encore de retour. Plus d'infos bientôt sans doute.

*Solidarité !*

D'autres textes sur http://infokiosques.net/mauvaises_intentions
(http://infokiosques.net/mauvaises_intentions)"
Contact : solidaritesinculpes@riseup.net (mailto:solidaritesinculpes@riseup.net)

La prison exige encore une vie humaine

"Enfermer un homme des mois et des années dans une cellule de quelques mètres carrés. Le contrôler, l’humilier, le briser. La prison est un engrenage qui se nourrit de vies d’hommes. Elle leur suce toute leur force de vivre, les anéantit physiquement ou, une fois mentalement brisés, elle les revomit dans une société qui nécessite ses prisons pour garder les pauvres dans les rangs, pour faire valoir la Loi.

Le 17 janvier 2010, Alexandre Varga a été retrouvé mort dans une cellule d’isolement à la prison d’Andenne. La veille, il avait essayé de s’évader. A l’aide d’un couteau, il a pris en otage un maton et a obligé les autres matons à ouvrir toutes les portes de la prison. Une fois dehors, il a relâché le maton, s’est mis à courir mais a été rattrapé par une horde de matons. Ensuite, ils l’ont mis au cachot. Il ne faut pas être une lumière pour comprendre que, par rancune, les matons se sont vengés sur Alexandre. Quelques heures plus tard, Alexandre était mort."

Suite : http://www.cemab.be/news/2010/01/8432.php

Samedi 23 janvier - Manifestation contre la machine à expulser… (Paris)

"Petit compte-rendu

Samedi 23 janvier - Manifestation contre la machine à expulser…
Dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés de l’incendie de vincennes.
Petit compte-rendu

Aujourd’hui à 14h, dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés du centre de rétention de Vincennes, une balade contre la machine à expulser était organisée.
Dès le départ à République, une centaine de flics en civil et plusieurs cars encadraient la manifestation essayant de l’empêcher de partir. Malgré le dispositif, nous avons pu nous diriger vers la rue Albert Thomas, où l’antenne de la Croix Rouge du 10ème arrondissement a été redécorée par les manifestants pour rappeler la participation de cet organisme à l’enfermement et l’expulsion des étrangers.
Les flics ont commencé à charger mais le cortège a pu continuer jusqu’à la gare de l’est. Arrivés à Château Landon, devant l’ agence de voyage Carlson Wagon Lits, un autre grand collaborateur aux expulsions, plusieurs personnes ont été violement bloquées et interpellées par des dizaine de civils. Des personnes ont alors été tabassées. Un ratissage policier a ensuite été organisé dans tout le quartier et des gens ont été arrêtés plus ou moins au hasard et au faciès. Emmenées au commissariat Charles Dallerey dans le 11ème, la plus part des personnes sont ressorties quelques heures après suite à une vérification d’identité pour cause de manifestation interdite. Mais un camarade a été gardé et accusé de jet de projectile et violence à agent. Il est toujours en garde à vue.
La Croix Rouge a insisté auprès des flics pour porter plainte pour dégradation et un employé qui avait préalablement essayé de retenir quelqu’un qui distribuait des tracts dans sa boutique, était près à identifier des gens.
Un dispositif important (environ 200 flics) a été déployé autour du commissariat pour empêcher tout rassemblement. Des contrôles d’identité ont été effectués par des policiers en civil qui patrouillaient dans le quartier.

Contre la machine à expulser, contre les frontières et l’enfermement, soyons nombreux lundi à 13h30, 16ème chambre pour le procès des 10 sans-papiers accusés d’avoir participé à la révolte qui a incendié le centre de rétention de vincennes.

Rendez vous dimanche 24 janvier à la CIP, 14/16 quai de Charente, métro Corentin Cariou, pour une projection discussion sur les luttes à l’intérieur et à l’extérieur des centres de rétention en France et en Europe.

PDF Document contre la machine à expulser, recto du tract diffusé lors de la manif PDF Document contre la machine à expulser, verso du tract diffusé lors de la manif"

http://nantes.indymedia.org/article/19419

22 Janvier, Grenoble

"En solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes, le palais de justice de Grenoble a été recouvert de peinture rouge, et du tag « le palais de justice enterre nos révoltes, enterrons le », dans la nuit de jeudi"

http://grenoble.indymedia.org/2010-01-23-solidarite-avec-les-inculpes-de

solidarité avec les inculpés de vincennes ?

solidarité avec les inculpés de vincennes ?

depuis quelques jours à angers, il y a des affiches en solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes ainsi que contre les centre de rétention, les frontières et les prisons qui pululent.

on en trouve sur les poteaux, les murs, des vitrines de magasins plus ou moins vide.
Il y en a même qui ont été mises sur les vitres des locaux de bouygues immobilier.
Plusieurs rumeurs courent sur ça. La première raconte que ces colleurs ont trop inhaler des vapeurs de colles et qu'ils ont confondus la vitrine avec un panneau d'affichage libre.
L'autre rumeur dis que c'était qu'une petite action dans le cadre de la solidarité avec les inculpés de Vincennes dirigés contre une des boîtes qui contruit et gére des taules et centre de rétention.
Va savoir laquelle est la bonne.

http://nantes.indymedia.org/article/19416

Paris, actions en solidarité avec les inculpés de l'incendie du CRA de Vincennes

Dans les 9ème, 11ème, 12ème, 14ème, 15ème et 17ème arrondissements de Paris, 27 distributeurs automatiques de la Poste, du Crédit Lyonnais, de la Société Générale et du CIC ont été mis hors service, avec de l'acide sulfurique ou des coups de marteaux dans la nuit du 22 au 23 janvier. Des autocollants ont été apposés pour préciser que toutes ces banques balancent des sans-papiers aux flics.

Dans ces banques, des employés sous la demande de leur direction appellent en effet
régulièrement les flics pour qu'ils viennent contrôler la validité des
papiers de leurs clients. En toute conscience des conséquences que cela
implique pour leurs clients sans-papiers, ils les livrent aux préfectures.
Le plus souvent ces sans-papiers se retrouvent en garde à vue, puis
enfermés dans un centre de rétention avant d'être expulsés. Parfois ils
risquent aussi la prison.

Ces banques, en plus de s'enrichir sur l'exploitation (une banque reste
une banque !), participent à l'effort national de chasse aux indésirables.
Comme tout un chacun, les sans-papiers sont obligés d'ouvrir un compte en
banque, de prendre les transports en commun, de se déplacer, de se rendre
en préfecture pour la paperasse... Tous ces moments deviennent des points
de frontières : autant d'occasion de se faire balancer, contrôler, rafler.
Si les conséquences ne sont pas toujours les mêmes, avec ou sans papiers,
nous subissons tous l'exploitation et le contrôle.

Parce que l'indignation n'a jamais suffit, sabotons la machine à expulser !

samedi 23 janvier 2010

Vous paierez tout, vous paierez cher

Nos vies valent moins cher qu'un scooter volé

"Violences à Woippy après l'accident mortel: "Trois autres jeunes sont en garde à vue""

Une source proche du dossier dit que "le jeune interpellé hier suite aux incidents de la veille a été jugé en comparution immédiate."


"La nuit dernière s'est plutôt bien passée: on n'a eu que 4 voitures brûlées" nous dit le maire de Woippy, François Grosdidier, ce vendredi soir.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, comme la nuit précédente, "le dispositif policier a été maintenu" ajoutant "des jeunes d'autres communes, de Metz notamment, ont rejoint ceux de Woippy."

C'est quoi l'histoire?

Dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu'ils étaient poursuivis par des policiers municipaux en voiture, trois jeunes d'une vingtaine d'années qui circulaient sur le même scooter volé ont été victimes d'un accident de la route.

Où en est l'enquête?

"Le jeune de 19 ans interpellé hier suite aux incidents consécutifs à la marche a été jugé en comparution immédiate cet après-midi" nous confie une source proche du dossier, précisant "qu'il a été condamné à un an de prison, dont 6 mois ferme."

Une autre source proche du dossier nous indique également que "trois autres jeunes de Woippy sont actuellement en garde à vue."

"Nous avons effectivement plusieurs personnes en garde à vue concernant les incidents qui ont suivi l'accident" nous dit seulement la police de Metz ce vendredi soir.

Le parquet de Metz s'apprête quant à lui à ouvrir une information judiciaire contre X pour homicide et blessures involontaires après l'accident de scooter selon Europe 1.

Selon les familles de victimes, l'accident est dû à une course-poursuite menée par la police.

"L'idée, plus que de porter des responsabilités, est de disposer d'un cadre permettant de faire réaliser des expertises des véhicules dans le cadre d'une procédure contradictoire": c'est ce qu'a déclaré ce vendredi aussi le procureur de Metz Rémy Heitz, précise Europe 1.

Qu'en pensent les syndicats de police?

"Dans ce type de situation, qui fait penser à d'autres déjà rencontrées, mieux vaut parfois abandonner la poursuite, car c'est risqué" réagit le délégué national du syndicat de police Union SGP-Unité Police Yannick Danio, ajoutant "il est toutefois bien plus facile de réagir ainsi à froid que de l'appliquer à chaud, mes collègues ont bien fait leur travail."

Contacté par Le Post, le syndicat de police Alliance répond "ne pas communiquer sur ce dossier."

Comment vont les deux jeunes gravement blessés?

"Ils sont toujours dans le coma artificiel" nous dit le maire de Woippy.


Le dispositif de police sera maintenu tout le week-end."

Source

Vous êtes que des assassins.

vendredi 22 janvier 2010

Lettre d’Ecila.

"Cette Lettre d’Ecila nous est parvenue par courrier de la part d’un lectrice. Profondément révoltés par ce récit douloureux de torture en blouse blanche auquel nous avons fait face en lisant ce texte, nous avons décidé de lui donner un écho à notre échelle en le publiant ici, pour que l’on ne puisse plus, encore aujourd’hui, entendre chanter les louanges de la psychiatrie, véritable torture blanche."

http://non-fides.fr/?Education-societe-et-depression

"Ouvrir les portes des zonz' et des HPs"

La vengeance de Prométhée - Sur la grève de la faim des prisonniers anarchistes

"Avec l’édition de la présente brochure, nous avons l’intention de faire connaître la lutte menée récemment par quelques prisonniers anarchistes contre l’État dans diverses parties du monde, en utilisant la grève de la faim, initiative qui a duré du 20 décembre 2009 au 1er janvier 2010 (exceptés Marco Camenish et Gabriel Pombo Da Silva qui ont commencé la grève le 18 décembre en solidarité avec les prisonnières turques et en mémoire de toutes les personnes assassinées dans les geôles de ce pays)."

http://non-fides.fr/?La-vengeance-de-Promethee

"Une des beautés de l’anarchisme est qu’il ne connaît pas de frontières."

Besançon: feux d'artifice pour les détenus à la maison d'arrêt

"Le 19 janvier 2010 ont été tirés des feux d’artifice pour les détenus de la maison d’arrêt de Besançon La Butte.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés de Vincennes et a été menée contre la politique sécuritaire qui enferme ceux qui luttent, ceux qui misèrent…

Le 19 janvier 2008 Ivan et Bruno (puis Isa, Farid et Juan) étaient arrêtés à Vincennes puis incarcérés pour leur participation à la lutte contre la déportation des sans-papiers. Cette affaire n’est toujours pas jugée, ils le paient encore.
Le 19 janvier 2009, à Bordeaux, brûlait le Centre de Rétention Administrative (CRA…) où étaient stockés arbitrairement des humains de passage en l’attente de leur déportation.
Le 19 janvier 2010, un camarade a été condamné à un an de prison pour avoir tenté d’apporter un soutien matériel (sous forme de viande, et de moyen de communication et de divertissement) aux détenus de la Maison d’arrêt ; il y croupit désormais.

D’un côté ou de l’autre du mur, le système qui nous broie est le même, par la solidarité nous le ferons tomber.

Feu aux prisons !

Indymedia Auvergne, 22 janvier 2010. "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/01/besanccon-feux-dartifice-pour-les.html

ça colle, ça casse, ça marque en solidarité avec les inculpés de vincennes

"A grenoble dans la nuit du 20 au 21 janvier dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés du CRA de Vincennes et en solidarité à tous les sans-pap’ :

- de nombreuses banques du centre ville, dont la BNP, ainsi que pole emplois, l’hôtel IBIS, les boutiques de bouygues ont eu leur serrure et/ou distributeur encollés et ont été recouverts de tags : "balance les sans pap’", "solidarité avec les inculpés du CRA de vincennes", "construit des prisons pour sans-pap’", ...

- Une boutique de bouygues a eu sa vitrine cassée, à côté de l’inscription "bouygues construit des prisons pour sans-pap’"

- D’autres tags ont été fait un peu partout dans le centre

Contre la délation, contre toutes les prisons. Que la solidarité continue."

http://grenoble.indymedia.org/2010-01-21-ca-colle-ca-casse-ca-marque-en

"Noirs", "arabes", et solidarité à Bordeaux

"
A 19h30, malgré la pluie, nous sommes bien 250 à nous retrouver une fois de plus sur la place de la Victoire. L'allumage d'un fumigène et de quelques flambeaux maisons (très réussis) marque le départ du cortège. La pluie s'arrête quand on s'engouffre dans le cours de la Marne en direction des Capucins/Saint-Michel, les quartiers dits "noirs" et "arabes", (en vérité le dernier quartier encore populaire de la ville, qui subit un lent processus de gentrification).
Quelques personnes se sont organisées pour faire de l'affichage (et du tag?) le long de la manif, mais les flics sont nombreux et réactifs. A chaque arrêt suspect la BAC s'approche dangereusement et rapidement. C'est beaucoup de risques pour pas grand chose, tant pis, on se contentera de fumigènes, de pétards et de diff de tracts. Derrière ce sont 3 ou 4 fourgons et autant de voitures de flics qui nous suivent, sans parler de celles qui sont banalisées.
La pluie a vidé les rues de ses passants, on manifeste devant des files de voitures. Tout ça est un peu tristounet mais le cortège conserve sa pêche pendant ses 2h de déambulation. Surprise à mi-parcours : à 10 mètres du sol est suspendue une grande banderole de solidarité avec les inculpés de Vincennes. On finit par arriver devant l'imposant commissariat central, c'est dans les sous-sols du bâtiment qu'est censé être reconstruit le centre de rétention administratif de bordeaux (le premier a brulé il y a un an jour pour jour). Quelques bousculades gentillettes avec le rang de CRS qui nous interdit l'entrée du comico, et puis après quelques minutes de slogans, on repart groupéEs vers le centre-ville pour se disperser, touTEs un peu las.

Le bilan de cette dernière manif est un peu décevant. Elle devait marquer la fin du mois d'agitation en rapport avec la construction du nouveau CRA, et coïncider avec le début de la campagne de soutien aux incendiaires de Vincennes. Il faut croire que les conditions n'étaient pas réunies : une mauvaise météo, doublée d'une présence policière accrue, presque oppressante, empêchant toute marge de manœuvre. Il faut noter aussi une certaine lassitude après un mois à se rassembler chaque semaine aux mêmes endroits, avec les mêmes personnes, gueuler les mêmes slogans avec les mêmes banderoles...

Cependant, les badaudEs qui se sont promenéEs aujourd'hui aux alentours du palais de justice n'auront pas manqué de remarquer que le sol et les maquettes de l'agence Bouygues Immobilier sont jonchés de bris de verre. Certainement le même verre qui manque à la vitrine. Bien fait !

Des photos suivront certainement sur le blog http://anticrabdx.blogspot.com/"

http://nantes.indymedia.org/article/19335#comments

Des banderoles de soutien aux révoltes de sans-pap’

"Mardi, tôt dans la matinée, des banderoles en solidarité ont été suspendues à la passerelle de l’hôtel de ville, dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés de la révolte du centre de rétention de vincennes. On pouvait y lire "soutien aux inculpés du centre de rétention de vincennes/sabotons la machine à expulser" et "solidarité avec les sans-pap’". On a aussi pu voir de nombreuses affiches recouvrir les murs de la ville. Le soir même les banderoles étaient déjà enlevées, et on peut imaginer que nombre d’affiches ont du être recouvertes. La ville toujours tente de s’aseptiser mais jamais nous ne nous laisserons faire. Solidarité avec les sans-papier-es ! Solidarité avec les révolté-es !"

http://grenoble.indymedia.org/2010-01-22-Des-banderoles-de-soutien-aux

jeudi 21 janvier 2010

Anti Sodexho à l'ULB (Université Libre de Bruxelles)

(Clique pour voir en grand)

"tract distribué à la cantine
Voila un flyers laissé par un groupe qui a débarqué dans la cantine lundi midi, en criant sur sodexo,qui ont rempli des sacs et fait un tag. ca vaut la peine de le lire, pour ceux qui veulent..."

http://www.cemab.be/news/2010/01/8421.php

Incendies à Woippy, en Moselle, après la mort d’un jeune

"Reuters, publié le 21/01/2010 à 14:33

STRASBOURG - Des véhicules ont été brûlés et un bâtiment a été endommagé à Woippy (Moselle) dans la nuit de mercredi à jeudi après la mort d’un jeune de 19 ans qui tentait d’échapper à un contrôle de la police municipale, a-t-on appris auprès de la mairie.

Deux autres jeunes, qui circulaient avec la victime sur un scooter volé, étaient jeudi matin entre la vie et la mort. Aucun ne portait de casque.

"Il y a un sentiment de douleur et de rancune vis-à-vis de la police de la part de jeunes", a dit à Reuters Jean-Marc Rosier, premier adjoint au maire de cette ville de la banlieue de Metz.

Des jeunes gens ont brûlé une quinzaine de véhicules, dont un autobus, une pelleteuse et deux véhicules de la direction départementale de l’équipement, a précisé à Reuters Patrick Bouchareu, directeur départemental de la sécurité publique.

Les incidents ont concerné "quelques dizaines de personnes", selon lui.

Trois bouteilles incendiaires, ainsi que des pierres et des pavés, ont été lancés sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par quelques tirs de grenades lacrymogènes.

Une personne a été interpellée.

Une "école de la deuxième chance", qui accueille une Maison de l’emploi et de la formation, a vu ses baies vitrées voler en éclats et son hall d’entrée saccagé dans le quartier Saint-Eloi.

"Il n’y a eu aucun blessé", a souligné Jean-Marc Rosier, selon qui le calme est revenu vers 01h00.

LE MAIRE DE WOIPPY CONTRE LES RUMEURS

Les incidents ont commencé après une marche en hommage au jeune homme décédé, Malek Saouchi, qui a réuni 200 personnes entre le quartier du Roi où il a grandi et le lieu de l’accident.

Le conducteur du scooter en aurait perdu le contrôle et aurait heurté un trottoir dans un virage d’une rue en pente, alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle mercredi vers 01h30.

Le procureur de Metz a déclaré mercredi que les premières constatations ne laissaient apparaître aucune faute imputable aux trois policiers municipaux concernés.

Ces derniers ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Le député-maire UMP de Woippy, François Grosdidier, a voulu mettre un terme aux "rumeurs" impliquant les policiers.

"Je ne peux pas accepter la diffusion de fausses rumeurs", a-t-il dit jeudi sur i>Télé.

"Quand j’entends une mère expliquer que la police municipale a chassé (les jeunes), ce qui est complètement faux, qu’elle a vu le choc sur la voiture, c’est complètement faux. C’est de la diffusion de fausses nouvelles", a-t-il ajouté, en précisant qu’il partageait la douleur des familles.

Il a affirmé sur Europe 1 qu’il s’agissait du premier incident survenu dans la ville "en neuf ans de police municipale"."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2881

Le père Lapurge

Je suis le vieux Père Lapurge
Pharmacien de l'Humanité
Contre sa bile je m'insurge
Avec ma fille Égalité
J'ai ce qu'il faut dans ma boutique
Sans le tonnerre et les éclairs
Pour bien purger toute la clique
Des affameurs de l'Univers

Son mal vient des capitalistes
Plus ou moins gras à la ronger
En avant, les gars anarchistes
Fils de Marat, faut la purger !
J'ai du pétrole et de l'essence
Pour badigeonner les châteaux
Des torches pour la circonstance
A mettre en guise de flambeaux

J'ai du picrate de potasse
Du soufre, du chlore en tonneaux
Pour assainir partout où passent
Les empoisonneurs de cerveaux
J'ai des pavés et de la poudre
De la dynamite à foison
Qui rivalisent avec la foudre
Pour débarbouiller l'horizon

Le gaz est aussi de la fête
si l'on résiste à mes joyaux
au beau milieu de la tempête
je fais éclater ses boyaux

J'ai poudre verte et mélinite
De fameux produits, mes enfants
Pour nous débarrasser plus vite
De ces mangeurs de pauvres gens
J'ai pour les gavés de la table
La bombe glacée à servir
Du haut d'un ballon dirigeable
Par les toits pour les rafraîchir

Voleuse et traîtres, bourgeoisie
Prêtres et bandits couronnés
Il faut que d'Europe et l'Asie
Vous soyez tous assaisonnés
J'ai ce qu'il faut dans ma boutique
Sans le tonnerre et les éclairs
Pour bien purger toute la clique
Des affameurs de l'Univers




A écouter ici : http://vrevolution.free.fr/chansonsanarchistes.htm


(pour les musiciens :
-----------Bm--------------
Je suis le vieux Père Lapurge
----------------Bm-F#-Bm
Pharmacien de l'Humanité
----------Bm-------------
Contre sa bile je m'insurge
---------Bm---F#-Bm
Avec ma fille Égalité
-----------A----------------G---
J'ai ce qu'il faut dans ma boutique
----------C#7----------F#---
Sans le tonnerre et les éclairs
-------------A-----------G----
Pour bien purger toute la clique
--------C#7------F#--Bm--
Des affameurs de l'Univers

Chronologie de la semaine de solidarité avec les inculpés de l’incendie de Vincennes

"
Si vous voulez aider à constituer cette chrono, vous pouvez balancer un mail ici."

http://non-fides.fr/?Chornologie-de-la-semaine-de

Nouvelles de Chicago

"Quelques nouvelles pas fraîches de Chicago:

[Chicago] Pneus de 28 bus scolaires crevés

Le service n’est pas assuré correctement dans le quartier de Zion-Benton à Chicago car 32 bus scolaire ont vu leurs pneus crevé.

10.25.2009

Source : http://socialwarchicago.blogspot.com/2009/10/vandals-flatten-tires-on-32-school.html

[Chicago] Banque attaquée

Cette semaine, trois des larges vitres de la Bank of America de Chicago ont été défoncées. Vous pouvez probablement imaginer pourquoi. Des trucs flippants de ce genre sont arrivés de façon de plus en plus régulière ces derniers temps. Si vous n’êtes pas encore effrayés, attendez un peu de voir ! A bientôt !
En solidarité avec qui le veut,

The Monster Squad, Cell of Shattered Glass
10/11/2009

Source: http://socialwarchicago.blogspot.com/2009/10/bofa-windows-smashed.html"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/01/news-from-chicago.html

Fraisses (Loire) : quatre dirigeants de l’usine Akers séquestrés

"Akers : des dirigeants retenus

AFP, 20/01/2010 | Mise à jour : 19:09

Quatre dirigeants du groupe métallurgique suédois Akers étaient retenus, mercredi en début de soirée, sur le site de Fraisses (Loire), dont la fermeture est programmée, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction.

"Nous sommes retenus dans une salle de l’entreprise depuis 11H30, après une réunion de négociation que nous avions avec les représentants du personnel", a expliqué à un correspondant de l’AFP Laurent Dousselin, directeur du site de Fraisses, ajoutant être "traité correctement".

Selon lui, plusieurs dizaines de salariés étaient sur place mercredi soir. Le directeur d’Akers France, Philippe Bello, et son DRH, font partie des quatre représentants de l’encadrement retenus.

Ces derniers ont eu mercredi plusieurs réunions de négociation avec sept salariés, suppléants des délégués syndicaux CGT, CFDT, FO, alors que les salariés du site sont en grève depuis une semaine, a-t-on précisé de source syndicale.

Les délégués titulaires participaient en fin d’après-midi à une réunion à Paris avec un représentant de la direction générale d’Akers, en présence d’élus de la Loire et des représentants ministère de l’Industrie et du secrétariat d’Etat à l’Emploi."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2875

mercredi 20 janvier 2010

la "semi-liberté" n'existe pas

" Le chantier est terminé depuis maintenant plusieurs semaines, mais ce n'est que dans les jours qui viennent que l'extension de la prison d'Angers va ouvrir.


Adosser à la maison d'arrêt le nouveau bâtiment a été construit sur une ancienne
école qui fut ensuite un centre de loisir, tout un symbole. Ce nouveau bâtiment est destiné à accueillir un centre de "semi-liberté".

La semi-liberté est un régime de détention particulier qui rentre dans le cadre «d'aménagement» de peine. Les personnes en semi-liberté sont des détenu.e.s sur des courtes peines ou en fin de peine. Généralement ils travaillent ou sont en formation à l'extérieur en journée, puis rentrent «à l’issue du temps nécessaire à l’activité». Le contrôle est toujours très fort, ainsi une des conditions pour avoir ce statut c'est «la bonne conduite». L'administration pénitentiaire sait très bien joué de tout son arbitraire pour entendre cette régle à sa manière. Ainsi il y a quelques semaine à angers, 0,2g de shit ont été trouvé dans les chausettes d'un détenu lors d'une fouille de rentrée; Verdict : perte du régime de semi liberté et trois mois ferme de plus. "

https://nantes.indymedia.org/article/19384

19 Janvier, Lyon : Bouygues et BNP taggés Place de la Croix Rousse en soutien aux inculpés de Vincennes.

"Les centres et zones de rétention font émerger un secteur lucratif où les sans papier-es sont considéré-es comme un marché et des client-es potentiel-lles. Les entreprises sont sollicitées comme prestataires de service par appel d’offre, dans le cadre des politiques françaises et européennes de gestion de l’immigration.
Ces entreprises jouent bien souvent sur deux tableaux, utilisant une main d’œuvre de travailleurs-euses sans papiè-res (bâtiment, transport, entretien…) et participant en même temps à leurs rejet du territoire français. Cette large participation est difficilement perceptible dans un contexte de déréglementation de l’activité économique : les très grands groupes possèdent et/ou sous-traitent à une myriade de petites et moyennes entreprises dans tous les secteurs.
Bnp paribas et bouygues GFC construction (qui ne sont qu’une partie d’une longue liste d’entreprises rentrent largement dans cette logique du profit de l’enfermement. Ces deux entreprises participent d’une même volonté d’expulsion et d’emprisonnement des sans papier-es, soit en tant que délatrice soit en tant que constructrice. Les montrer…les rendre visibles dans chacune de nos rues et avenues…dévoiler leur actes c’est ne pas laisser leur collaboration idéologique et économique se dérouler impunément.
FEU AUX CENTRES ET ZONES DE RETENTION. SOUTIEN AUX 10 INCULPES DE VINCENNES."

http://rebellyon.info/Tant-que-les-centres-et-les-zones.html

Andenne - Alexandre Varga suicidé à la prison suite à une tentative d'évasion

ANDENNE - Vendredi soir, Alexandre Varga a sorti un couteau et pris en otage un maton à la prison d'Andenne. Il a forcé les autres matons à ouvrir toutes les portes de la prison. Quand Varga était à l'extérieur, le maton pris en otage a réussi à s'enfuir, soutenu par d'autres matons qui poursuivaient Varga. Lui, il a commencé à courir mais a été rapidement repris.

Un jour plus tard, après qu'ils avaient mis Varga en isolement et après que les matons avaient annoncé de partir en grève pendant 48h contre la "violence des prisonniers", Varga a été suicidé à la prison. Il se serait pendu. Chaque mort un prison est un meurtre d'Etat.

Alexandre Varga a été condamné à 18 ans pour plusieurs braquages, un contre un supermarché et d'autres contre des transports de fonds. En 2008, il est apparu devant la cour avec une chemise orange avec "GUANTANA-MONS" écrit dessus pour dénoncer les exactions commis contre les détenus psychiatriques par des matons à la prison de Mons.

19.1.210

http://suieetcendres.blogspot.com/2010/01/andenne-alexandre-varga-suicide-la.html

Grèce : Ajournement du procès des policiers poursuivis pour avoir abattu Alexandros en décembre 2008

"Grèce : Ajournement du procès des policiers poursuivis pour avoir abattu Alexandros en décembre 2008

AP | 20.01.2010 | 12:22

Le tribunal de la petite ville d’Amfissa a ajourné à vendredi le procès de deux policiers poursuivis pour la mort d’un adolescent, dont la mort avait déclenché de violentes émeutes dans toute la Grèce fin 2008.

A l’ouverture des débats mercredi, sous très haute sécurité par crainte de nouvelles manifestations violentes, les juges ont accepté ce report en raison de l’absence d’un des principaux avocats de la défense.

Les deux policiers sont poursuivis l’un pour homicide volontaire et l’autre pour complicité dans la mort d’Alexandros Grigoropoulos, lycéen de 15 ans, tué par balles le 6 décembre 2008 à la suite d’un affrontement avec un groupe de jeunes dans le quartier d’Exarchia, en plein centre d’Athènes."

Suite sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2870

Paris : attaque incendiaire contre la machine à expulser

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, nous avons bouté le feu à deux distributeurs de billets de la Poste.Nous avons ensuite incendié deux poubelles contre la même Poste, située rue Clavel, dans le 19ème arrondissement.
Avant de nous replier sous le cris des sirènes de police, un tag a été laissé près de la surface incendiée, précisant: "La Poste balance. Solidarité. Vincennes."
En effet, la poste s'est illustrée en donnant des sans-papiers aux flics.

Ce geste s'inscrit dans le cadre de la semaine de solidarité avec les inculpés de l'incendie de Vincennes.
Que d'ici au 24 (et après) tous les collabos qui se trouvent sous nos yeux s'en prennent plein la gueule, par tous les moyens qui sembleront propices et justes (du tag au marteau, de la banderole à l'incendie, du saccage à l'affichage, des ballades publiques aux ballades nocturnes entre amis).

Ils ont des noms et des adresses (cf. lien ci-dessous).

Groupe Richard Durn pour le maintien de l'offensive.
Liens:: http://infokiosques.net/spip.php?article763

http://nantes.indymedia.org/article/19370

mardi 19 janvier 2010

2 19 /01 /2010 16:07 Ils mettent le feu au toit de la prison de Rouen

" Plusieurs inconnus ont provoqué un début d’incendie sur les toits de la prison de Rouen (Seine-Maritime), jeudi soir, vers 23h50. Les incendiaires ont lancé des feux d’artifices par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle avant de prendre la fuite.


Les pompiers sont parvenus à circonscrire rapidement le feu qui avait pris sur le toit d’un bâtiment abritant des ateliers.

Les policiers du commissariat de la ville ont été saisis de l’enquête."

http://juralibertaire.over-blog.com/article-ils-mettent-le-feu-au-toit-de-la-prison-de-rouen-43237036.html

Vous avez dit Terroristes?

Cirque européen :
Quelques détails sur la répression en Allemagne depuis le contre-sommet de Strasbourg.

http://nantes.indymedia.org/article/19369

De l’emprisonnement des esprits

"Si la société est une prison, la prison est partout. Et dans le partout, il n’existe aucun en-dehors. En réalité, on ne peut pas s’en évader parce qu’il n’y a tout simplement pas d’endroit où aller. Cette situation qui ne nous laisse aucune « issue de secours » est objectivement insupportable, elle crée de l’embarras, de la douleur et du désarroi. La possibilité de trouver un espace dans lequel se construire un petit coin de liberté partielle a été définitivement perdue avec le triomphe de l’aliénation dans et des rapports. Quant à la possibilité réelle de subvertir les rapports existants, elle tarde à venir, et il semblerait même qu’elle n’intéresse de toutes façons que peu de gens.
A partir de ce constat, le pouvoir n’a plus aucun besoin de mentir, et est passé d’une propagande selon laquelle « ceci est le meilleur des mondes possibles » à une autre qui dit : « malgré tout, ceci est le seul monde possible ». Consciente cependant qu’il y a toujours plus besoin d’une anesthésie pour supporter cette existence, la direction du pénitencier social offre donc à ses « hôtes » les uniques « évasions »possibles : celles qui ont trait à l’esprit.
Le divertissement et la distraction de masse procurés dans les stades et pendant les « vacances » étourdissent certes tout éclat de pensée autonome – en l’étouffant dans l’extase artificielle et obscène de la meute festive –, mais ne paraissent plus suffisants pour stopper la gangrène d’êtres condamnés à la captivité. Depuis quelques décennies, et en se développant toujours plus, nous est ainsi offerte un peu partout une évasion mentale supplémentaire grâce aux diverses substances psychotropes. Les drogues en tout genre et de différente nature, légales et illégales, envahissent à présent cette gigantesque taule, offrant un soulagement provisoire et construisant en plus une nouvelle prison à l’intérieur de la prison.
Au jeu de poupées russes de l’enfermement, le directeur peut enfin atteindre les derniers stades du contrôle et planifier les bases d’une société de l’attente infinie : celle d’un monde psychiatrisé. Un monde de l’anesthésie où l’insupportable devient supportable, vivable. Et comme dans toute logique de l’accommodation, lorsque quelque chose devient vivable, on ne perçoit plus l’exigence de la changer. Pour rendre les pensées inoffensives, il n’est alors plus besoin de les détruire ou de les mystifier : il suffit simplement d’empêcher qu’elles ne naissent, de leur « accouchement » à leur intention.
On peut dire que l’évasion qui nous est dealée est l’avortement de toute raison de la liberté. Elle a la même fonction odieuse qu’une bonne sœur humanitaire dans un lager, avec pour unique différence que les drogues (légales ou pas) ne servent même pas à panser les blessures superficielles.
Vouloir entreprendre le chemin de la destruction de la prison sociale en laissant de côté la construction constante de camisoles psychotiques de nos esprits serait comme penser abolir l’Etat en épargnant le ministère de l’Intérieur. Dans le monde moderne, il est plus que jamais nécessaire de redéfinir les responsabilités de la coercition, afin de voir bien clairement quels sont les intérêts (et donc nos objectifs) de ceux qui veulent nous engeôler – à l’intérieur comme à l’extérieur de soi.
Il est temps de commencer à affirmer clairement que le politicien, le psychiatre, le flic et le trafiquant de drogues sont au même titre responsables de notre oppression. Et, de la même façon, que le sort du prêtre, du « citoyen » ou de l’idéologue qui fait l’apologie (y compris dans la mouvance) des drogues en tant que « substances libératoires » doit être lié."

Extraits de "Bref voyage dans la prison sociale", texte d'A corps perdu n°2

RATP, Bouygues, BNP, tous collabos des expulsions

Manifs anticra à Bordeaux et Angers

A Bordeaux : "Nous sommes une centaine à nous retrouver place de la Victoire.
30 minutes plus tard on commence notre petite déambulation jusqu'à un chantier de Bouygues sur les panneaux duquel sont collés de nombreuses affiches peintes à la bombe ("feux aux centres de rétention", "no border no nation" "Bouygues exploite des sans-paps", etc. voir en lien). On refait la même 50 mètres plus loin sur la vitrine d'une agence Bouygues Immobilier. Les flics interviennent pour protéger l'agence. On se casse presque aussitôt et on se disperse rapido.

En tout trois petits quarts d'heure de manif : tant mieux ! Ça commence à être chiant de gueuler les mêmes slogans tous les samedi après-midi depuis un mois. On sent que ça use et que l'enthousiasme collectif du début n'y est plus. Et puis niveau efficacité j'ai des gros doutes...

Rendez vous est donné mardi prochain (demain en fait) à 19h30 à la Victoire pour une MANIF NOCTURNE, FESTIVE, BRUYANTE ET RADICALE (?!) pour célébrer l'incendie du CRA de Bordeaux il y a un an jour pour jour, le 19 janvier 2009, et pour empêcher sa reconstruction... entre autres.

En lien : des photos et un article du Sud Ouest sur le site du Collectif pour la régularisation des sans-pap de Bordeaux :
http://anticrabdx.blogspot.com/2010/01/action-contre-bo....html

On y trouve aussi des photos de manif et d'actions faites depuis un mois."

A Angers : "bon ben nous non plus nous n'étions pas très nombreux, une cinquantaire a vrai dire.
Une petite prise de parole. et puis zou c'est parti avec en tête une banderolle en solidarité avec les présumés incendiaires du cra de vincennes. Des diff sur le parcours, et puis pas mal de collage de l'affiche de la semaine de solidarité mais aussi contre la contruction du centre de sternokerzeel (près de bruxelles). Des petits arréts devant certaines outils de la machine à expulser ont été fait et des slogans du type : "wanted la poucave montre nous ta sale gueule de balance, wanted la boucava tatatatatatata". Voila c'est un peu mou du genou, mais un peu drôle quand même parfois."

http://nantes.indymedia.org/article/19335#comments