lundi 31 janvier 2011

Le Rémouleur - Programme Février

"Le Rémouleur

Programme Février 2011

106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni)

leremouleur@riseup.net

Permanences les lundi et mercredi de 16h à 20h, et le samedi de 12h à 17h.

Dimanche 6 Février - 18 h Projection de la fiancée du pirate, film de N. Kaplan (1969). « l’histoire d’une sorcière des temps modernes qui n’est pas brûlée par les inquisiteurs car c’est elle qui les brûle ». Dans les années 70, Marie habite une cabane avec sa mère dans un bois proche du village du Tellier. Considérées comme des nomades, des marginales sans-papiers, elles ont été exploitées toute leur vie par les bons citoyens du village. A la mort de sa mère, Marie décide de tous les affronter et de leur faire payer ces années d’humiliation. Un film de révolte sans limite.

Dimanche 13 Février - 18 h Soirée Football et lutte de classes. Projection de coup de tête, de J.-J. Annaud (1979). Quelques textes sur le football et le spectacle marchand seront disponibles. Lorsque tout est bon pour faire gagner une équipe (et plein de fric à ses dirigeants), un joueur de l’équipe de réserve de Trincamp se retrouve face au président du club (aussi patron de l’usine) et à ses collaborateurs. Il ira en prison, marquera des buts et finira par se venger ! Allez Trinquant ! A bas le capitalisme !

Dimanche 20 Février - 18 h Projection de cochon qui s’en dédit, de J.-L. Le Tacon (1979) suivie - si le coeur vous en dit - d’une discussion. Pendant trois ans, Le Tacon filme Maxime qui se débat pour assurer l’équilibre de son élevage de porcs jusqu’à mettre en péril sa propre survie. “Cochon qui s’en dédit “ est un document implacable sur la logique déstructrice qui préside à la raison économique ; une démonstration de ce qui nous définit comme humains à partir du sort que l’on réserve aux bêtes ; un film hanté par les images de mort, métaphore d’un monde industriel indissociable de sa forme concentrationnaire et témoignage hypersensible de la dépossession par le travail.

Vendredi 25 Février - 19 h Soirée Les patrons ne comprennent qu’un langage : Grève Blocage Sabotage. Projection de le dos au mur, film de J.-P. Thorn (1980) suivie d’une discussion. 1979. 6 semaines de grèves à l’usine Alsthom de Saint Ouen. Des ouvriers de l’usine se mettent en grève. Contre leurs hiérarchies et en dépit des jaunes qui continuent à travailler, ils occupent leur usine et posent collectivement les enjeux et les moyens qu’ils vont se donner pour obtenir leurs revendications salariales. Le temps du film suit le temps de la grève ; les rapports entre les uns et les autres se transforment, l’occupation ouvre un espace où le travail est remis en question.

Dimanche 27 Février - 18 h Soirée CPE.
Projection d’ Il s’agit de ne pas se rendre, film de N. Bouferkas et N. Potin (2008) suivie d’une discussion. “Nous avions déjà fait ça en 2002 et 2003. La journée dans les rues, actions, réunions, la nuit en salle de montage. On est dans le mouvement et on le met en films, projetés les jours suivants là où ça occupe, là où ça discute, là où ça vit. Toulouse, printemps 2006. On remet ça pendant ce que l’on a appelé le « mouvement anti-CPE » : deux mois d’assemblées, de grèves et de blocages. Des inculpations par centaines, des arrestations par milliers, des manifestants par millions. Que quelques miettes arrachées suffisent pour que presque tout et tous s’arrêtent du jour au lendemain nous laissait comme un goût amer. Mais nous gardions aussi de ce mouvement la dizaine de courts-métrages réalisés à chaud, des heures d’images non montées et surtout l’envie d’alimenter les luttes à venir.”"

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5522

Flyer

Programme

[ Paris ] François libéré

"François, le camarade incarcéré à Fleury-Mérogis le 20 janvier 2011 a été libéré le 28 janvier et placé sous contrôle judiciaire.

Mis en examen parce qu’il aurait participé à l’agitation qui avait eu lieu autour du procès des inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en janvier 2010 (voir http://paris.indymedia.org/spip.php?article5353), il avait fait appel de la décision de la juge d’instruction de le mettre en détention préventive...

Un jour en prison sera toujours un jour de trop...
Liberté pour tous et toutes ! "

http://nantes.indymedia.org/article/22906

dimanche 30 janvier 2011

[Affiche] : Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !

"Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier.

Ci-contre le PDF en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3."





http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907

[Tract] Beau comme le sourire des insurgés

" L’Afrique du Nord s’enflamme

BEAU COMME LE SOURIRE DES INSURGES


Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.

C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique. De Tunisie au Yemen, d’Egypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se transforme en cri de vie.

On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait se demander pourquoi, vu telles conditions, la révolte tarde toujours trop à éclater ; comment nos contemporains font pour subir pendant des années et des années la pauvreté, l’oppression sans prendre les armes et tirer sur les responsables politiques, sur les banquiers et les patrons. De plus, on pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, condamnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissant au quotidien l’autorité sous toutes ses formes. On pourrait se demander...

Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habitations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution
industrielle nous empoisonne petit à petit. Maintenant qu’il est clair pour tout le monde qu’ils (c’est-à-dire, ceux qui se trouvent en haut de la société) vont pousser leur exploitation et leur domination encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux. Mais eux, eux ils
ne sont pas en crise, au contraire, leurs profits ne font qu’augmenter. Et qui est appelé à en payer le prix, ici comme ailleurs ?

Evidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Egypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte
derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.

Ce qui alimente la révolte, ce ne sont pas seulement, et on dirait presque pas tellement, des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est tellement absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.

Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Egypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible - et que c’est doux.

Amour et courage pour les insurgés partout dans le monde.

Mettons, nous-aussi, le feu à la poudrière.

Des insurgés d’ici"

PDF ici.

http://nantes.indymedia.org/article/22900

Joyeuse manif sauvage à Gand hier (28 janvier)

"Nous étions quelques un.e.s à se rendre à Gand hier, le 28 janvier, pour rejoindre les compagnons de là-bas, dans une joyeuse manif sauvage.

Une trentaine de personnes se sont baladés dans le quartier populaire Brugse Poort, sous une grande banderole qui marquait: "De Gand à Tunis, Vive l'insurrection". Le trajet était couvert d'affiches qui appelaient à la révolte, liant la situation dans ce quartier (le bourgemestre ayant décidé de 'nettoyer le quartier', flics qui circulent tout le temps, rafles, marchands de sommeil, la forte présence des drogues et des religieux qui essaient de récuper la rage) à un désir de lutter sans espérer quoi que ce soit de la politique ou des travailleurs sociaux (très présents dans ce quartier également). Aux cris de "Moubarak - Termont één pot nat" (président d'Egypte, bourgemestre de Gand, tous pareil), "Tunesië in brand, leve de opstand" (la Tunisie en flammes, vive l'insurrection), "Police partout, justice complice", "Un pueblo armado, jamas sera cansado" (Un peuple armé ne sera jamais fatigué), "Brique par brique, mur par mur, détruisons toutes les prisons", Anticapitalista, "Vuur en vlammen voor elke staat" (Feu et flammes pour tout Etat) et plein d'autres encore. On était en forme. Les gens ouvraient leurs fenêtres, sortaient des bars, des salons de thé et des salons de coiffure pour gueuler leur rage, avec nous.

Toutes les banques sur le parcours ont essuyé de la peinture. De nombreux tracts ont été diffusés, notamment celui que l'on peut retrouver ici: http://bxl.indymedia.org/articles/879 , en néerlandais et en français. La semaine passée a été remplie de dates de procès pour des histoires de tags (à Gand et à Courtrai, ville en pleine gentrification), des vitres cassées d'un commissariat de police, de rébellion contre les flics, et d'incendies. Les jugements tomberont plus tard. Un compagnon a été condamné, le jour avant la manif, à une peine de 4 mois de prison effectif et quelques centaines d'euros d'amende, pour tags à Courtrai. Pour l'instant, ça n'a pas d'impact direct.

Mais plus encore que de la rage contre ça, c'était l'esprit de la révolte dans plusieurs pays arabes en ce moment en l'envie de partager cette révolte ici aussi, qui brûlait en nous. C'était joyeux et on s'est barré avant que la police se rende là. A refaire."

http://bxl.indymedia.org/articles/965

Strasbourg : un peu de vie sur les murs

"En sortant de bon matin, on pouvait lire quelques tags bien rageurs sur les murs de la cité alsacienne :

"Dictature ou démocratie ils fliquent nos vies" "Guerre à l’Etat" (voir photos ci-contre)

Et un peu plus loin, juste le temps de voir des "Feu à toutes les prisons" et "Liberté pour tous les prisonniers" en train d’être repeints (sniff ! ) par la brigade de nettoyage.

La journée pouvait démarrer chaudement !

Un passant sorti de sa grisaille quotidienne."

http://nantes.indymedia.org/article/22861

samedi 29 janvier 2011

Lettre d’Olivier, en détention préventive depuis le 14 janvier 2011.

" Lettre d’Olivier, en détention préventive depuis le 14 janvier 2011.

Maison d’arrêt de la santé,
21 janvier 2011,
Nous ne sommes pas en prison pour des tags…

Nous avons été arrêtés dans la rue, dans le quartier de Belleville, par la BAC. Deux patrouilles tournaient en sachant ce qu’elles cherchaient. Dans un sac, les flics trouvent une bombe de peinture et nos doigts sont un peu trop noirs à leur goût. Notre passage au commissariat ne dure pas longtemps, juste assez pour que les bleus sortent la panoplie de leurs vieilles ficelles, moins pour faire parler que pour mettre la pression. Dans l’après-midi du 13, ceux de la SAT-Brigade Criminelle viennent nous chercher, sourire aux lèvres. Il est dés lors assez clair que les tags ne seront qu’un détail insignifiant, un prétexte pour nous faire tomber.
« C’est con, vous vous étiez calmé, on allait en finir avec tout ça, mais là vous relancez tout ». Quelques tentatives d’auditions, pour la forme. Avant ça, des perquisitions pour mettre à jour leurs archives de publication, foutre un peu de bordel. Dans les bureaux, des notes accrochées nous informent de plaintes déposées par la Croix-Rouge. Nous sommes vite fixés. Déjà, au comico du XXè, les flics parlaient d’une réunion exceptionnelle entre eux, après un coup de fil du 36 Quai des Orfèvres, concernant les dégradations sur plusieurs locaux de la Croix-Rouge à paris, la nuit du 11 au 12 janvier. D’autres tags ont visé la Maison de la Justice et du Droit, dans le Xè arrondissement. La Section Anti-Terroriste sur les dents pour des tags ? Il y a quelque chose qui cloche là-dedans. La nuit de notre arrestation, ce sont des tags portant des messages de solidarité avec les révoltes des dernières semaines en Tunisie, en Algérie, contre l’Etat, qu’il soit dictatorial ou démocratique. On nous interroge donc là-dessus, mais aussi sur les tags de la nuit précédente, sous prétexte que les thèmes seraient proches(c’est vrai que très peu de personnes manifestent leur hostilité à l’Etat…), et que des expressions comme « Crève l’Etat » reviendrait dans les deux cas.
Au-delà de ces faits particuliers, on nous reproche surtout la continuité des activités, de notre participation à des luttes, et donc des liens de complicité et d’amitié tissés au cours de ces luttes. Dans ce contexte, la prison pour punir une violation du contrôle judiciaire qui nous interdisait, pour deux d’entre nous, de nous voir et de communiquer, a clairement pour but d’anéantir toute forme de lutte et d’organisation informelle qui échappe au cadre démocratique et à son contrôle sociale.
L’association de malfaiteur, même si elle n’est pas formellement évoquée dans notre cas, reste l’obsession de ceux qui s’emparent de tout fait, même aussi « anodin » que des tags, des fumigènes, des affiches, pour les faire rentrer dans le moule « mouvance anarcho-autonome » ; Une construction bien pratique, pour séparer de force les uns, terroriser les autres, démarquer éventuellement les « leaders » des « sympathisants », « théoriciens » et « colleurs d’affiches », « préparateurs » et « exécutants », bref selon le modèle autoritaire et hiérarchique qui est bien celui de la société que nous combattons, et qui nous dégoûte en tous points. Ce genre de coups de pression, eu moment où certaines luttes, contre les centres de rétention et toute forme d’enfermement par exemple, semble marquer le pas, font office de « principe de précaution », afin de tuer dans l’œuf toute velléité de conflictualité contre ce qui nous domine. Les plaintes régulières de la Croix-Rouge participent pleinement à cette offensive des flics, ne perdant pas une occasion de collaborer avec ces derniers. Main dans la main pour la gestion des prisons, main dans la main dans la répression des luttes anti-autoritaires. Un peu de peinture pour ces humanitaires aux mains rouges, ce n’est pas cher payé…
Au-delà de telle ou telle pratique et moyen employé dans la lutte ( puisque aussi bien sont évoqués incendies, destructions ciblées, simples dégradations, occupations collectives…), c’est la lutte elle-même et ce qu’elle porte en terme de désirs et de perspectives ( un monde sans exploitation, sans fric, sans prisons, sans Etat) que le pouvoir veut étouffer. Cela est tout sauf la conséquence d’un état, ou de « lois d’exception ». La liberté et la démocratie n’ont rien à faire ensemble. Il faut être un sacré menteur pour affirmer le contraire. Ce qui les emmerde, c’est que notre rage, nos révoltes, et nos luttes, n’ont rien à réclamer, rien à concéder, rien à renier, rien à mendier. Nous laissons tout ça volontiers aux professionnels et opportunistes de la politique. De même, nos amitiés, nos affinités ne sont pas négociables. La liberté que nous voulons est inconditionnelle.
Un slogan de la révolte en Kabylie disait :
« Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ».
L’Etat peut aussi nous foutre en taule, mais les rapports sociaux existants nous enferment déjà.
Il y a une chose que nous n’oublions pas : nous n’avons qu’une vie.
Résumons : « pas de liberté pour les ennemis du pouvoir », nous disent-ils.
Nous leur disons : « pas de paix pour les ennemis de la liberté ».

Olivier"

http://nantes.indymedia.org/article/22874

Les murs dijonnais répondent à l’appel du FLM (Front de Libération des Murs).

"Dans la nuit du 23 au 24 janvier, quelques murs factieux du quartier des facs sont entrés en dissidence et ont formé la branche locale du Front de Libération des Murs."

Photos ici : http://www.brassicanigra.org/contributions/action-du-front-de-liberation-des-murs.html

Ballade (sic) en solidarité avec les révoltés à Paris

"Mardi midi, une trentaine de motivé(e)s se sont retrouvés à Belleville en solidarité avec la lutte en Tunisie, Algérie, ailleurs, et pour les copains qui se sont retrouvés en zonz pour avoir lutté autour de cette question ou autour de la lutte contre le centre de rétention de Vincennes.
Après une petite foire au tract où on s'est échangé les différents bouts de papiers qui criaient ce qu'ont voulait dire de différentes manières, on est partis en ballade le long de la rue de Belleville.
Aux cris de « Alger / Tunis / Paris : Insurrection », « Alger / Tunis / Paris : Pouvoir assassin », « Alger / Tunis / France : Flics, porcs, assassins », « A bas tous les Etats », « Liberté pour tous avec ou sans papiers », « Dictature, démocratie, pouvoir assassin » et autres ont étés diffusés des milliers de tracts et des tas d'affiches collées par une équipe mobile et bien motivée.
Après un petit tour du quartier, on est redescendu sans encombre differ sur la station de métro.
On s'est bien fait entendre, c'est refaisable partout et simple, que vive l'imagination de chacun, et la liberté. "

"Une ballade avec deux L, c'est une petite chanson avec une guitare sèche...

Ce que vous avez fait, c'est une balade avec un seul L.
Mais c'est déjà pas mal."

http://nantes.indymedia.org/article/22868

jeudi 27 janvier 2011

[Paris] Quand la brigade criminelle de Paris cherche à acheter un camarade...

" Un squatteur parisien, gardé à vue dans les locaux de la brigade criminelle de Paris s'est vu proposer dans la nuit de la thune contre des informations, il y a une dizaine de jours à paris.

Deux flics en civils sont venus le rencontrer en GAV. Rien de très original, il lui ont foutu un peu la pression, lui ont montré une vieille photo (genre on te connaît bien, on te suit depuis longtemps, c'est une photo de la première manif où on te voit), lui ont dit qu'ils avaient en gros les moyens de lui pourrir la vie s'il refusait de coopérer: le faire virer de son taf, faire courir le bruit que c'est une balance... _ Ambiance, « tu fais des études, ça coûte cher les études, on peut te les payer »... Ils étaient très sûrs d'eux, lui expliquaient qu'il était très bien placé pour avoir des informations intéressantes, intégré à un certain milieu mais pas trop. Ils voulaient des dates et des lieux de réunions, des noms aussi (« t'es pas obligé de balancer tes copains, tu peux balancer les gens un peu plus loin »)... Ils lui ont proposé aussi un cdd (et oui) de six mois: trois mois avant et trois mois après le G8 de Nice en 2011. Ils sont revenus le voir le lendemain, lui ont foutu à nouveau la pression et ont fini par lui dire qu'il n'était pas obligé de les écouter, ce à quoi il aurait répondu qu'il voulait retourner dans sa cellule.Un de ces deux flics s'est pointé à d'autres procès du milieu squat parisien (élargi).

Ce n'est pas la première fois qu'une « tentative » d'acheter des camarades est rendue publique, ça avait été le cas à Lyon également il ya quelques mois... http://rebellyon.info/22-v-la-la-SDAT.html « 22 v’là la SDAT ». Cette proposition parisienne arrive au moment où se suivent les incarcérations en lien avec la lutte contre la « machine à expulser ». Face à ces manoeuvres déguelasses des flics, il ne s'agit pas de céder à la paranoïa, mais plutôt d'affiner encore et toujours nos pratiques de sécurité, pour se protéger et protéger nos compagnon-ne-s, camarades et nos luttes...
Qu'elles soient joyeuses et offensives!"

Le mot Dieu...

" Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle peut selon moi changer cela"

Un chevelu.

mercredi 26 janvier 2011

Paris-20e : encore des tags

"A l'appel récent du Front de Libération des Murs, nous avons redécoré dans la nuit de dimanche 23 à lundi 24 le 20e arrondissement de Paris, d'une cinquantaine de tags (parmi les emplacements choisis, une mosquée, "Algérie-Tunisie vive la révolte hérétique""feux aux prisons", et une église, "brûlons toutes les chapelles"...) :

"Algérie Tunisie vive l'insurrection!"
"Sarko Ben Ali et les autres ni oubli ni pardon"
"ni patrie ni frontière"
"Liberté pour tous"
"vol pillage sabotage"
"rangez vos miettes on veut le tiroir caisse"
" ni dictature ni démocratie que crèvent tous les Etats"
"la seule église qui illumine est celle qui brûle"
"les prisons en feu les matons au milieu"
"solidarité avec les révoltées du maghreb et d'ailleurs"
"vous aurez beau nourrir les loups ils regarderont toujours vers la forêt"

Un coucou à Bruno, Dan, Olivier, Camille et François, incarcérés pour leur lutte contre la machine à expulser et son monde.
liberté pour tous-te-s"

http://nantes.indymedia.org/article/22855

Belgique - Deux véhicules de la police incendiés à Gand

"GAND - Pendant la nuit, deux véhicules de la police, garés sur le parking d’un concessionnaire VW qui a un contrat d’entretien avec la police gantoise, ont été incendiés. Les deux véhicules ont été entièrement détruits, deux autres véhicules (une camionnette et un Audi) ont également été touchés par les flammes.

Le(s) auteur(s) ont probablement dû grimper pour s’introduire sur le terrain clos du garage.

En 2008, sur le même endroit, deux véhicules de police avaient été livrés aux flammes.

La Justice enquête cet incendie criminel. Elle doute qu’il y aurait un lien entre cet incendie et les autres incendies de véhicules des dernières semaines dans la région gantoise.

25.01.2011 traduit de www.nieuwsblad.be"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3884

Un bel article de connards

Entre autres, venant de cette orga : http://paris.indymedia.org/spip.php?article5426

lundi 24 janvier 2011

[Poitiers] Récit du rassemblement anti loppsi 2

"Samedi 22 janvier à 14h30 a eu lieu un rassemblement à l'appel du "collectif poitevin contre la répression des mouvements sociaux" contre la loi Loppsi 2.

Sur place une soixantaine de personnes se sont rassemblées, essentiellement des personnes non-affilié-e-s et quelques "jeunes verts" omnibulés par le taser. Après une heure dans le froid et n'ayant pas de palettes pour se réchauffer, un bloc se dessine pour partir en manifestation sauvage. L'extrême proximité avec le centre commercial des Cordeliers, rempli en ce jour de solde de consommateurs-trices aguerri-e-s, d'un stand de la marine nationale et autre flicaille en tous genre à donné des idées aux manifestants. Après une résistance très limité d'un vigile du centre, la manifestation commence en scandant à l'intérieur "Police partout, justice nulle part" , "A bas toutes les guerres/armées", "Flics Porcs Assassins" ... Après de longues déambulations urbaine couplées d'appels à la révolte et l'insoumission, les plus motivé-e-s ont investi-e-s l'hôtel Ibis rappelant son rôle dans la machine à expulser, et ont laisser un cadeau souvenir à ces occupants: de sympathiques boules odorantes. Une arrivée de la Bac a engendrée contrôles musclés et nombreuse provocations : "La première de 2011, tu va voir ils vont y aller..." ; "regarde l'autre clodo" ; sourire en coin et volonté manifeste d'en découdre .

Flics hors de nos villes, hors de nos vies

Ils nous expulsent de nos lieux de vies, nous occuperons leurs palais

Assez de reculs, passons à l'offensive"

http://nantes.indymedia.org/article/22838

Tours : La faute aux totos!

" En réponse au texte de quelques bureaucrates tourangeaux.

C'EST LA FAUTE AUX TOTOS!

« C'est la faute aux casseurs, c'est la faute aux totos, c'est la faute au vent à la pluie c'est à cause de la météo... Rejoignez nous derrière la ligne! rejoignez les gentils! les responsables! Prenez la carte, filez la cotiz, fermez vos gueules, et placez vous derrière la ligne.

Si rien ne s'est passé contre ce défilé de néo nazis samedi 22 janvier à Tours, c'est à cause des autres, les vilains, ceux qui lancent des pierres aux flics, ils ont rien voulu faire, trop occupés qu'ils étaient à organiser une mobilisation de quartier contre l'expulsion d'un copain arrêté devant l'école, un sans papier, non mais sans blague quel est le rapport? »

Nous assumons de déserter les kermesses unitaires, et leur folklore de discours hypocrites : un coup les bureaucrates de la gauche institutionnelle locale signent et défilent avec le Parti Socialiste notamment, huit jours après, ces mêmes bureaucrates se crachent à la gueule, de préférence derrière le confort d'un écran et d'un pseudo...

« Nous on est fiers d'être U-NI-TAIRES! L'unité de la lutte c'est sacré! »
Ça leur permet de niveler la radicalité de leurs revendications par le bas.
« Si tu n'es pas unitaire, tu es un anarcho-autonome : un « toto »!

Quand parfois ces « totos » viennent aux manifestations unitaires, ces mêmes bureaucrates les jettent des cortèges comme des assemblées générales : « Soit vous pliez votre banderole et dégagez, soit on vous botte le cul ».

Dans ce genre de défilés comme de manière plus éclatante dans la manifestation anti frontiste tourangelle du 15 janvier, on se félicite du bon déroulement de celle-ci, notamment grâce à un service d'ordre réfléchi, formé, entrainé et armé.
Faire une ligne de démarcation en se donnant la main et en reculant pas à pas, séparant de fait les vilains casseurs des gentils unitaires et pacifistes, c'était une bonne tactique!
Se jeter dans les bras des flics, leur parler, leur donner le parcours déjà autorisé par la préfecture leur évite bien des ennuis à ces bureaucrates puants et ne les empêchera pas de discuter de la collaboration de classe à leur prochain meeting...
S'étonner de voir les schmits porter des brassards « solidaires 37 » dans une telle situation ne manque pas de saveur...

D'ailleurs, la police a travaillé, la justice a tranché :

Mme la juge : " Ou étiez vous lors de la manifestation contre la venue du FN? devant le galon de la manifestation unitaire ou derrière celui-ci?"

"Oh non Mme la juge je suis allé derrière, parmi les gentils, les républicains, les citoyens protecteurs des droits de l'homme : j'étais derrière la ligne".

« Rejoignez nous derrière la ligne camarades! rejoignez les gentils! Prenez la carte, filez la cotiz, fermez vos gueules, et placez vous derrière la ligne.
Car devant elle, c'est la place de ceux et de celles qui sont sans partis, sans syndicats.
Devant elle, ce sont ceux et celles qui n'ont pas de poids, qui ne représentent rien ni personne.
Devant elle, ce sont celles et ceux qui veulent faire en dehors de nous.
Devant elle, ce sont celles et ceux qui sont autonomes. Anarcho-autonomes. Les médias vous le diront!
Devant elle nous ne pouvons plus poser notre cadre autoritaire qui reproduit ce sur quoi on crache sur nos forums derrière l'écran.
Devant elle tu te feras prendre, et tu l'auras pas volé.
A la première giclée de gaz la ligne disparaitra, tu le sais il te faudra rentrer.
Reste derrière camarade et il ne t'arrivera...rien. »

Hé les bureaucrates tourangeaux vous savez quoi?
On vous emmerde!

Des sales gosses. "

http://nantes.indymedia.org/article/22835

ROUEN Au fat cap comme au posca

"ROUEN Au fat cap comme au posca les murs de rouen ont été recouverts par des tags dans la nuit de dimanche à lundi (23-24 janv) : "sabotons la machine à expulser", "comme en Tunisie, rien à négocier", "liberté pour tou-te-s les prisonnier-e-s", "feu aux prisons", et autres mauvaises blagues avec la Sdat.

SOLIDARITE AVEC BRUNO, DAN, CAMILLE, OLIVIER ET FRANCOIS, LIBERTE POUR TOU-TE-S"

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5399

Paris, tagomanie solidaire : le retour

"Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 janvier, l’appel du front de libération des murs ( https://paris.indymedia.org/spip.ph... ) a été entendu. Des dizaines et des dizaines d’entre eux, de la rue de la mare à la place des fêtes, ont été retournés à coups de :

ALGERIE TUNISIE INSURRECTION !
ALGER TUNIS BOUM !
SABOTONS LA MACHINE A EXPULSER
LES COMMICOS EN FEU LES KEUFS AU MILIEU
BRULONS TOUTES LES ECOLES
LES POLITICIENS ET LA REPRESSION N'ARRETERONT PAS NOS REVOLTES
LIBERTE POUR TOU-TE-S

Les murs ont encaissé les coups, exprimant leur solidarité avec la lutte contre la machine à expulser, et dédiant un coucou spécial aux entaulés Dan, Olivier, Bruno et François.

Plus d'infos ici : http://juralibertaire.over-blog.com/article-liberte-65578158.html

LIBERTE POUR TOUTES ET TOUS"

http://nantes.indymedia.org/article/22833

Saint-Brieuc (22) : Le local de l'UMP vandalisé pour la troisième fois !

"«Je suis scandalisé. Il y a des gens qui ont une drôle de conception de la démocratie à Saint-Brieuc. Ce n'est pas possible de se défouler en envoyant un pavé dans la vitrine de l'UMP.» Grosse colère, hier matin, du député européen Alain Cadec, après avoir découvert un nouvel acte de vandalisme commis contre les locaux de son parti.



«C'est la troisième fois en un peu plus d'un an. Il y a aujourd'hui une haine du président de la République qui est complètement disproportionnée. Je ne comprends pas, d'autant plus que nous recevons tout le monde ici. Nous avons eu des gens de Sud, de FO et de la CFDT», poursuit Alain Cadec. Une plainte au commissariat a été déposée, hier matin."

Le télégramme

dimanche 23 janvier 2011

Procès d'une compagnonne anarchiste de Gand pour attaque d'un comico mercredi 26 janvier

"Procès d'une compagnonne anarchiste de Gand, accusée d'attaque contre un commissariat de police.

Ce mercredi 26 janvier à 9h au palais de Justice à Gand: Opgeëistenlaan 401, Gand

A Gand, la nuit de 9 à 10 mai a été une nuit d'actes de résistance modestes, mais passionés : les vitres du commissariat de Gentbrugge ont été cassées, des tags laissés sur ce commissariat, sur le bâtiment Moyson du syndicat socialiste et sur des banques ainsi qu'une attaque incendiaire contre le commissariat de Meulestede. Dans le quartier de Dampoort, à 4 kilomètres du commissariat de Gentbrugge et plus d'une demi-heure après les faits, un patrouille de police a remarquée la présence d'une personne et l'a arrêtée.

La personne en question est connu comme étant anarchiste et squatteur. Malgré l'absence de preuves, la « procédure standard » : contrôle (empreintes digitales, photos), humiliations, vexations (comme par exemple les pneus dégonflés du vélo de notre compagnonne). La compagnonne a refusé de faire une déclaration. Le lendemain, deux perquisitions ont eu lieu : chez les parents de la compagnonne et dans sa chambre d'étudiant. Après 17 heures, la compagnonne a été finalement relâchée.
Lors des perquisitions, la police a surtout confisqué des tracts et de livres anarchistes, des notes et un ordinateur. La police était spéciallement interessée par des mails de réunions, des adresses email d'autres anarchistes, des sites visités et des recherches faits sur internet.

L'Etat a donc saisi l'arrestation comme prétexte pour disséquer un peu le mouvement anarchiste et pour paralyser par la peur (en combinaison avec la répression en général) les anarchistes. Ça ne nous étonne point : au quotidien, des gens sont humiliés, volés, enfermés, terrorisés parce qu'ils ne peuvent ou ne veulent pas respecter les règles de ce système. Parce qu'ils refusent de se laisser voler le résultat de leur labeur par les patrons, et vont chercher l'argent là où elle se trouve en abondance. Des manifs sont matraquées, après avoir fiché tout le monde.

Ces actes toujours plus dégoutants deviennent effectivement toujours moins surprenants. Pourquoi enfreindre les règles, si on sait que la prison nous attend ? Simplement parce que nous considérons cette société déjà comme une prison. Aller à l'école pour apprendre à penser ce que dit le professeur, pour apprendre à obéir. Préparation pour l'après : pour que nous irions travailler sans nous plaindre (ou en se plaignant un peu : vive la liberté d'expression !). Pour aller consommer, car là, on est libre à le faire (vive le marché libre !). Pour correspondre aux normes sociales, devenir des contrôleurs les uns des autres, sous peine d'exclusion sociale. Beaucoup essayent de se tromper ou de tromper d'autres « qu'il n'est pas aussi mauvais ici ». Mais ceux qui ne bougent pas, ne peuvent pas sentir leurs chaînes. Ou ils essayent de ne pas les sentir, en fuyant le monde. Par la drogue, ou par le monde virtuel de jeux vidéo ou de facebook. Où le vrai monde devient une excursion, à rapporter dans celui virtuel. Beaucoup sont déprimés, car ils n'arrivent plus à se tromper que tout va bien. Ils restent au lit, n'arrivent plus à sortir de leur chambre, comme dans une cellule. Pour quelle raison est-ce qu'ils se lèveraient ?

Il y a beaucoup à faire. Tu n'es pas seul, beaucoup se sont insurgés avant toi, beaucoup s'insurgent maintenant, de mille manières. Il n'est pas impossible de briser le pouvoir, on y est arrivé avant, on peut y arriver maintenant. S'insurger, c'est déjà une victoire en soi, on goûte la liberté après tant d'années de monotonie. Quand ne pas se réveiller est devenu la seule étincelle de la vie, souviens-toi, il y a une guerre à livrer !

Le procès se déroulera mercredi 26 janvier, à 9h, audans le nouveau palais de Justice, salle 3.5"

http://bxl.indymedia.org/articles/923

Répression en France contre celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser

" En France, plusieurs personnes sont actuellement en prison pour leur participation aux luttes contre la machine à expulser et pour des actions de solidarité avec les sans-papiers.



Ainsi, Bruno, déjà incarcéré une première fois en 2008 pour avoir transporté des fumigènes à une manifestation devant le centre de rétention de Vincennes où les retenus se mutinaient, a été réincarcéré pour les mêmes motifs fin décembre 2010.



La semaine dernière, ce sont trois personnes, Dan, Olivier et Camille, déjà arrêtées le 15 février 2010 dans le cadre d'une instruction pour des actions de solidarité avec les sans-papiers accusés d'avoir incendié le centre de rétention de Vincennes, qui ont été emprisonnées.



Il y a deux jours, c'est au tour de François d'avoir été raflé au coin d'une rue, mis en examen et incarcéré pour des actions menées dans le cadre de la lutte contre la machine à expulser et pendant le procès de l'incendie de Vincennes.



Dans la même intention qui les font placer l'immigration clandestine au premier rang des fléaux à combattre, multipliant les rencontres internationales pour intensifier la lutte contre ce qui serait selon eux une même menace «l'immigration clandestine et le terrorisme», les États européens tendent à transformer les luttes de solidarité avec les sans-papiers et contre les politiques de gestion des flux migratoires en «associations de malfaiteurs» ou «bandes organisées» ou autres catégories médiatico-policières telles que «mouvance anarcho-autonome» qui feraient planer des menaces terroristes. Rappellons tout de même que lorsqu'on parle de politique d'immigration, il y a effectivement des milliers de morts. Si ces milliers de personnes sont mortes, en essayant de franchir des mers, des fleuves, des déserts, des montagnes, des postes de contrôle ou des murs, c'est parce qu'il y a des frontières, des lois et des décrets administratifs qui les empêchent de circuler librement.



Contre les rafles, les expulsions, l'enfermement, l'exploitation et les politiques de surveillance et de contrôle qui nous oppressent toutes et tous, la lutte et la solidarité doivent continuer !



Liste Migreurop, 23 janvier. "

[Tract] Liberté !

"Liberté !

Ces dernières semaines, en Algérie et en Tunisie, des milliers et des milliers d'individus sont sortis dans la rue pour crier leur rage et leur révolte contre les conditions de vie qui leur étaient imposées, provoquant en retour des dizaines de morts parmi les insurgé(e)s. Aujourd'hui que la démocratie est censée avoir gagnée à Tunis, les mêmes flics assassins sont censés défendre la « liberté » chèrement gagnée par le départ de Ben Ali. Mais voulait il dire cela, le retour à la normale, sous l'égide de chefs plus démocratiques, ce cri de « Liberté », époumoné par des milliers de révoltés ?
La Liberté, c'est pour s'être battu pour elle, et avoir apposé sur un mur « Algérie, Tunisie, Vive l'insurrection » et « Vive l'Anarchie » (la Liberté complète, l'absence totale d'autorité) que Camille, Dan et Olivier ont été arrêtés puis mis en prison le vendredi 14 janvier. Le rêve qu'ils portent au cœur, et qui porte ce si doux nom de « Liberté » semble décidément trop grand pour ceux qui gèrent ce monde de flics. Camille est finalement sortie le mercredi 19 dernier, et assignée à résidence.
Vendredi 21 dernier, il y a également eu l'incarcération de François, à qui l'on reprocherait de s'être investi dans la lutte en solidarité avec les inculpés de l'incendie du centre de rétention de Vincennes, prison pour étrangers qui avait brûlée en juin 2008 et qui avait retrouvée alors l'état qui devrait être celui de toute prison : celui de cendres. L'un des slogans de cette lutte était : Liberté pour tous, avec ou sans papiers.
En effet, ce n'est pas parce qu'on est pas en taule ou en centre de rétention que l'on est libre : Du turbin qui nous enchaîne pour pouvoir survivre à nos habitations carcérales, des flics qui nous empêchent de vivre aux psys qui veulent nous faire rentrer dans leur moule, des profs qui dressent et humilient les mômes à tous les rapports viciés qui régissent nos vies, non, nous ne sommes pas libres, même dehors.
Nous pourrions vivre libres, de Paris à Tunis, de Tijuana à Séoul.
Saisir notre vie sans personne pour nous juger, nous rabaisser, nous arrêter, nous classifier, nous ficher, nous élever, nous éliminer.
Et si la répression frappe dur, à différents niveaux, d'un coté et de l'autre de la Méditerranée (taule et balles réelles), cela ne doit pas empêcher de nous écrier :

Liberté pour toutes et tous, de chaque coin de la Terre, avec ou sans papiers !"

http://nantes.indymedia.org/article/22813


Mi décembre : Attaque contre un vivisecteur près de Lyon (Chasse sur Rhône)

"Une nuit, notre team de 6, 2 sentinelles, 4 exécutants, a placé 2 dispositifs incendiaires (bouteilles de gaz) dans le département exécutif de BIOMATECH (vivisecteurs).
5 repérages furent nécessaires pour cette action en honneur à Costa, Billy et Silvia.
BIOMATECH, basé en France, massacre des milliers de chiens, lapins, moutons, cochons, poneys…
Nous n’allons pas les laisser perpétrer leurs crimes et laisser faire le projet d’extension de ce centre de torture.
ARM”"

http://laterredabord.fr/?p=8323

http://www.directaction.info/news_jan21_11.htm

vendredi 21 janvier 2011

Cagliari (Sardaigne) : peinture rouge et tags contre la Croix Rouge

""Cagliari, il y a quelques jours ont été lancés des oeufs de peinture rouge contre le local de la Croix Rouge, et ont été laissés les tags suivants : Croix Rouge complice des tortures dans les centres de rétention, CRI (Croix Rouge internationale) assasins.

Feu aux centres de rétention
liberté pour tous/tes"

Traduit de l’italien de informa-azione, Ven, 21/01/2011 - 11:36"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3859

Bologne : attaque incendiaire contre le Medef local

"Bologne, 20 janvier 2011 - Le parquet s’agite sur l’incendie volontaire de cette nuit survenu dans la cour du siège de Unindustria (Medef italien), via Serlio à Bologne, où deux véhicules ont été incendiés (et une troisième serait touchée). Une enquete a été ouverte, qui s’oriente vers une dégradation suivie d’un incendie.

L’attention des enqueteurs, pour le moment, se concentre sur le tag "Lutte dure, non au chantage", retrouvé dans la cour où a été appliqué l’incendie.

traduit de l’italien d’un journal local reproduit sur informa-azione, Ven, 21/01/2011 - 00:54"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3860

Paris: Lutte contre la machine à expulser : un camarade incarcéré vendredi 21 janvier 2011

"Dans le cadre des instructions en cours au sujet de la campagne de solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes et contre la machine à expulser, François a été arrêté mercredi soir (19/01).

Après une garde à vue à la brigade criminelle (36 quai des Orfèvres) il a été présenté devant la juge d’instruction Simon qui a demandé son incarcération. Il est mis en examen pour dégradation en réunion et a été incarcéré jeudi soir (20/01) à Fleury-Mérogis. Autour du procès des inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en janvier 2010, de nombreuses actions de solidarité ont eu lieu, qui furent l’occasion de mettre en cause les différentes entreprises qui participent à l’exploitation, l’enfermement et l’expulsion des sans-papiers :

http://grenoble.indymedia.org/2009-...

http://paris.indymedia.org/spip.php...

http://juralibertaire.over-blog.com...

Depuis, plusieurs personnes ont été arrêtées, perquisitionnées, mises en garde à vue, mises en examen. Certaines pour des collages d’affiches, d’autres pour des sabotages de distributeurs de banques qui dénoncent les sans-papiers, ou encore pour des occupation d’agence ou boutique telles que Bouygues, Air France, ...

Plus de précision bientôt.

LIBERTE POUR TOUS AVEC OU SANS PAPIERS ! "

http://nantes.indymedia.org/article/22801

jeudi 20 janvier 2011

Camille est sortie

"Paris : 3 compagnons en taule 19 janvier 22:22

Camille est sortie.



Paris : 3 compagnons en taule 20 janvier 08:58

Camille est sortie suite a décision du jld hier 19 en attendant l’appel concernant l’incarcération qui aura lieu d’ici 20 jours_ Elle ne sort pas "libre" mais sous contrôle judiciaire strict. Dan et Olivier sont encore enfermés. liberté !"

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5218

mercredi 19 janvier 2011

Edito de Hors service numéro 12

"Téléchargez ici le numéro 12 de Hors Service en PDF.

Intempéries et misère hivernale. Ça me fait penser aux personnes sans abris dans la rue qui meurent de froid ou n'y échappent que de justesse. Ou encore a ces hangars sans chauffage où des personnes sont entassées dans l'humidité. Et bien, selon les médias belges, j'aurais tort. La misère hivernale, ce serait passer une heure de plus bloqué dans les embouteillages et se demander si ce serait mieux d'acheter des pneus contact, ou pas. Ce seraient les passagers aériens qui doivent passer une nuit à l'aéroport. Indignés du fait qu'il n'y a pas de chambre d'hôtel prévues. Cependant, la “crise” de l'asile perdure. Des personnes, souvent sans papiers, sont expulsées des bâtiments où ils cherchaient un abri. Avec un peu de “chance”, il y aura encore une place dans la cave d'une gare ou dans des camps (militaires ou autres). Avec un peu moins de chance, ce sera le centre fermé ou la déportation. Et ne mettons surtout pas des chambre d'hôtel (en réalité d'ailleurs souvent des taudis loués par des types maffieux) à leur disposition. Ce serait donner un “faux signal”. Car ils essaient de nous vendre que la solution pour la situation misérable des sans papiers ici, c'est qu'ils restent dans la situation misérable qu'ils essaient de fuir. Un jeux de surenchère de quel pays a le plus de misère à offrir. C'est pour cela qu'ils mettent sur pied des campagnes à l'étranger qui doivent montrer que la Belgique n'est pas le paradis. Entretemps, pour les médias d'ici, la détresse des embouteillages démeure la plus grande catastrophe nationale. "

http://journalhorsservice.blogspot.com/search/label/Num%C3%A9ro%2012

mardi 18 janvier 2011

Projection du film "De Bruit et de fureur" au Rémouleur le 23 janvier à 18h

"Projection du film "De Bruit et de fureur" au Rémouleur le 23 janvier à 18h

De Bruit et De FureuR, fiction de Jean-Claude Brisseau (1988).

Bagnolet ou la banlieue des années 1980. Celle de la violence, de l’exclusion, de la solitude, des bandes de jeunes, et de la misère sociale... Rencontre de deux adolescents entre rêve et réalité...

Apportez à manger et à boire !

LE REMOULEUR 106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni) leremouleur@riseup.net

Le rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que, nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée..

Permanences les lundi et mercredi de 16h à 20h, et le samedi de 12h à 17h. Le local contient une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition. Chacun peut amener des tracts, des affiches, des bouquins, des films..."

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5276

Emeutes d’octobre : trois jeunes libertaires jugés aujourd’hui à Lyon

"Emeutes d’octobre : trois jeunes jugés aujourd’hui à Lyon

Le Progres, 18.01.2011 02h01

Pour les groupuscules d’extrême-gauche, ce sont des « compagnons libertaires et antifascistes ». Pour la mère de l’un des trois jeunes qui va comparaître aujourd’hui au tribunal correctionnel de Lyon, il s’agit simplement d’un étudiant tranquille, peut-être un peu plus engagé que la moyenne. Mais c’est surtout son fils. Ces trois Lyonnais sont poursuivis par la justice dans le cadre des événements du mois d’octobre à Lyon qui avaient enflammé la ville. On ne leur reproche pas des tirs de projectiles ou des dégradations comme cela a été souvent le cas pour les autres jeunes jugés en comparution immédiate, mais le fait d’avoir « participé à un attroupement armé ». Le vendredi 22 octobre, des manifestants se dirigent vers Perrache pour soutenir des cheminots piquets de grève. Ce même 22 octobre où se sont produits dans le quartier d’Ainay, des affrontements violents entre mouvances d’extrême-droite et anarchistes.

A Perrache, les policiers arrêtent huit jeunes considérés comme « anarcho-libertaires ». Parmi eux, Benoît (1), 21 ans, étudiant. "Les policiers ont déclaré avoir trouvé des bâtons mais ils ont été ramassés sur place et personne ne s’en est servi" affirme un membre de la Coordination des Groupes Anarchistes(CGA)

« Mon fils ne milite dans aucun groupe, plaide Laura, sa mère, bouleversée à l’idée que son enfant passe devant un tribunal. Nous l’avons élevé comme un citoyen du monde, dans le respect des droits de l’homme. Il est très calme, végétarien depuis 10 ans et pacifiste. Lui dans une ‘bande armée’, non, c’est de la pure invention. Cet après-midi-là, il manifestait, c’est tout. On a juste trouvé sur lui un sac à dos avec deux tringles à rideaux en alu ». Placé en garde à vue, le fils retrouvera sa mère le samedi soir, fatigué, amaigri et essoufflé : « Il est asthmatique, et n’a pu prendre son médicament que je lui avais apporté. Il n’a pris qu’un verre de jus d’orange et des biscuits. » Depuis Benoît a repris ses études et a passé ses examens mais il n’est plus le même, avoue Laura. L’étudiant pacifiste s’est mué en » rebelle » : « Il a un rejet viscéral de l’uniforme, il porte l’injustice en lui. » Sa mère se rendra cet après-midi au palais de justice pour soutenir son fils.Un appel au rassemblement devant le TGI a été lancé par la CGA tandis que le collectif du 21 octobre regroupant une quarantaine d’organisations, dénonce dans un communiqué « l’acharnement d’une justice d’exception ».

(1) Prénom d’emprunt

3 mois de prison avec sursis requis à l’encontre de 3 jeunes

Lyon Mag, 18-01-2011

3 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de trois jeunes appartenant à la mouvance anarchiste. Ils étaient jugés mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Lyon pour leur participation présumée aux émeutes du mois d’octobre dans le centre-ville en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Le jugement a été mis en délibéré au 24 février."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3851

Appel du Front de Libération des Murs !



" Au fat cap comme au posca ! Tous à vos aérosols ! Tous à vos bombes ! Défoncez-nous !
Liberté pour tous les prisonniers. Solidarité avec les révoltés de tous les pays.

Mardi 18 janvier 2011,

Nous, murs de tous les pays, en brique rouge ou en béton armé, appelons, à venir, à coup de peinture et de colle, nous redécorer, nous tapisser, nous défoncer !

Comme nos collègues fumigènes en mars 2008, nous voilà, à notre tour, stigmatisés et réprimés par cette brave Brigade criminelle de Paris. En 2008, plusieurs personnes s’étaient faites poursuivre (sous instruction antiterroriste déjà) et emprisonnées pour avoir voulu amener des camarades fumigènes à une manifestation devant le centre de rétention de Vincennes. L’une d’entre-elles, Bruno, est à nouveau en détention préventive à la prison de Fresnes pour cela, depuis le mois de décembre 2010. A l’époque, en mars 2008, le Front de libération des fumigènes avait lancé un brûlant appel international « Faites-nous flamber ! Faites-nous briller ! », qui, il faut le dire, avait été bien suivi par nombre de manifestants et d’enragés...

Quelques derniers événements nous ont fait dire à nous, murs de tous les pays, en vulgaire parpaing ou en pierre de taille, qu’il était grand temps de lancer un appel international à tous les révoltés, les exploités et autres enragés à ne pas céder à la pression policière et de continuer à nous recouvrir de toutes sortes de tags vindicatifs, de graffs subversifs et d’affiches iconoclastes. Nous ne supporterions de rester blancs, gris, ou dédiés au capital. Samedi dernier, le 15 janvier, nous apprenions que Dan, Olivier, et Camille, étaient arrêtés par la flicaille pour tags (« Algérie – Tunisie / Insurrection », « Vive l’anarchie »), confiés aux charlots de la Brigade Criminelle pour de multiples interrogatoires, puis mis en taule le temps d’une instruction pour... TAGS ! Rappelons que l’un des trois était déjà mis en examen depuis juin dernier car il était suspecté par les mêmes Sherlock Holmes du 36 quai des Orfèvres d’avoir acheter de la COLLE (qui aurait servi à nous recouvrir d’affiches de solidarité aux inculpés de Vincennes ! Aaah, quand la Crim’ sniffe la colle !) Voilà, nous en sommes là ! Non seulement plusieurs personnes se retrouvent derrière les barreaux pour avoir voulu exprimer leur solidarité, mais ces bouffons de la Brigade Criminelle voudraient en plus nous réduire au silence et empêcher les incontrôlés de nous redonner autant de couleurs que l’on peut en donner aux idées émancipatrices.

Alors, nous, murs de tous les pays, de tous commerces et de toutes institutions, appelons à venir rapidement nous recouvrir de tags courts et brutaux (« Crève les keufs ! » en est un parfait et réjouissant exemple) ou évidemment de ceux, plus élaborés, plus ciblés, plus longs, imaginatifs et poétiques. Avec du rouge véner, du rose fluo, du vert pomme et du bleu ciel, ou encore du noir de rage... Au fat cap comme au posca ! Tous à vos aérosols ! Tous à vos bombes ! N’oubliez pas non plus les seaux de colle sans grumeaux et les belles affiches contre le capital et son État, bien collées dans les coins !

Pour autant, comme nous en ont fait part nos camarades murs de prisons, il va sans dire que rien ne ferait tant plaisir que voir certains d’entre-nous disparaître réellement sous les coups de butoirs de la révolte. Ainsi, la FÉDÉRATION BÉTON ARMÉ DES MURS DE PRISONS, DE CENTRES DE RÉTENTION, HÔPITAUX PSYCHIATRIQUES, DE COMMISSARIATS ET CASERNES, ainsi que l’ASSOCIATION DES MURS D’USINES ET DE BUREAUX, D’ÉCOLES, DES BANQUES ET DES MULTIPLES ADMINISTRATIONS A LA CON, appellent à leur destruction pure et simple. Pour un monde sans État ni frontières, sans exploitation ni domination...

Au fat cap comme au posca ! Tous à vos aérosols ! Tous à vos bombes ! Défoncez-nous !
Liberté pour tous les prisonniers. Solidarité avec les révoltés de tous les pays.

Le Front de Libération des Murs.

Appel co-signé par :
Le Front de Libération de Fumigènes (FLF), L’Internationale Pétaradante (IP), le Groupe des Furieuses Banderoles (GFB), la Fédération des Clous Tordus (FCT), les collectifs Saines Occupations et Occup’n’Trash, l’Association des Serrures Engluées (ASE), l’Association Internationale des Caillasses sur les Flics (AICF), le Mouvement pour les Manifs Sauvages (MMS)...

... à faire tourner"

http://nantes.indymedia.org/article/22765


[paris] Tagomanie solidaire

Dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 des dizaines de tag ont recouverts les murs de la place des fêtes ainsi que ceux autour de la rue fessart, "Alger-Tunis.Insurrection" "Ni dictature. Ni démocratie. A bas tous les états" "la répression et leurs politiciens n'arrêteront pas nos révoltes
Solidarité avec les révoltés du maghreb.
Spéciale dédicace à Olivier, Camille et Dan

Ps: on rigole déjà à l'idée d'imaginer les flics de la crim' faire consciencieusement leur sale boulot sur ces tags. Et c'est pas fini...

deux autres articles

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5218 "Paris: 3 compagnons en taule"

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5249 "Solidarité avec les insurgés du Maghreb et d’ailleurs"

Qui sont les terroristes ?

lundi 17 janvier 2011

Incendie au Tribunal Fédérale de Bellinzone (Suisse)

"tiré de ticinonews.ch et traduit

Il s'agit sûrement d'un incendie volontaire. Des écrites revendiquant le fait ont apparu sur les murs du tribunal.

La nuit passé, vers 2h du matin, un incendie intentionnel et d'origine anarchiste a éclaté à l'entrée de l'édifice ou se trouve le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone. Les pompiers ont rapidement éteint l'incendie et il n'y a pas eu de blessées.

Deux femmes qui travaillent à l'étage ont pu laisser l'immeuble indemnes, indique un communiqué de la police cantonale tessinoise.

Les auteurs de l'acte criminel ont laissé des écrites de caractère anarchiste sur le mur de l'édifice. « Feu aux tribunaux. Abattons l'état » et « Solidarité au camarades de la conspiration des celluels de feu et complicité dans la lutte» on peut lire sur des photos publiés sur le site de la radio-télévision suisse (RSI).

Le feu a endommagé la porte de entrée principale et les alentours. L'édifice est aussi le siège de la direction régionale de Swisscom."

http://switzerland.indymedia.org/fr/2011/01/79671.shtml

Banderoles


Banderole affichée lors d'une manif à Genève.

Traduction d'un tract qui circule en Flandre en ce moment



"A quelles catégories ci-dessous appartenez-vous? (Biffez les mentions inutiles)



Légal/ Illégal

Pauvre/ Riche

Sans emploi / Travailleur

Jeune scolarisé / Brosseur

Citoyen consciencieux / Criminel



Il y en a des personnes qui refusent de se faire diviser par ces termes !

Qui refusent de se faire imposer un rôle qu’elles n’ont pas choisi.

Qui refusent de catégoriser des personnes en légales ou illégales, sur base de papiers.

Qui refusent de participer à un jeu économique pour l’appât du gain… Qui ne veulent pas gaspiller leurs vies enchaînés par un patron ou un directeur, mais qui veulent savourer la liberté. La liberté que ce monde ne connaît pas encore, malheureusement. Certains de nous n’ont que trop envie de raser les murs des prisons, laisser derrière nous les structures et les normes en place, pour accueillir cette liberté inconnue dans nos vies.

Nous ressentons une haine intense quand, encore une fois, de nouvelles prisons (concrètes) sont construites pour les ‘criminels’ et les ‘illégaux’ parmi nous. Le cœur gros et plein de rancœur, quand les flics ont à nouveau abattu quelqu’un. Dégoûtés quand les banques emportent des milliards d’euros de subsides dans leur insatiable avidité de profit. Irrités, quand l’ONEM et Actiris chassent ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas vendre leurs corps à l’esclavage salarial. Pleins d’incompréhension, quand des quartiers entiers sont rasés pour le prochain projet prestigieux de la ville ou des agents immobiliers. Triste, quand un sale huissier vient mettre à sac la maison d’un pauvre, parce qu’il ou elle ne peut plus payer les montants imposés, quand le prochain sans-abri meurt parce que les bâtiments vides doivent rester vide. Fâchés, quand les humains, comme les animaux, sont vendus au marché comme des biens de consommation et quand notre habitat est détruit par des multinationales et autres avides de profit.

Ces individus voient l’absurdité répugnante, qui maintient cette société telle qu’elle est, et qui détruit tout ce qui est humain en nous, et refusent d’y prendre part.

Ils représentent un danger pour l’Etat qui veut maintenir son existence coûte que coûte. Un danger, dans le sens où ils reconnaissent l’Etat comme le vrai ennemi et ne veulent pas participer à un monde de jalousie, de venin et d’aversion pour tout ce qui est différent. Où des personnes deviennent elles-mêmes des contrôleurs dans cette grande prison ! Si tout continue à suivre son cours ‘normal’, nous finirons dans une société où chacun est à la fois prisonnier et contrôleur des autres. Mais certaines personnes ne veulent pas que ce cours ‘normal’ continue. Elles ne se sont pas retournées contre leurs co-détenus, mais ont reconnu les vrais matons ! La pacification sociale ne l’a pas remporté et ils ont troublé la paix sociale. Ils ont montré du doigt l’ennemi, avec un tag par-ci et un allume-feu par-là.

Pour cela ils sont poursuivis par un système sans merci. Un système qui voit une menace dans les gens qui, en dehors des livres d’école et de l’œil divin des profs, osent remettre les choses en question, et qui veut, par conséquent, les enfermer dans leurs geôles.

Nous nous foutons du fait que ce système, que nous ne reconnaissons pas, juge ces personnes coupables ou innocents. C’est aussi pour cela que nous exprimons ces mots de solidarité avec ceux qui se battent contre le pouvoir et l’exploitation !

Nous comprenons très bien pourquoi des personnes se révoltent contre cette réalité écoeurante. Il nous est impossible d’accepter cette réalité, et c’est à nous d’y faire quelque chose ! Une chose est sûre : cet ardent désir de liberté ne sera pas apaisé de si tôt…

Mais les possibilités sont infinies !

Des anarchistes"

http://bxl.indymedia.org/articles/879

Manif contre l'enfermement à besançon le 19 janvier

Paris, Montreuil, Bagnolet : tags en solidarité

"Hier soir, des dizaines de murs et de trottoirs ont été tagués à Paris, Bagnolet et Montreuil :

’’SOLIDARITE AVEC LES REVOLTES AU MAGRHEB’’

’’DICTATURE OU DEMOCRATIE, LE CAPITAL S’ENGRAISSE’’

’’TUNISIE ALGERIE … BOUM !’’

’’LE PILLAGE DES RICHES, C’EST LA LUTTE DES CLASSES’’

’’AU MAGHREB COMMME AILLEURS, VIVE L’INSURRECTION’’

’’DICTATURE OU DEMOCRATIE, A BAS TOUS LES ETATS’’

’’A BAS TOUS LES POUVOIRS’’

’’EN FRANCE COMME AU MAGHREB POUVOIR ASSASSIN’’

’’PROPAGEONS LA REVOLTE !’’

’’La révolution c’est le renversement d’un régime, mais aussi le bouleversement des rapports sociaux.’’

Il y a quelques jours, trois camarades ont été arrêtés pour des tags (’’Tunisie Algérie / Insurrection’’ et ’’Vive l’anarchie’’) puis ils ont été incarcérés. Deux d’entre eux étaient déjà sous contrôle judiciaire, accusés d’actes de solidarité avec les révoltés du centre de rétention de Vincennes et contre la machine à expulser.

La prison suite à des tags traduit bien la volonté d’intimider et de réprimer toujours plus tous ceux qui luttent en dehors des espaces autorisés et encadrés par les organisations syndicales et les partis. C’est avec d’autant plus de détermination que nous avons tagué les murs gris de notre solidarité avec les insurgés du Maghreb et d’ailleurs."

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5249

Tentative d'évasion à Fresnes : les gardiens tirent sur un détenu

"Un détenu d’une trentaine d’années, Moussa Diarra, 27 ans, a tenté de s’évader ce lundi matin vers 9 h 30 de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). L’homme s’est réfugié sur le toit, et les surveillants ont ouvert le feu sur lui à une reprise. Il est blessé à une cheville. Les secours sont sur place.

Ce détenu particulièrement signalé (DPS), à la suite de plusieurs tentatives d’évasion, a profité d’une visite à l’hôpital pour tenter de prendre la fuite.


Condamné pour vols aggravés, séquestration et enlèvement, il était libérable en mai 2017. Après sa spectaculaire évasion du tribunal de Bobigny, le 6 avril dernier, il avait été interpellé le 19 août dans un bar de Sannois Val d'Oise)."

Le Parisien.

samedi 15 janvier 2011

Paris : 3 compagnons en taule

"Dans la nuit de mercredi à jeudi (12-13/01/2011) à Paris, Dan, Olivier et Camille se sont fait arrêter à Belleville pour des tags « Algérie – Tunisie / Insurrection », « Vive l’anarchie »… Après un début de garde à vue dans le commissariat du XXe arrondissement, les flics de la crim du 36 quai des orfèvres se sont emparés de l’affaire et les ont transférés dans leurs locaux. Ils ont ensuite été déférés au parquet et après un passage devant le juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention, ils ont été envoyés en prison ce vendredi.

Plusieurs éléments ont certainement dû jouer dans cette décision de les mettre en « détention préventive » : tous les trois ont été associés à différents niveaux (simple garde à vue ou mise en examen) à des actes de solidarité avec les inculpés de Vincennes (ballades, occupations, sabotages de distributeurs de billets…), actes qui furent attribués à l’un des épouvantails du pouvoir, la mouvance « anarcho-autonome », et qui visaient la machine à expulser dans une perspective claire : un monde sans frontière, ni enfermement, sans Etat, ni exploitation, cherchant à se débarrasser de toute domination qu’elle soit « démocratique » ou non, et refusant donc toute logique institutionnelle.

Avant que d’aucun crie au scandale devant la disproportion de cette peine, qu’il se demande si le scandale ce n’est pas l’existence même de la prison, si ce n’est pas ce système quotidien de marchandage de vies qu’on appelle justice.

C’est vrai, ce ne sont que de simples tags. Cependant, il ne s’agit pas non plus d’un « délit d’opinion ». Ce que ces trois compagnons ont cette fois payé durement, c’est d’avoir porté et de porter encore des idées et les pratiques qui les accompagnent.
Sauf que ces idées ont elles aussi la vie dure.
Solidarité et liberté pour tous !

Pour leur écrire :

Maison d’arrêt de la Santé
Daniel SAYAG
N° d’écrou : 293 350
42 rue de la Santé
75 674 Paris cedex 14

Maison d’arrêt de la Santé
Olivier TOUSSAINT
N° d’écrou : 293 348
42 rue de la Santé
75 674 Paris cedex 14

[Camille a été libérée depuis]"

http://nantes.indymedia.org/article/22730

Manifestation anti-FN : heurts à Tours

"Plusieurs centaines de personnes, 1800 selon la police, 3000 selon les organisateurs, ont défilé dans le calme cet après-midi à Tours pour dénoncer les valeurs du Front National qui tient son congrès dans cette ville mais des incidents ont eu lieu en fin de cortège, selon un journaliste de l'AFP.

La dispersion de la manifestation a été accompagnée de nombreux tirs de grenades lacrymogènes, après qu'une poignée de manifestants dont certains cagoulés eurent lancé pavés, canettes, pétards et fumigènes en direction des forces de l'ordre repliées derrière des murs anti-émeutes.

Trois manifestants ont été interpellés. Malgré les consignes de dispersion, quelques dizaines de manifestants ont continué à faire face aux forces de police peu après 16H30.

Le cortège s'était ébranlé peu avant 15H00 en direction de la place Jean-Jaurès derrière une grande banderole proclamant "Ensemble contre l'extrême droite". Cette place centrale de Tours est située à quelques centaines de mètres du centre des congrès où s'est ouvert ce matin le congrès national du FN.

La manifestation était organisée par un collectif d'environ 25 associations, syndicats et partis de gauche. Les autorités, pour prévenir toute violence de la part de groupes extrémistes, avaient mis en place un impressionnant dispositif de sécurité, notamment autour du centre des congrès. Plusieurs centaines de CRS et gendarmes mobiles ont été appelés en renfort pour le week-end et les abords du centre des congrès ont été bouclés."

APF.

"Il a un système pileux qu'est quand même très particulier quant au type de marginalité"

Lien vers le film "Sainte Anne, hôpital psychiatrique".

http://hospitalisationsansconsentement.org/videos

Vu sur ce site très pratique et pas vraiment dans une optique de lutte, mais qui peut donner des informations intéressantes : http://hospitalisationsansconsentement.org/

Que crève l'enfermement.

vendredi 14 janvier 2011

Grèce : Arrestation de quatre personnes liées à un réseau radical anarchiste

"ATHENES - La police grecque a annoncé jeudi soir l'arrestation de quatre personnes, soupçonnées d'appartenir à un groupe radical anarchiste, dont certains membres présumés seront jugés à partir de lundi à Athènes.

Selon une source policière, les interpellations sont liées à l'enquête sur le groupe Conspiration des cellules de feu, qui a notamment revendiqué fin novembre une série d'envois de paquets piégés à des ambassades et dirigeants étrangers, blessant une personne.

Treize membres présumés de ce groupe comparaissent lundi dans un tribunal installé à l'intérieur de la prison de Korydallos à l'ouest d'Athènes, dans le premier procès pour "terrorisme" visant la nouvelle génération d'extrémistes grecs.

La police, qui avait fait état dans un premier temps de deux arrestations seulement, a annoncé que celles-ci rentraient dans le cadre "des enquêtes de la brigade anti-terroriste". Elle a ajouté que des perquisitions étaient en cours en début de soirée dans les quartiers athéniens de Pangrati et de Tavros, et que les recherches se poursuivaient.

Selon une source policière, des perquisitions étaient aussi menées à Salonique (nord), dans l'entourage de suspects arrêtés de la Conspiration, et près de Patras, dans le Péloponnèse.

La Conspiration, qui a émergé début 2008 avec un discours anarchisant, a revendiqué ou s'est vu attribuer des dizaines d'attentats, incendiaires puis à l'explosif, n'ayant pas fait de morts, visant magistrats, médias, décideurs et institutions économiques et politiques.

AFP"

Personne n'est illégal - Lyon, 13 janvier

"Le 13 janvier au matin, à l'heure ou des milliers de personnes partent au travail des personnes ont accroché une banderole au dessus de la rocade lyonnaise en solidarité avec les sans-papiers et tous les migrants. Voici leur communiqué :

Personne n'est illégal

Parce que le sort qui est réservé aux migrants et aux sans papiers nous écœure.

Parce que leurs passeports biométriques, leur espace Schengen et leurs transports toujours plus rapides ne nous font pas oublier que certains risquent leur vie en traversant des continents à pied, des océans en barque tout se en frayant un chemin entre les barbelés et patrouilles de police.

Parce que ceux qui ont réussi ne sont qu'une main d'œuvre corvéable à merci, à qui on réserve des boulots pourris.

Parce que le sort des sans-papiers nous éclaire sur la logique de ce monde infect.

Parce que leur démocratie c'est des flics armés dans les gares et les aéroports.

Parce que leur démocratie c'est la police aux frontières qui contrôle au faciès dans les transports.

Parce que leur démocratie c'est des rafles en pleine rue.

Parce que leur démocratie c'est prison, centre de rétention, expulsion en charter et bavure au Taser.

Parce que leur démocratie c'est LOPPSI II, leur fourre-tout sécuritaire qui criminalise (entre autres) vente à la sauvette, occupation de terrain, squat et retour de la double peine.

Parce que leur démocratie est, paraît-il pleine d'ennemis intérieur (racailles, rroms, islamistes) et autres déviants, qui sont autant de boucs-émissaires et de construction fictive qui permettent d'étendre la surveillance et le contrôle à l'ensemble de la population.

Parce qu'en Suisse la démocratie cautionne l'extrême-droite en approuvant par referendum la création de lois xénophobe.

Parce que dans leur démocratie mercantile où tout doit être rentable des entreprises se font même du fric en rentabilisant la taule et en expulsant des sans-papiers.

Parce que leur démocratie c'est un maire de gauche qui expulse en plein hiver soixante personnes (femmes, enfants, familles).

Parce que c'est cette même gauche qui a légalisé les CRA en 1981.

Parce que nous rêvons, nous qui en avons, de pouvoir brûler nos papiers dans une immense exaltation.

Jeudi 13 janvier 2011. "


http://juralibertaire.over-blog.com/article-personne-n-est-illegal-lyon-13-janvier-64910201.html

jeudi 13 janvier 2011

[Brochure] Marius Jacob - Souvenirs d'un révolté



« C'est alors que je comprit toute la puissance morale de ce préjugé. Se croire honnête parce qu'on est esclave ! C'est alors que je comprit aussi la force de ce frein contre la révolte : l'espoir d'une retraite. Allons, bourgeois ! Vous avez encore de beaux jours à régner sur le peuple ! Vous n'aurez rien à craindre tant que vos ignares victimes seront empoisonnés par l'espoir d'une retraite et par l'imbécillité de se croire honnêtes parce qu'ils crèvent de faim. »

http://apache-editions.blogspot.com/2011/01/alexandre-marius-jacob-souvenirs-dun.html


Zurich : Vitres d'un poste de police de quartier brisées

"Le mercredi matin 28 décembre, env. 12 vitres ont été brisées au poste de quartier Unterstrass à la Röslistrasse 100."

http://switzerland.indymedia.org/fr/2011/01/79488.shtml

Lyon : du son contre la prison

"Du son contre la prison est un festival co-organisé par Radio Canut et L'Envolée (collectif anticarcéral) qui se déroulera les 28 et 29 janvier 2011 à Lyon.
Un concert de rap enragé le vendredi 28 à 20H30 au grrnd zero (Vaise), avec Les Evadés, Singe des rues, E-ONE (ESKICIT), Skalpel et Akye.
Une rencontre / discussion sur la taule avec Laurent Jacqua et L'Envolée le samedi 29. Ces événements seront retransmis en direct sur plusieurs radios associatives afin que les prisonniers puissent les suivre.
Envie que ça nique la censure, que ça existe en dehors du bon vouloir de l'administration pénitentiaire et de son contrôle, envie de gueuler notre haine de ces putains de murs et notre solidarité aux prisonniers...

Le succès de cette tentative dépend de l'audience qu'elle aura dans les taules. N'hésitez pas à faire passer le mot dans les villes où le concert sera retransmis, à coller des affiches (téléchargeable dans le blog http://www.myspace.com/dusoncontrelaprison ) aux environs de la prison, à distribuer des tracts aux parloirs, à en parler à vos ami-e-s incarcérées, à vous en faire l'écho sur les radios locales.
Si vous voulez soutenir le projet, voici un lien pour télecharger un fly à destination des parloirs, pour chaque ville où le concert est retransmis.
http://dl.free.fr/iOpl1oBya

liste des radios qui retransmettent les événements et des prisons couvertes
LYON: Radio Canut - 102.2 FM
PRISONS: maison d'arrêt de Corbas, établissement pénitentiaire pour mineurs de Meyzieu
MARSEILLE: Radio Galère - 88.4 FM
PRISONS: maison d'arrêt des Beaumettes, maison d'arrêt de Tarascon, maison centrale d'Arles
PARIS: Radio Fréquence Paris Plurielle - 106.3 FM
PRISONS: maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, maison d'arrêt de Nanterre, maison d'arrêt de Fresnes, maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, maison d'arrêt de la Santé, maison d'arrêt de Villepinte, maison d'arrêt de Versailles, maison d'arrêt d'Osny, maison centrale de Poissy
SAINT-ÉTIENNE: Radio Dio - 89.5 FM
PRISON: maison d'arrêt de la Talaudière
SUD: Radio Zinzine
PRISON: maison d'arrêt de Luynes (88.1 FM), maison d'arrêt de Digne-les-Bains (95.6 FM), maison d'arrêt de Gap (106.3 FM)
TOULOUSE: Radio Canal Sud - 92.2 FM
PRISONS: maison d'arrêt de Seysses, centre de détention de Muret, maison d'arrêt de Montauban
+ CÉVENNES: Radio Escapades - 103.3 FM ou 104.1 FM
Cette radio ne couvre pas de prison et sa fréquence varie en fonction de la zone concernée (voir le site internet http://www.radioescapades.org)"

http://nantes.indymedia.org/article/22683

L’ambassade de Tunisie à Berne visée par une tentative d’attentatL’ambassade de Tunisie à Berne visée par une tentative d’attentat

"ats, 12 janvier 2011

L’ambassade de Tunisie à Berne a fait l’objet dans la nuit de mardi [11] à mercredi [12 janvier] d’une tentative d’attaque criminelle. Plusieurs départs de feu ont été provoqués par des inconnus peu après minuit et demi. Le feu ne s’est toutefois pas allumé et les dommages sont minimes, indique la police cantonale.

L’ambassade de Tunisie se trouve dans le quartier des représentations diplomatiques de Berne, à Kirchenfeld. Une enquête a été ouverte pour trouver les raisons et les responsables de ces violences. La police est aussi à la recherche de témoins, précise-t-elle dans un communiqué mercredi matin.

L’attentat est intervenu alors que des émeutes ont fait plus de 50 tués en Tunisie ces derniers jours, selon les syndicats tunisiens."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3844

Les (super) zaventures de Zozo-le-Skizo



mercredi 12 janvier 2011

[Paris] La Croix-Rouge visitée

"Dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 janvier, plusieurs antennes de la Croix-Rouge (rue des Couronnes, rue Haxo, rue de Romainville, rue Albert Thomas) ont été visitées, des tags aposés sur leurs façades, parmi lesquels "Feu aux C.R.A.", "Collabos", "Balances", "Liberté pour tous", "Bourreaux", "Les prisons en feu, la Croix-Rouge au milieu".

La maison de la Justice et du Droit, rue du Buisson-St-Louis, a elle aussi eu droit à ses petites décorations: "crève l'Etat", "Crame la taule", "Liberté pour tous", "Nique la justice", "Feu aux prisons".

Cette petite action a pour but de rappeler le rôle de la Croix-Rouge dans la bonne marche de la machine à expulser et à enfermer. Elle vise également à marquer la solidarité avec les personnes contre lesquelles la Croix-Rouge a porté plainte, n'appréciant guère que sa sale besogne soit rendue publique. Ces personnes passent en procès ce vendredi.
Enfin, cette action est dédiée à Bruno, en taule pour avoir participé à la lutte contre la machine à expulser.

Liberté pour tous, avec ou sans papiers.

Feu à toutes les prisons. "

http://nantes.indymedia.org/article/22709

Affiche en solidarité avec les révolté-e-s de Tunisie et d’Algérie


https://paris.indymedia.org/spip.php?article5136

Plus d'infos sur la situation ici

mardi 11 janvier 2011

De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued



"Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.

Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.

Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.

C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le temps.


Il faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups."

http://nantes.indymedia.org/article/22700

Des tags anarchistes et des abribus vandalisés à Besançon

"Macommune.info, lundi 10 janvier à 14h37

Depuis plusieurs semaines, une centaine de vitres d’abribus Ginko de Besançon sont la cible de vandales. Récemment, des graffitis contestant la publicité ont étés commis sur ces même abris bus, notamment le long de la rue de Dole. Or, le style de ces graffitis et la peinture rouge utilisée semble être la même que celle retrouvée dans le quartier de Planoise, où de très nombreux tags anarchistes sont visibles, et sont eux aussi contestataire mais visant plus globalement la société, l’État et les forces de l’ordre.

Difficile de ne pas faire le lien entre les deux affaires, pourtant la police n’a toujours pas trouver d’indices ou de témoignages. Mais les actes de vandalismes continuent encore, et c’est le monument au morts des Glacis qui fut récemment profané dans la nuit de samedi à dimanche, aussi par une bombe à peinture rouge... "

"Besançon : Monument aux morts profané

Est Républicain, 10/01/2011 02:01

Besançon. Un sanglot dans la voix, Louis Chevillard, président de l’Association franc-comtoise des anciens combattants et de l’association des anciens d’outre-mer, s’indigne : « Je ne demande qu’une chose, c’est qu’on respecte tous mes copains qui sont tombés en Algérie ou en Indochine. Ces tags sont lamentables. »

Dans la nuit de samedi à dimanche en effet, des inscriptions sont venues souiller le monument aux morts des Français d’outre-mer situé aux Glacis, à Besançon. L’œuvre de Georges Oudot, datant de 1975, a été profanée par deux types de propos. Les premiers relèvent d’une vision presque puérile assénant « La guerre, c’est de la merde » ou « À bas toutes les guerres ». Mais une autre allégation se révèle plus inquiétante, menaçante : « Anti-France vaincra ! »

« Comment accepter de tels propos », reprend Louis Chevillard. « Tous ces soldats tombés sont morts pour la France et donc, indirectement, pour notre liberté. Si les coupables sont pris, nous nous porterons partie civile. »

L’indignation est partagée par Jean-Marie Dame, vice-président et porte-drapeau de la Légion d’honneur à Besançon. « Ils ont tout badigeonné, sauf une stèle. Scandaleux. »

Reste à savoir qui a pu commettre un tel acte. Sur un tag, une lettre « A » a été entourée d’un cercle à la manière anarchiste. Le tag « Anti-France vaincra » fait référence à un texte éponyme prônant une lutte criminelle sans merci contre la société française. Ce texte est régulièrement mis en ligne sur les sites Internet libertaires. Yves-Michel Dahoui, adjoint d’astreinte ce week-end, estime cependant qu’il ne faut pas s’emballer. « S’agit-il de gamins turbulents ou de gens qui revendiquent une idéologie ? Tant qu’il n’y a pas d’enquête, il faut rester prudent. »

Dépôt de plainte ce matin

Effectivement, ce week-end également, quatre mineurs ont été arrêtés pour avoir commis des tags sur toute une rue du quartier de Bregille à Besançon, a-t-on appris du côté du parquet et du commissariat.

Une chose est sûre cependant. Une plainte pour dénoncer les tags sur le monument aux morts sera déposée dès ce matin par la ville de Besançon. « Et j’espère que ceux qui ont commis cet acte seront appréhendés et sanctionnés », annonce Jean-Louis Fousseret, particulièrement en colère. Le maire pense aux dégradations nombreuses qui ont été portées aux panneaux Decaux dernièrement. « Indéniablement, il y a en ville une bande de personnes irresponsables qui s’en prennent à la société et maintenant aux valeurs de la République. » De quoi susciter la révolte du premier magistrat. « D’un côté, ils s’en prennent à l’ordre établi, de l’autre, ils sont passés maîtres dans l’art de demander de l’aide. »

Pour Jean-Louis Fousseret, la profanation de ce week-end atteint un niveau inacceptable. « Il s’agit d’une insulte faite à la mémoire de personnes mortes parce qu’on les avait envoyées là-bas. Des soldats morts alors qu’ils n’avaient que 20 ans. »"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3834

dimanche 9 janvier 2011

[antiterrorisme] Quelques précisions sur l'arrestation de Bruno

"Nous publions quelques nouvelles informations concernant l'arrestation de Bruno à la suite du texte publié il y a deux semaines.

"Lundi 20 décembre 2010, Bruno a été arrêté à Paris.

Il est mis en examen dans l’"affaire des fumigènes" depuis janvier 2008 sous enquête antiterroriste, accusé de « transport et détention de produits incendiaires ou explosifs », en l’occurrence des fumigènes, alors qu’il allait à une manifestation devant le Centre de Rétention de Vincennes (voir Mauvaises Intentions).

Il avait été incarcéré pendant 4 mois et demi début 2008, puis avait choisi de se soustraire à son contrôle judiciaire depuis juillet 2008. Il était donc sous mandat d’arrêt.

Alors que l’instruction devait être close en cette fin 2010, il a été incarcéré ce mardi 21 décembre à la prison de Fresnes."

Bruno a été arrêté à Paris dans le métro suite à un contrôle d'identité, un de ces contrôles quotidiens de la police pour faire le tri entre ceux qui ont leurs papiers et ceux qui n'en ont pas.

Depuis les arrestations de janvier 2008, nous avons toujours tenté de parler de la répression au sein des luttes, et non de la penser comme un moment séparé. Et cela parce que la chaine répressive poursuit toujours le même objectif : arrêter par tous les moyens des actes d'insoumission, qu'ils soient individuels ou collectifs.

Pendant les trois dernières années, des actions de solidarités ont eu lieu dans différentes villes de France et d'ailleurs. Cette solidarité nous semble d'autant plus forte lorsqu'elle s'exprime non seulement avec des camarades de lutte, mais aussi et surtout avec les actes qui leur sont reprochés. N'oublions pas que face à la répression, l'expression de la solidarité n'appartient à personne et qu'elle peut être reliée de pleins de manières différentes à d'autres luttes pour tenter d'éviter les impasses des combats strictement antirépressifs.

Voici son numéro d'écrou à la prison de Fresnes si certains souhaitent lui écrire. Evidemment tous les courriers sont lus à la fois par le juge d'instruction et par les services pénitentiaires de Fresnes. Il faut donc faire attention au contenu des lettres.

BRUNO LAKMECHE

Numéro d'écrou 953738 – Division 3

Maison d'Arrêt de Fresnes

Allée des Thuyas

94261 Fresnes Cedex

Liberté pour tous !

La solidarité est une arme !

Des textes et analyses liés à cette affaire dans le dossier « Mauvaises Intentions » : http://infokiosques.net/spip.php?article597"

http://nantes.indymedia.org/article/22689

samedi 8 janvier 2011

Discussion - présentation autour du n°2 de Sans remède au Rémouleur ( Bagnolet)

"Mardi 11 janvier à 18h30 au Rémouleur

Pour la sortie du n°2 de la revue Sans-remède, présentation des articles et discussion sur l’enfermement psychiatrique.

Sans Remède n’est pas pathologiquement sérieux. Sans Remède est un journal sur le système psychiatrique, alimenté par des vécus, des confrontations et des points de vue, dans une perspective critique. Sans Remède ne voit pas de victimes dans les hôpitaux, mais des psychiatrisé-e-s. Nous sommes des individus avec leurs histoires, leurs aliénations, leurs souffrances, leurs plaisirs, leurs combats, jamais de symptômes. Sans Remède parle d’enfermements, du pouvoir psychiatrique et de ses effets, autant dans les murs qu’en dehors. Ce pouvoir n’est pas que le fait des médecins, il nous implique tous et toutes. Il requiert notre acceptation, de manière douce ou violente. Sans Remède ne propose pas de critiques constructives pour penser un nouvel enfermement psy- chiatrique. N’importe quel soutien apporté à l’autre ou rapport de soin devient critiquable dès qu’il s’institutionnalise. Il ne s’agit pas de réinventer l’hôpital ou un quelconque lieu de soin. Sans Remède ne laisse pas de tribune aux membres de l’institution psychiatrique, car d’autres moyens d’expression sont à leur disposition, au service de ce pouvoir. Face à la psychiatrie, et au monde qui va avec, il s’agit de travailler à sa destruction. Dans l’intervalle, il s’avère nécessaire de se défendre et de s’organiser. Sans Solution.

Pour lire le journal :http://sansremede.fr

le rémouleur 106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni) leremouleur@riseup.net

Le rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que, nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée..

Permanences les lundi et mercredi de 16h à 20h, et le samedi de 12h à 17h.

Le local contient une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition. Chacun peut amener des tracts, des affiches, des bouquins, des films...

Et aussi : programme de janvier 2011

10 janvier - 18h Pot d’ouverture du local...

23 janvier - 18h Projection de De bRuit et De FuReuR, fiction de Jean-Claude Brisseau (1988). Bagnolet ou la banlieue des années 1980. Celle de la violence, de l’exclusion, de la solitude, des bandes de jeunes, et de la misère sociale... Rencontre de deux adolescents entre rêve et réalité..."

http://paris.indymedia.org/spip.php?article5067