lundi 31 mai 2010

Guerre et Paix - A propos des émeutes de Villiers-le-Bel

" « Il faut bien que la vérité monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que des mensonges. »
Louise Michel, 1890.

25 novembre 2007, Villiers-le-Bel. Deux gamins sont tués par les flics, s’ensuivent plusieurs nuits d’émeutes durant lesquelles des dizaines et des dizaines de keufs sont attaqués directement et blessés, certains gravement. L’honneur de la police nationale est touché en plein cœur, mais leur déshonneur participe à notre bonheur. Trois mois plus tard, 1500 flics et journaflics débarquent sur place, bouclent la ville et arrêtent une trentaine de personnes sur la base de dénonciations anonymes et rémunérées par les keufs. Beaucoup payeront pour les désordres avec des peines de plusieurs années de prison ferme. Le 21 juin prochain, les quatre derniers inculpés passeront aux assises, accusés d’avoir tiré sur les flics. Ils croupissent déjà en taule depuis deux ans.

Nul besoin de faire appel à madame soleil pour savoir qu’ils sont condamnés d’avance par cette justice de classe pour laquelle désordre et révolte sont des crimes impardonnables. A travers elle, c’est toute la démocratie qui se venge des indésirables qu’elle ne parvient pas à gérer.
Une chose est sûre : il est simple, d’après ces quelques données, de choisir son camp avec clarté. Nous prenons le parti de la révolte, car nous n’attendons rien des institutions : ni le respect, ni la vérité, ni la justice.

Clairement, ces quelques nuits d’émeutes ont fissuré la paix sociale, comme en novembre 2005 ou en Grèce, c’est toute la colère et la frustration rentrées du quotidien qui explose au grand jour, c’est des bagnoles de flics qui crament, des flics pris pour cible à la chevrotine et au Molotov, des bâtiments officiels incendiés.

Où que nous soyons, laissons nous aussi éclater notre rage et prenons notre courage à deux mains, car ce qui nous détruit est partout, nos ennemis sont à notre portée. Cette paix sociale qui ne peux être imposée que par la violence de l’Etat est aussi forgée de notre propre résignation et de nos regards baissés face à l’arrogance de la canaille, celle des condés, juges, grands frères, pédagogues, petits chefs et directeurs de conscience en tout genre.

Le jeu en vaut la chandelle.
Ni justice, ni paix.
Que crèvent les balances, que la guerre sociale l’emporte.

[Tract trouvé dans les rues de Paris, Juin 2010.] "

Source et PDF : http://nantes.indymedia.org/article/20903

Kastelli (Crète) - Cocktail Molotov contre le terrain d'aviation militaire

"28/05 - Vers 1H05 du matin des inconnus ont jeté deux cocktails molotov sur la porte nord-est de l'aéroport. La réaction a été immédiate, la police étant alerté et mettant en place les mesures de sécurité autour de l'aéroport. Vingt minutes après, des inconnus coupent la barrière de grillage située à l'opposé de la porte attaquée, et mettent le feu au gazon bordant les pistes. Il est à noter que ces deux derniers mois un conflit violent oppose des habitants de la région à l'"opération Kallikrates".
L'unité a été bloquée pendant un vingtaine de jours par des habitants réagissant au projet Kallikrates, et le procureur a du intervenir pour les déloger

Trad. Angry news from around the world"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/kastelli-crete-cocktail-molotov-contre.html

Invitation à participer à une assemblée de lutte contre les centres fermés





http://www.cemab.be/news/2010/05/9472.php

México - Sabotage contre le métro et une camionette d'abattoir

"L'ALF (front de libération animale) revendique les actions suivantes:

- Le 12 mai: plusieurs wagons du métro Ferrero caillassés durant leur trajet entre deux stations; action dédiée au "saboteur du métro" Adrian Magdaleno González.

- 20 mai: un dispositif incendiaire est mis sous le pare-choc avant d'une camionnette de transport d'un abattoir de poulets; le dispositif a fonctionné, et le feu a brûlé le devant, les phares, le coffre, le moteur et plusieurs cables d'alimentation du véhicule, ainsi qu'une partie du pare-brise. La camionnette fut mise hors d'usage. Action dédiée à l'"incendiaire" Abraham López Martínez.

D'autre part nous saluons la décision prise par Diego Alonso de fuir son assignation à domicile. Que la protection de la nature sauvage (sic) t'accompagne où que tu sois, traçant ton chemin vers la liberté.

En mémoire de Mauricio Morales.
Liberté pour Victor Herrera, Emmanuel Hernandez et Socorro Molinero
Pour la libération animale et de la terre, sabotage et incendies !

ALF-Mexique

Traduit de Liberación Total, 30.05.10 "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/mexico-sabotage-contre-le-metro-et-une.html

Retour sur une manif à Dijon pour Umüt et les autres !

" Samedi 29 mai, un rassemblement a eu lieu à Dijon, devant le consulat Suisse, cour du Parc, en mémoire d'Umüt et en solidarité avec son frère Yunus et son ami Erdal, actuellement incarcérés en Suisse, et plus largement avec ceux qui font face à la répression là-bas ou ici.

Article avec photos : https://www.brassicanigra.org/contributions/retour-sur-....html

Une petite centaine de personnes étaient présentes. Le consulat était bien gardé, dès notre arrivée, par quelques fourgons et une petite troupe de policiers anti-émeutes, armes et boucliers au poing. Un [texte->http://rebellyon.info/Ils-ont-tue-Umut-Nous-n-oublieron....html] écrit par des proches d'Umüt a été lu et des explications plus larges ont été données sur le contexte répressif en Suisse, ainsi que sur d'autres solidarités en cours, comme la campagne de soutien aux inculpés de Villiers-le-Bel. Une manifestation pour Umüt et les autres, avait lieu au même moment à Vaulx en Velin, où habitait Umüt.

Le rassemblement dijonnais s'est vite transformé en manif sauvage, prenant la rue avec une banderole "En Suisse comme en France, la police tue - Pour Umüt et les autres" et de nombreux slogans anti-flics. Au gré de la route, les locaux de l'armée de terre se sont pris des jets de peinture, ainsi qu'une agence Swiss Life. Des barrières ont été posées en travers de la route pour ralentir l'escorte policière jusqu'à ce que les flics et baqueux cherchent à prendre la manif en étau et à dégager la route à coups de matraques et de gazeuses. Ils peuvent toujours faire monter la pression, on lâchera pas la rue, on n'oubliera pas !

Le[ texte d'appel-> http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-hs-1/breves/....html] au rassemblement distribué devant le consulat et dans les rues.

Un article dans leur presse -> http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/3223720/....html"

http://nantes.indymedia.org/article/20886

Brindisi (Italie)- Un homme entre la vie et la mort après les affrontements avec les keufs au CIE

"Évasion du centre d'identification et d'expulsion de Brindisi. Le bilan de la tentative d'évasion du centre de Restinco, survenue mardi dernier, est dramatique: un Sénégalais est entre la vie et la mort à la suite des affrontements avec les forces de l'ordre, hospitalisé à l'hôpital Perrino, tandis que neuf autres détenus ont été blessés, et cinq policiers ont déclaré avoir eu des ecchymoses et des lésions. Dix détenus, selon la préfecture de police, ont réussi à s'échapper.
Les 85 immigrés détenus au centre de Restinco ont tenté de se faire la belle en lançant pierres et morceaux de plâtre sur les flics. Ils ont forcé les grilles de plusieurs fenêtres et un grillage. Mais peu ont réussi à arriver en haut du mur d'enceinte du camp de réfugiés (ancien dépôt de l'armée), transformé dans un premier temps en Centre de séjour temporaire, puis en Centre de premier accueil et finalement en Centre pour demandeurs d'asile mais en partie aussi en Cie. Ce n'est pas la première révolte au Restinco. Il y a quelques jours un des détenus s'était cousu la bouche avec une aiguille et du fil en signe de protestation, et ce deux fois consécutives. À ce qu'il semble il lui était interdit de parler avec ses fils au téléphone.

Traduction informa-azione, Dom, 30/05/2010"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/brindisi-italie-un-homme-entre-la-vie.html

dimanche 30 mai 2010

Affaire "DABs-balades..." : la 8ème personne arrêtée et interrogée

" La 8ème personne, recherchée depuis février dans le cadre de l’"affaire" autour de l’agitation contre la machine à expulser (sabotages de distributeurs automatiques de billets de différentes banques, balades sauvages, etc...) [voir http://nantes.indymedia.org/article/19857] a été arrêtée jeudi 27 mai en fin d’après-midi lors du rassemblement contre une expulsion de squat dans le 13ème arrdt. de Paris [voir https://paris.indymedia.org/spip.php?article1477].

Elle a été emmenée au 36, quai des Orfèvres dans les bureaux de la Brigade Criminelle Section AntiTerroriste pour faire 23h de garde à vue et être longuement auditionnée par les superflics (éh éh !) de la SAT sur toutes les dégradations commises durant cette période d’agitation contre la machine à expulser et en solidarité avec les inculpés de Vincennes qui passaient en procès [voir http://cettesemaine.free.fr/spip/rubrique.php3?id_rubri...e=113]... Interrogée notamment sur une affiche qu’on lui reprocherait d’avoir collée sur une banque pendant une balade !!

Le gardé à vue à refuser de déclarer et de signer quoique ce soit, et à également refuser de donner empreintes digitales et photos, ainsi que de procéder au prélèvement ADN. Il sera sans doute poursuivi pour ce dernier délit. Enfin, les flics de la SAT (le groupe Loriot) ont saisi un téléphone portable, une clé USB, un trousseau de clés, ainsi que divers papiers que l’interpellé avait dans un sac. Ils ont aussi sa ceinture et sa casquette afin de tenter d’établir son profil ADN.

Après 23h de GAV, cette 8ème personne a été relâchée sans être passée devant la juge Rosso en charge du dossier et sera peut-être ultérieurement convoquée...

A suivre, donc !! "

http://nantes.indymedia.org/article/20883

samedi 29 mai 2010

On va tous crever

"Marée noire : la tentative de colmatage a échoué

Alors que des millions de litres de pétrole se déversent depuis le 22 avril dans le golfe du Mexique, un nouvel espoir de colmater la fuite du puits à l'origine de la marée noire s'est anéanti cette nuit. L'opération de cimentage baptisée «Top kill» est un échec.
«Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite», a annoncé vers minuit (heure française) l'officier en chef chargé des opérations de BP, Doug Suttles. «Nous avons décidé de nous tourner vers une nouvelle option.»

BP devrait recourir une nouvelle fois à un «couvercle» pour arrêter la fuite. Ce procédé, déjà tenté à plusieurs reprises, n'a pour le moment pas porté ses fruits.

La compagnie pétrolière britannique avait lancé mercredi cette opération hautement délicate et sans précédent à 1 500 m de profondeur. Il s'agissait d'envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette «boue», l'objectif était de cimenter la source.

Les experts jugeaient le procédé risqué. L'un des vice-présidents du pétrolier, Kent Wells, estimait qu'elle avait «entre 60 et 70%» de chances de réussir. Selon Eric Smith, du Tulane Energy Institute, la pression requise pour stopper la fuite est tellement forte que le gisement ou la valve anti-explosion pourraient être endommagés. Le procédé produirait alors l'effet inverse de celui escompté : une fuite encore plus importante.

Le pétrole s'est répandu dans le golfe à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, selon des experts mandatés par l'administration américaine."

Source


Des gens dirigent nos vies. Ils dirigent aussi notre planète. Ils nous tuent. Ils ont des noms et des adresses.

Brisons l'enfermement

Buenos Aires: attaque explosive contre Banco Ciudad

"Une fois de plus la vengeance prolétarienne fait trembler les fondements de l'Etat-Capital.
Une fois de plus les coeurs révolutionnaires disent assez et génèrent de belles étincelles qui interrompent la tranquillité et le confort des bourreaux.
Notre attaque est un signe de haine contre ceux qui ont poussé des milliers de prisonniers à la grève de la faim, ceux qui usent nos corps comme ceux des animaux, et comme ils utilisent la Terre, comme des marchandises pour alimenter leurs bourses.
Contre ceux qui partout dans le monde assassinent par milliers de millions, et particulièrement contre les nationalistes dégoûtants qui fêtent avec orgueil 200 ans d'hypocrisie, de faim, et de misère capitaliste.
Notre attaque est aussi pour rappeler le souvenir de tous nos frères tombés ou emprisonnés au cours de la guerre pour reprendre le contrôle de nos vies, notre dignité et notre liberté.

Vive la lutte subversive et révolutionnaire

Cellules révolutionnaires
Brigade Mauricio Morales

Traduit de l'espagnol, aiferricorti on 25 Mayo 2010 "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/buenos-aires-attaque-explosive-contre.html

Brindisi (Italie) : 48h de révoltes et évasion au centre de rétention de Restinco

"Brindisi - De nouveaux désordres se sont produits dans le centre de rétention de Restinco à Brindisi, où se trouvent près de 80 sans-papiers en cours d’expulsion de l’Italie. Un groupe a réussi à forcer un portail, à travers lequel une quinzaine d’entre eux est parvenue à s’évader. Lors de cette fuite, il y a eu cette fois encore des affrontements avec les forces de l’ordre et celles du Bataillon San Marco [militaire] chargés de la surveillance du centre.

C’est justement pendant ces moments confus qu’une partie des "clandestins" est parvenue à ouvrir un trou dans l’un des gros portails du centre de rétention. Tout s’est produit moins de 48 heures après la précédente révolte qui a causé 7 blessés, dont 5 parmi les forces de l’ordre. Depuis des mois, de tels affrontements se répètent dans le centre de rétention de Restinco. (...)

Traduit de l’italien du corriere del mezzogiorno (bourgeoise), publié sur informa-azione, Gio, 27/05/2010 - 15:03
Précisions

Sur le site de Macerie, il est précisé :

"Mais qu’est ce qui s’est produit dans le centre de rétention de Restinco, à Brindisi, cette semaine ? Certainement deux révoltes avec évasion, à deux jours de distance. Des révoltes conséquentes et dures. Suivies des tabassages habituels : la rumeur dit même qu’un jeune sénégalais serait mourant à l’hôpital après être passé entre les mains des flics et des militaires du Bataillon San Marco. La préfecture dément, mais on sait que ça ne veut rien dire. En tout cas, les évadés seraient 24, et les affrontements ne se seraient terminés que hier à l’aube"

macerie @ Maggio 28, 2010

Une vidéo d’une partie des affrontements ici"

http://non-fides.fr/?+Brindisi-Italie-48h-de-revoltes-et+

vendredi 28 mai 2010

Affiche printanière





Réalmont (Tarn) : Vandalisme au collège

"Le collège Louisa-Paulin de Réalmont a été vandalisé durant le dernier week-end. Une quinzaine de vitres de fenêtres et portes-fenêtres ont été cassées. Trois ou quatre impacts provoqués par un objet pointu (peut-être un pic à glace) ont été relevés sur chacune. Ces vitres ont une épaisseur de 32 mm et la réparation est évaluée à 15 000 euros. Un ou plusieurs individus se sont ensuite introduits dans l’établissement sans emporter de matériel pédagogique."

(la dépêche du midi)

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3237

Vive les débats avec des vice présidentes de région

"Suite de la campagne anti-rétention 2004-2005 Solidarité avec les quatre webmestres poursuivis par Bouygues

Nouvelle audience le 11 juin 2010 au Palais de Justice de Paris En décembre 2004, un texte qui dénonçait la participation de la société Bouygues aux chantiers des centres de rétention et appelait au lancement d’un mouvement contre l’entreprise, dans le cadre de la campagne anti-rétention qui s’est déroulée de novembre 2004 à avril 2005, était reproduit sur les sites CNT, indymedia, pajol, réseau antipub.

En janvier 2005, la société Bouygues a porté plainte contre la diffusion de ce texte.

Non seulement on poursuit ceux qui luttent pour la fermeture des centres de rétention mais, cinq ans après la campagne anti-rétention, le scandale des centres de rétention et des expulsions s’amplifie puisque dans quelques jours va ouvrir le nouveau centre du Mesnil- Amelot avec ses 240 places dont 40 « réservées aux familles ».

Aujourd’hui, après cinq ans d’instruction, quatre personnes, dont les administrateurs des sites indymedia, pajol, réseau anti-pub, sont renvoyés en correctionnelle, pour avoir commis le délit de « provocation directe, suivie d’effet, à la commission de destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes ».

Les défenseurs de la cause des sans-papiers, activistes mobilisés contre la politique d’immigration, sont appelés à manifester leur soutien aux personnes inculpées lors du procès qui aura lieu

le 11 juin 2010 à 13h 17e chambre correctionnelle TGI Paris 4 bd du Palais 75001 Paris (métro Cité)

Soirée de soutien le 1er juin 2010 au CICP

Une soirée de soutien aux inculpés et de mobilisation est organisée le 1er juin 2010 à partir de 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire Paris 11ème (métro rue des Boulets).

Deux débats (immigration et rétention, liberté d’expression et internet) seront suivis d’une projection de films (Balade au bois, des extraits de films sur les centres de rétention en Europe, un extrait de Woomera 2002). Les débats réuniront entre autre : Philippe Aigrain (Quadrature du Net), Bahija Benkouka (9ème collectif de sans papiers), Emmanuelle Cosse (Vice-Présidente Région Ile-de-France), Hervé Le Crosnier (Université de Caen), Claire Rodier (Migreurop), Jean-Marc Manach (journaliste, Big Brother Awards), Irène Terrel et Stephane Maugendre (avocats)."

http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article44085

jeudi 27 mai 2010

Nîmes - Attaque contre la fédération départementale des chasseurs du Gard

"Avril, Nîmes, France:

L’ALF a incendié les bureaux de la fédération départementale des chasseurs du Gard et a crevé tous les pneus des 3 véhicules de chasse se trouvant sur place.

Assassins d’animaux et d’humains, vous devrez compter avec l’ALF.

A bientôt.

ALF est vivant partout en France."

http://www.directaction.info/news_may26_10.htm

Agen: échauffourée entre une bande de skinheads et des militants de gauche

" Une échauffourée a éclaté en marge de la manifestation organisée devant la préfecture du Lot-et-Garonne


Hier soir, une échauffourée s'est produite entre une bande de skinheads et des militants de gauche place Armand-Fallières, face à la préfecture d'Agen.

Pour le troisième mercredi consécutif, une soixantaine de personnes venaient de manifester leur soutien à une famille arménienne sans papiers menacée d'expulsion. Elles étaient même parvenues à pénétrer dans la cour de la préfecture avant d'être reconduites sur le trottoir par une douzaine de policiers.

Entre-temps, bombers sur le dos et cheveux ras, un petit groupe de jeunes skinheads d'extrême-droite s'était greffée sur le rassemblement, adressant quelques majeurs aux militants. Un pique-nique était prévu sur la place en signe de solidarité aux sans-papiers. La bande, trois ou quatre garçons, deux filles, ne s'en est pas allée, s'installant sur un banc et toisant les manifestants.

Selon plusieurs témoins, une des jeunes filles a alors fondu sur un adolescent, lui adressant des coups de pied. "On l'a isolée, et puis les mecs sont arrivés", dit un des participants. Un attroupement s'est formé, quelques coups de poing ont été échangés.

Des militants ont prévenu aussitôt la police. Ils ont pris en photo la scène, contraignant la petite bande à se disperser. La main ensanglantée, l'adolescent envisageait hier soir de porter plainte au commissariat."

Source

Sidney : 6 sans-papiers s’évadent du centre de rétention de Villawood

"From : AAP May 25, 2010 12:04PM

La Police recherche six Chinois toujours en fuite après s’être échappés du centre de détention pour immigrés de Villawood à Sidney.

Le Ministère de l’Immigration dit que six détenus se sont échappés du centre de haute-sécurité vers 3h30 du matin (heure de l’est de l’Australie) aujourd’hui.

"Ils n’ont pas encore été localisés", dit un porte-parole du Département.

Trois autres ont été appréhendés par les policiers sur le même lieu alors qu’ils tentaient de s’enfuir, a annoncé le Ministère.

"La Police continue ses investigations pour localiser les six autres hommes qui manquent à l’appel."

Le Ministère a déclaré qu’une enquête ’complète’ était en cours.

"Le Ministère de l’immigration prend les évasions des centres de détention très au sérieux," a transmis le porte-parole.

"Le Ministère va travailler activement avec les fournisseurs de services pour la détention afin de réviser les systèmes, procédures et l’infrastructure actuellement en place.""

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3230

Bristol (UK): Antenne-relais de téléphone portable sabotée par le feu

""pour l'auto-organisation et la résistance anti-capitaliste"

Le 21 mai 2010, approximativement à 2.30.

Une antenne de T-mobile a été détruite par le feu. Tout l'effort nécessaire a été fait pour ne pas mettre en danger n'importe quelle vie et le mât a été choisi en raison de sa distance par rapport aux immeubles d'habitation et d'activité. La barrière a été coupée à la cisaille puis placée à la base de l'antenne, enveloppée autour des câbles électriques faisant fonctionner le mât, avec un pneu coupé rempli de chiffons imbibés de paraffine. Les chiffons imbibés ont été attachés aux câbles et mis dans le pneu. Des allume-feu ont été utilisés pour enflammer le tout. L'antenne se trouvait près de la gare de chemin de fer de Temple Meads près d'une nouvelle "zone de développement".

Des actes destructifs contre l'infrastructure de télécommunications de l'économie capitaliste sont simples et reproductibles, comme le sont les attaques contre d'autres facettes de la société industrielle. Le système compte sur un réseau de câbles, d'antennes et d'unités d'énergie pour mettre en application et supporter son exploitation. Loin d'être un ennemi abstrait et impersonnel, les circuits de production de marchandises restent attaquables en beaucoup de points, vulnérables à notre courage, colère et joie.

Nous dédions cette action aux anarchistes emprisonnés Constantino, Luca et Silvia en Suisse, accusés de préparation d'attentat contre un complexe nano-technologique; à tous les prisonniers de la lutte sociale en Grèce et à ceux qui ont commencé à se battre, dans une myriade d'endroits, de langues et de noms différents.

Pour la lutte sociale et écologique internationale
Contre l'Etat et le capital.

Les cellules de Feu: Tempête de Papillons

Traduit par nos soins depuis 325"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/bristol-uk-antenne-relais-de-telephone.html

Toulouse : Les portes de la Dalbade profanées

" Durant le long week-end de la Pentecôte, les portes de la Dalbade ont été profanées. Des anarchistes, manifestement, se sont lâchés à grands coups de tags. C’est la seconde fois en deux ans que ce genre de dégradations est commis.





Notre-dame de la Dalbade, située au cœur du quartier des Carmes à Toulouse, a subi, durant le week-end, une attaque en règle de tagueurs anarchistes.



Lundi au petit matin, les deux portes en bois du monument étaient ornées d’inscriptions faites à la va-vite.



C’est vers 7h30 que le responsable de la paroisse a découvert le traditionnel «Ni dieu ni maître», mais aussi un message plus abscons, «Je me sens sextoy !» De quoi le laisser sans voix. «Malheureusement, ce genre de chose est déjà arrivé dans le passé. Il y a des inscriptions de temps en temps. La mairie a été prévenue et, une demie heure plus tard, tout a été nettoyé», rassure l’homme d’église.



Aucune plainte n’aurait été déposée auprès des services de police. «À quoi cela servira-t-il ? Ça n’empêchera pas que ça se reproduise», estime le responsable de l’église de la Dalbade.



Les riverains, eux, ne gardent pas la langue dans leur poche face à ce genre de dégradation. «C’est une honte et une tâche dans notre cité», lâche un riverain qui, en se rendant chez des amis lundi matin, est tombé sur ces enluminures d’un autre type.



Ces agressions picturales sur la Dalbade ne sont pas anodines.



En 2008, une trentaine de sympathisants des milieux d’extrême gauche et anarchistes avait manifesté lors de l’installation de l’abbé Franck Touzet.



C’était alors la première fois en France qu’un prêtre de l’Opus Dei était nommé prêtre.


(La Dépêche du Midi), 26 mai 2010. "

http://juralibertaire.over-blog.com/article-je-m-sens-sex-toy-51140949.html

Derby (UK): une usine Rolls Royce taggée et bloquée

""La nuit dernière le centre de distribution de l'usine Rolls Royce de Derby a été la cible d'individus autonomes contre la machine de guerre.

Les portes ont été bloquée et les murs recouverts de graffiti précisant "Rolls Royce profite de l'industrie militaire" "Nique Rolls Royce".

La machine de guerre s'engraisse sur la vie des gens, des compagnies telles que Rolls Royce en font partie. La machine de guerre symbolise la façon dont les riches et les puissants oppressent et dépossèdent la majorité des gens, détruisent des maisons et des communautés, gèrent les migrations et mutilent irrévocablement des terres.

Nique l'industrie militaire. Nique Rolls Royce.
Attaquons maintenant. Mort au profit."

Traduit depuis 325. "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/derby-uk-une-usine-rolls-royce-taggee.html

Draveil : L’antenne-relais de la discorde incendiée

"Le transformateur a pris feu dimanche dernier.Un sinistre qui intrigue la police.Car, dans le quartier, des habitants soupçonnent l’antenne d’avoir provoqué plusieurs cas de cancer.

Le Parisien | 26.05.2010, 07h00

Accident ou acte criminel ? La réponse pourrait se trouver entre les mains des experts de l’identité judiciaire. La police scientifique a relevé des empreintes sur le transformateur d’une antenne-relais de Draveil, touché par un incendie. Une enquête délicate car de nombreux habitants du secteur soupçonnent cette installation de téléphonie mobile de provoquer des cancers.

Dimanche dernier, à 13 h 30, les pompiers sont appelés pour éteindre un incendie sur un appentis en bois, situé sur un terrain privé, rue Eugène-Delacroix, à Draveil, en bordure de la forêt de Sénart. De l’autre côté du grillage, tout contre le cabanon, se trouve le transformateur de l’antenne-relais du quartier du Belvédère.

Cet incendie inexpliqué interpelle les policiers du commissariat de Draveil. Ils font venir un expert, qui tranche : le feu est parti de trois des six câbles du transformateur de l’antenne-relais. Seuls les fils électriques ont été touchés. Le transformateur, lui, est resté intact.

Le propriétaire de l’appentis et de la maison attenante, Stéphane Darné, n’était pas présent au moment du sinistre. Ce pompier de 37 ans était à la caserne de Brunoy pour un barbecue avec ses collègues. « Ma maison a failli y passer. Heureusement, des voisins ont prévenu les secours ! » s’exclame Stéphane en regardant les restes de l’incendie, où figurent une carcasse de moto, un canoë calciné et des jeux d’enfants. L’homme s’interroge sur l’origine du sinistre : « Si ça avait été un court-circuit, il n’y aurait plus eu d’électricité à l’intérieur. Pourtant, le transformateur a continué à fonctionner. »

Un incendie criminel, alors ? Un scénario pas si improbable. A Draveil, cette antenne-relais est au cœur de la polémique. Ces dernières années, neuf cas de cancer ont été recensés à l’école primaire du Belvèdère, juste à côté. Une petite fille est décédée. Des parents se sont mobilisés et une enquête épidémiologique a été commandée par la ville. L’Institut national de veille sanitaire a rendu ses résultats en octobre 2008 : rien ne prouve scientifiquement que les cancers ont un lien avec les émissions électromagnétiques.

Mais voilà qu’un nouveau cas d’enfant malade vient d’être signalé à Draveil. L’enfant est revenu à l’école, après avoir été hospitalisé. Du coup, l’inquiétude renaît dans le quartier. Quelques heures avant l’incendie, un tract anonyme a été placardé en forêt ainsi que rue Eugène-Delacroix et sur l’école du Belvédère. « La santé de nos enfants est en jeu, nous devons réagir », stipule la missive, qui invite les habitants à saisir le maire.

« Je ne peux pas me permettre de faire un lien entre l’incendie et le tract, mais je peux dire que la chronologie est troublante... » note Georges Tron, le député-maire UMP de Draveil, qui a « déposé une main courante au commissariat ». Avant l’incendie, l’élu avait reçu la famille du jeune malade. « C’est évidemment très désolant. Nous avons prévenu la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. »"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3234

Des tags anarchistes sur des monuments de Périgueux

" Des tags anarchistes ont été réalisés, durant le week-end, sur des monuments de Périgueux.



Le palais de justice mais également la cathédrale Saint-Front et les églises Saint-Georges (notre photo) et Saint-Martin ont été pris pour cibles. Des inscriptions comme «Ni dieu, ni maîtres» ont été réalisées.





Une enquête est en cours. (la dordogne libre)"

http://juralibertaire.over-blog.com/article-l-atheisme-pas-mort-a-perigueux-51159502.html

lundi 24 mai 2010

Manifestation/G8 : six arrestations

(AFP)

"Six personnes ont été interpellées hier soir à Vancouver à l'issue d'échauffourées entre les forces de l'ordre et des manifestants opposés au sommet du G8 qui avaient tenté de perturber une rencontre associée à ce dernier, a annoncé la police.

Trois hommes et trois femmes, qui participaient à une manifestation baptisée "Sommet du peuple des rues", ont été interpellés quand ils ont essayé de pénétrer à l'hôtel Fairmont Waterfront qui accueillait le "Sommet universitaire G8 de Vancouver".

Ensuite, quelque 80 manifestants, dont certains portaient des masques et des vêtements noirs, ont cherché à bloquer une rue devant l'hôtel pour empêcher les participants - des présidents d'université des pays du G8 et du G20 - de quitter l'établissement à bord d'un car.

La police a appelé des renforts et les échauffourées ont fait quelques dégâts matériels - aux bicyclettes des forces de l'ordre notamment -, mais pas de blessés. Un petit groupe de manifestants s'est ensuite rendu devant la maison d'arrêt de Vancouver pour protester contre les interpellations.

Le sommet du G8, suivi de celui du G20, doit se tenir fin juin à Muskoka, près de Toronto. Les réunions du G8, un club informel qui réunit les pays les plus industrialisés de la planète, sont fréquemment accompagnées de violentes manifestations anarchistes et altermondialistes. Une agence bancaire d'Ottawa a été incendiée mercredi dernier par un groupe non-identifié qui a affirmé qu'il allait se manifester lors des sommets de la fin juin. "

Source

RIP Zoé


Omonoia, Athènes, août 2009

Vu sur le Jura Libertaire

Une vingtaine de casseurs ravagent la rue commerçante de Bâle

"(ats / 22 mai 2010 17:19)

Une vingtaine de casseurs cagoulés ont vandalisé la principale rue commerçante de Bâle vendredi en fin de soirée. Ils ont défoncé les vitrines de près de trente magasins et endommagé une dizaine de voitures, a indiqué le Ministère public de Bâle-Ville.

La police ne connaît pas les motifs des vandales, a déclaré le porte-parole du Ministère public Markus Melzl. Il a toutefois indiqué qu’ils ont sprayé des slogans et des symboles anti-capitalistes contre les murs.

Les vandales ont cassé presque toutes les vitrines des commerces sur 200 à 300 mètres le long de la Freie Strasse, mais n’ont rien volé, a précisé M. Melzl. Le montant des dégâts doit encore être estimé mais le porte-parole les évalue déjà à plusieurs centaines de milliers de francs. De 25 à 30 commerces ont été touchés.

Les casseurs ont également fracassé au passage les pare-brise d’une dizaine de véhicules. Ils se sont ensuite rapidement dispersés. Alertée par des passants, la police a retrouvé sur les lieux des masses et les pièces de vêtements qu’ils ont utilisées pour dissimuler leurs visages. Les forces de l’ordre n’ont pu arrêter personne.

Selon les premiers éléments connus, un cortège aux flambeaux non-autorisé réunissant une centaine de personnes et accompagné d’un véhicule aurait précédé les violences. Selon des témoins, cette manifestation était pacifique. Mais subitement, une vingtaine de personnes s’en sont détachés après avoir passé des cagoules et ont donné libre cours à leur furie."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3228

Gradisca (Italie) : évasion massive réussie du centre de rétention

"(article de la presse, il Piccolo du 21/05/10)

Enfermés à 40 dans une chambre de 8, ils ont réussi à s’évader du centre de rétention (CIE) de Gradisca, à Gorizia. C’est ainsi qu’a eu lieu la seconde évasion de masse de la structure pour immigrés en à peine deux semaines. L’épisode est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 3h du matin. Encore une fois, des immigrés enfermés en centre de rétention -en grande partie Tunisiens- ont réussi à grimper sur le toit du complexe et à tenter l’évasion en se jetant dans le vide à partir du mur d’enceinte, situé à plus de 4 mètres haut : cette fois, ça a fonctionné pour 17 d’entre eux, qui ont disparu dans la campagne environnante plongée dans l’obscurité. 19 autres ont été en revanche immédiatement repris par les forces de l’ordre.

Dans la nuit du 5 au 6 mai mai, 9 d’entre eux avaient réussi à s’évader. Mais cette fois, en plus du nombre, l’évasion est aussi impressionnante suite à la reconstitution des faits effectuée hier après-midi. Un groupe fourni de sans-papiers, 39 à ce qu’il semble et apparemment "échauffés" depuis plusieurs heures, ont été enfermés dans une chambre d’à peine 8 places afin de limiter les velléités de révolte et -qui sait- d’évasion. Ce choix s’est révélé à double tranchant. Les maghrébins ont réussi à atteindre le toit en forçant une grille, la même que lors de l’évasion d’il y a deux semaines. Il s’agit d’une grille située sur un trou d’aération à l’entrée de la cellule. Ils ont forcé la grille en poussant tous ensemble, chacun son tour, et certainement aussi grâce à une ceinture cachée dans la cellule. De là, ils ont eu accès au toit du centre de rétention et pu rejoindre l’ultime obstacle, en sautant dans le vide avant de courir dans la nuit. Parmi se trouvait aussi le sans-papiers qui s’était cousu la bouche il y a quelques jours en signe de protestation avec du fil et une aiguille. Contrairement aux fois précédentes, cette fois personne ne s’est blessé en sautant du mur. Ce n’est que grâce à l’intervention rapide des gardes qu’une évasion encore plus massive a pu être évitée : "En avoir repris la moitié est déjà un très bon résultat, vu la situation", a déclaré le secrétaire régional de l’administration pénitentiaire (...) ».

Traduit de l’italien de macerie @ Maggio 21, 2010 "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/gradisca-italie-evasion-massive-reussie.html

Florence (Italie) : deux véhicules de la Misericordia incendiés contre les centres de rétention


"Florence, 22 mai (Ansa) : Un minibus et une Fiat Panda de la Misericordia [Ndt : confraternité religieuse qui co-gère des centres de rétention, dont celui de Bologne] ont été incendiés la nuit dernière, alors qu’ils étaient garés sur la place devant le siège de l’association à Rifredi. Sur deux ambulances garées à côté, ont été tracés des tags contre les centres de rétention (CIE). Se sont des volontaires de l’association qui se rendaient sur place vers 3h du matin pour prendre leur service qui se sont rendus compte de l’incendie.

Traduit de l’italien."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3226

Feu au centre de rétention de Steenokkerzeel

"Une aile du centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel (Belgique), soit 39 prisonniers, a été évacuée hier après un incendie. Des prisonniers avaient mis le feu aux matelas dans quatre cellules différentes de la même aile au même moment, vers 21h. Les dégâts ne sont pas encore connus, mais au moins une cellule (en fait des dortoirs enfermant plusieurs prisonniers) a été entièrement détruite. L’aile est temporairement fermée.

Ce n’est pas la première fois. Il y a deux ans, un incendie également coordonné avait ravagé 2/3 du même centre fermé. A quelques dizaines de mètres de ce centre, l’Etat est en train de construire un nouveau centre fermé.

23.05.2010 Traduit de http://www.deredactie.be/cm/vrtnieu..."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3225

dimanche 23 mai 2010

[Paris] Brisons les barreaux

" Attaque d'un local d'Eiffage Construction

Dans la nuit du 20 au 21 mai, 2 des 3 vitrines du local d'Eiffage Construction, passage Melun dans le 19ème arrondissement, ont été défoncées à coup de masse. Un tag a été laissé sur place : "Construit des taules. Feu aux C.R.A. ".

Ces connards d'Eiffage sont partie prenante de la machine à enfermer et à expulser, et du monde qui en a besoin. Clairement nous les tenons pour des ennemis de la liberté et nous nous en prenons donc directement à leurs locaux.

Brisons leurs vitres, brisons nos cages !

Solidarité avec tous les révoltés en lutte contre l'enfermement, avec ou sans papiers.
Que crève la taule. Liberté pour tous.

Quelques brise-glace. "

http://nantes.indymedia.org/article/20821

vendredi 21 mai 2010

OTTAWA : Banque Royale, Des anarchistes revendiquent l’incendie

"Radio-canada.ca, mercredi 19 mai 2010 à 20 h 17

Des individus qui se qualifient d’anarchistes, le FFFC, revendiquent l’incendie survenu tôt mardi matin dans une succursale de la Banque Royale de Glebe, un quartier du centre-ville d’Ottawa.

Le groupe menace de sévir de nouveau. Il annonce qu’il sera à Huntsville et à Toronto, en Ontario, lors des sommets du G8 et du G20 qui se dérouleront le mois prochain.

Ceux qui se qualifient d’anarchistes ont expliqué avoir mis le feu à la banque parce que l’institution financière a commandité les Jeux olympiques de Vancouver qui ont été présentés sur des « terres indigènes volées ». Ces Jeux ont aussi contribué, selon eux, à augmenter les problèmes de pauvreté à Vancouver.

Les anarchistes dénoncent également le fait que la Banque Royale est un bailleur de fonds dans des projets d’exploitation des sables bitumineux dans l’ouest du pays.

Cette déclaration se retrouve sur le site Internet ottawa.indymedia.org, accompagnée d’une vidéo qui montrerait l’attaque contre la Banque Royale.

Dans la vidéo, filmée de l’autre côté de la rue, on peut voir deux personnes courant au moment où une explosion à l’intérieur de l’édifice fait voler les vitres en éclats.

La police d’Ottawa poursuit pour le moment son enquête sur l’incendie. Elle ignore toutefois le signification de l’acronyme du groupe qui le revendique, ainsi que son origine. La GRC s’intéresserait également à l’affaire.

Selon des témoins, trois ou quatre hommes s’éloignaient de la scène, à la course, et quittaient le secteur dans un véhicule utilitaire sport peu avant le signalement de l’incendie à 3 h 30.

Selon la police, les dommages sont évalués à environ 300 000 $."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3209

BAR-SUR-AUBE : Aube Immobilier encore pris pour cible

"L’Est éclair, 20 mai 2010

Pour la seconde fois en trois mois, l’agence Aube Immobilier, dans la galerie du Corps-de- Garde, a été la cible d’actes de vandalisme. Vers 3 h hier, les résidents de l’ensemble immobilier ont entendu des bruits de verre brisé. « On aurait cru que c’était l’immeuble qui tombait », raconte une voisine réveillée en sursaut.
Le ou les auteurs se sont visiblement aidés d’une petite massue ou d’un pic pour casser douze vitres de l’agence, portes comprises. Le geste est précis, rapide, les dégâts importants.

Le précédent n’est pas ancien puisqu’il remonte à la nuit du 31 janvier au 1er février de cette année où treize vitres avaient dû être changées. « C’est clairement ciblé contre l’agence », relatait un témoin, hier matin. En revanche, rien ne permet de déterminer aujourd’hui si les deux faits sont liés. Suite à la première vague en février, l’enquête n’avait rien donné.

Hier matin, les gendarmes ont procédé aux constatations et à une enquête de voisinage"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3214

jeudi 20 mai 2010

[Sabotages] Sans taf ou sans pap, combattons l’exploitation !

"Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mai, à Paris, un certain nombre d’institutions, d’entreprises et de centrales syndicales qui participent à l’exploitation de tous avec ou sans papiers ont été attaquées...

8 agences d’interim ont vu leurs vitrines cassées et leurs devantures taggées :
L’agence Multipro rue des immeubles industriels 20e (tag "liberté avec ou sans papier")
L’agence Notarim rue montbrun 14e ("Notarim exploiteurs")
L’agence Intermedis rue du chateau 14e (" Intermedis exploiteurs")
Les agences Adecco de la rue ernest Renan 15e ("Adecco exploiteur de sans papiers") et celle de la rue Boudreau 9e ("Exploiteurs")
Les agences Synergie de la rue de Clichy 9e ("exploite") et celle de la rue du chemin vert 11e ("exploité, avec ou sans papier, agis !")
L’agence adaptel rue chabrol 10e ("pends ton patron")

11 autres ont eu leurs serrures engluées (étain + glue) :
L’agence Start People bld Voltaire 11e avec les tags "exploiteurs", "liberté avec ou sans papier", ainsi que 10 autres agences (dont adecco et randstat) le long du boulevard Magenta dans le 10e.

2 Pôle emploi ont été pris pour cible : le premier rue Moulin Joly dans le 11e a vu les vitres de la porte d’entrée défoncées à côté du tag "sans taf ou sans pap refusons l’exploitation". Le second, à Montreuil rue Kléber Montreuil a eu sa porte d’entrée dégradée par une poubelle enflammée.

La CGT de la rue de Nantes dans le 19e a eu ses vitres brisées (tag "CGT Collabo") et le local CGT du 11 rue leopold Bellan dans le 2e a été recouvert des tags "CGT Collabo", "Mort au travail", "Vous aurez notre sueur, pas notre peau" !

Enfin, la CAF de la rue Bouchardon (10e) a été redécorée : "cafteurs", "nik la caf".."

"Les temps sont durs. Les capitalistes insistent toujours davantage pour faire de chacun de nous une marchandise disponible à n’importe quel prix. Les requins se font ainsi concurrence pour s’approprier notre vie en plus de notre force de travail. Ils voudraient nous condamner toujours plus durement à « travailler » ou à « mendier » auprès des gestionnaires quotidiens de notre misère pour tenter de survivre. Avec ou sans papiers, à Pôle Emploi ou au turbin, tout est bon pour nous écraser et tenter de nous soumettre au joug de l’exploitation maximale.

Parmi les profiteurs de la misère, les agences d’intérim se taillent une place de choix en utilisant et jetant les gens au gré des besoins de l’économie : conditions de travail et horaires flexibles, mais aussi élimination de tous ceux qui ne rentrent pas dans le cadre de l’exploitation docile. En plus d’engranger des profits supplémentaires sur ce marché aux esclaves, elles font généralement preuve d’un zèle très ordinaire en essayant de briser par tous les moyens les résistances possibles.

Occupées depuis octobre 2009 par des centaines de « travailleurs sans-papiers » luttant pour obtenir une régularisation, elles ont procédé à plusieurs expulsions musclées. Le 19 février, Multipro a attaqué avec ses gros bras la trentaine de sans-papiers en grève venus négocier à l’agence boulevard Voltaire. Randstat s’est quant à elle appuyée sur les forces de l’ordre le 15 décembre 2009 à Aulnay-sous-Bois, puis les 24 mars et 1er avril 2010 à Daumesnil, pour dégager des dizaines d’autres sans-papiers. Quant à Adecco, Crit Interim et Start People, elles ne se sont pas données la peine d’attendre si longtemps, et c’est après seulement 12 jours d’occupation que les 40 sans-papiers de Compiègne se sont faits virer de leurs piquets le 26 novembre 2009. Enfin, n’oublions pas Synergie, qui a également fait évacuer par les flics son agence rue de Rome le 24 octobre 2009.

Alors oui, pour toutes ces raisons, pour leur rôle de mercenaires de l’esclavage salarié et aussi par solidarité avec les sans-papiers en grève, il ne faut pas s’étonner si les agences Adecco, Multipro, Randstat, Synergie..., parmi d’autres, subissent la colère des enragés.

Mais ce tableau serait encore trop partiel si on oubliait le rôle des syndicats dans leur traditionnelle cogestion de l’exploitation. Ainsi, dans l’actuelle grève des « 6000 travailleurs sans-papiers », ils ont eux aussi fait preuve d’une grande application pour que cette mobilisation, dans ses formes comme dans ses perspectives, reste sagement dans les rails du capitalisme moderne. Ils mènent des occupations où les véritables intéressés sont priés de stationner patiemment pendant que les bureaucrates négocient, tout en s’agitant à coups de pétitions et de gesticulations médiatiques qui font exercent des « coups de pression » bidons sur l’Etat et les patrons.

En somme, les syndicats (CGT comme SUD) demandent aux sans-papiers de continuer de pourrir sur place en attendant une circulaire miraculeuse, afin de s’imposer comme les interlocuteurs incontournables du pouvoir pour fixer ensemble les règles qui régiront l’embauche de la main d’œuvre étrangère. Se plaçant dans le cadre de l’ « immigration choisie », ces sans-papiers n’obtiendront de toute façon au mieux qu’un statut de merde avec des cartes de séjour de courte durée, dont l’octroi et le renouvellement sont faits à la demande du patron, et qui les rendra dépendants de son bon vouloir. Autrement dit : trime et n’ouvre surtout pas ta gueule, sinon tu peux dire adieu à tes papiers ! Et encore, pour l’instant – cela fait déjà plus de six mois – les directives syndicales exigent de ne pas déposer de demande de régularisation tant que le gouvernement n’aura pas pondu une circulaire avec des critères fixes, applicables sur tout le territoire, qui définiront le cadre nécessairement pourri des cartes de séjour avec la mention « salarié » ou « travailleur temporaire ».

Les misérables critères que proposent les syndicats (qui peut justifier d’un an de travail déclaré à temps plein, de trois ans de présence en France, et d’une promesse d’embauche d’un patron pour un an à temps plein, y compris chez les travailleurs nationaux ?) procèdent à un tri sélectif qui dégage la plupart des sans-papiers de la lutte, et institutionnalise toujours plus la galère à laquelle on nous relègue tous. Une fois encore, les intérêts des syndicats ne sont pas différents de ceux de l’Etat et du capital, à savoir cogérer la main d’œuvre et éviter l’explosion sociale.

A présent, contre les séparations instaurées par le pouvoir et ses alliés, la solidarité peut être une des bases pour s’attaquer à ce qui nous rend esclaves et retrouver ce qui peut nous être commun, avec ou sans papiers : la réappropriation de nos vies vers un monde débarrassé de toute domination, de l’exploitation et de l’enfermement.

Liberté pour tous. Sabotons la machine à expulser et à exploiter ! "


https://paris.indymedia.org/spip.php?article1382

Vol au dessus d'un nid de vigils

" Courte histoire volée... Pourquoi se priver de partager aussi les bons moments?

Vol au dessus d’un nid de vigils.
Petit plaisir quotidien…ça mange pas d’pain et ça fait du bien ! Pourquoi s’priver d’le partager ?
Lecture au parc le dos réchauffé par un soleil printanier. J’ai pas vu l’heure passer, ça va bientôt fermer… Je pars faire quelques courses pour remplir un peu le frigo qui se vide bien vite au nombre qu’on est. Direction donc : le supermarché.
Préparation habituelle. Je vide les emplacements dans mes vêtements. Un peu de place pour accueillir dignement les chères denrées. Je pénètre dans l’antre de la bête et, mon panier en main, je fais le tour des rayons à dévaliser modestement. Pas besoin de se soucier du prix, ici comme ailleurs, quand on veux c’est gratuit. Un coup d’œil aux caméras, pas d’antivols sur les produits : j’empoche.
Un client débarque dans mon rayon. Sa tête, je la connais… je la remet.
Il fait partie de ces crapules vicieuses, nouvelle génération en expansion, qui font leurs courses, les yeux rivés sur les paniers d’à côté. Vigils en civil.
Coup de chance, celui là ne m’est pas inconnu… j’ai déjà eu affaire à lui.
Il y a deux mois de ça, même méthode, autre magasin. Cette fois, j’avais été moins malin.
Passé la caisse, les deux mains sur les épaules, il m’avait demandé de le suivre le regard grave et le sourire aux lèvres : « Déballez tout ce que vous avez ». Ca n’en finissait plus. Sa feuille de déclaration n’avait pas assez de lignes, il en avait pris une autre. Assis dans Son local, j’avais eu droit à la morale. Lui debout qui calcule le total avec le sentiment d’avoir attrapé un beau poisson. Il appelle le gérant… Le costard m’adresse la parole : « Vous pourriez au moins prendre les produits bon marché » Mais bien sûr, et vous baisez les pieds ! En réalité, je ne fais pas le fier. J’entends aux hauts parleurs : « Ginette, Marguerite et Olivier sont priés de se rendre au local Sécurité ». Ca correspond à des produits volés depuis plusieurs mois. Ah…les habitudes, ça me perdra ! Je repense à cette phrase tagguée sur les murs de la ville : « Il est facile de frapper un oiseau au vol uniforme ».
Je nie la récidive. De toute façon, à quoi bon parler à ces gars dont le boulot est justement de me chopper. Le gérant s’en va, les autres employés aussi, je ne mérite quand même pas qu’on interrompe plus longtemps la machine économique. Je reste seul avec le vigil. Il aurait presque pitié de moi ce connard ! « Tu sais, moi aussi je volais avant et puis, je me suis recyclé… faut bien travailler » Ah oui, c’est vrai j’avais encore oublié…
Je tente le coup un peu naïf, ca coute rien d’essayer: « Tu sais très bien que demain je recommence, change une lettre de mon nom sur ta déclaration » Il vient tout juste d’être félicité par le patron, forcément il refuse. Maintenant qu’il n’y a plus rien à jouer, je change de ton. Au moment de me barrer il ose me proposer de travailler, comme lui le fait. C’est qu’apparemment, ça recrute dans le secteur en ce moment avec les vols en augmentation. Bien énervé, je l’envoie chier.
Je raye de ma liste ce supermarché, c’est pas qu’on en manque !
Le lendemain, comme annoncé, je m’y remet pour pas perdre la main.
Deux mois que ça dure à nouveau. Un petit peu plus de sueurs froides aux caisses les premiers temps et puis ça passe. Avec les amis, on partage les pratiques, les plans plus ou moins osés. On sera toujours plus inventifs quoi qu’ils mettent en place, en face.
Deux mois de grosses ripailles partagées avec le goût de la gratuité qui relève tous ces produits normés. Et puis, aujourd’hui, dans ce supermarché, quand je vois à nouveau ce mec qui m’a grillé, mon coeur se met à battre bien vite, bien fort. Un mélange de peur et de rage. Je repose un à un chacun des produits. Je vide mes poches et je me dirige vers les caisses. Quand il se place derrière moi dans la file avec son unique produit en main, cette fois, c’est moi qui aie le sourire en coin ! Je le sens derrière moi, il doit déjà jubiler…
« 89 centimes s’il vous plaît » Je paye et je prends mes gousses d’ail. Ca n’a pas l’air de faire fuir ce vampire qui me saute dessus comme la fois précédente et me montre fièrement sa carte « SECURITY ». Même rengaine : « Veuillez me suivre s’il vous plait, j’ai quelques questions à vous poser » Et bah non, cette fois, c’est moi qui pose les questions ! Les clients et les caissiers semblent interloqués. Comme un évènement qui vient rompre un peu les habitudes du moment courses. Je lui vomi mon flot de rage en pleine gueule face. J’entends un « Il fait son boulot, laissez le tranquille ». Je fais scandale non pas sur l’injustice de m’accuser, MOI, HONNETE CLIENT, de VOL mais sur ce taf qu’il a choisi de faire. Un taf de flic comme il y en a tant autour de nous qu’on ne les voies même plus. En civil ou en uniforme de toutes les couleurs. Du contrôle de parcmètres au contrôle des tickets, du contrôle des papiers au contrôle des poubelles, du contrôle au travail au contrôle intégré par chacun de nous sur nos voisins, nos familles, nos rues, des religions aux communautés.
Cette fois, c’est moi qui pars le cœur léger avec la sensation d’un travail bien fait, pas ce connard frustré de s’être fait bluffé, et de n’avoir pu écraser à nouveau un voleur.
Au bout de la rue, j’aperçois une autre enseigne…"

http://nantes.indymedia.org/article/20806

Paris La roue de l’infortune

"Dans la nuit du 19 au 20 mai, dans le nord de Paris, nous avons profité d’une balade nocturne pour faire chier quelques bourges et collabos. Nous nous en sommes donc pris aux pneus de leurs voitures :

- 11 4X4
- 18 berlines de luxe
- 4 voitures GDF-SUEZ (qui s’enrichit dans les taules)
- 3 de la Poste (qui gère les comptes des prisonniers et balance des sans-papiers aux flics)
- 1 camion ISS (qui s’enrichit dans les centres fermés en Belgique)
- 1 bus de Veolia (nucléaire, TGV, etc..)
- 2 utilitaires Orange (qui fait travailler les taulards) Pour finir, nous avons crevés les pneus de 10 utilitaires de la mairie de Paris.

A chaque fois, plusieurs pneus ont été crevés afin d’immobiliser les bâtards.

Tout le monde peut le faire..

Quelques épines dans le pneu."

https://paris.indymedia.org/spip.php?article1380

Grèce : Deux attentats [sic] récents revendiqués

" Le groupe extrémiste grec «Conspiration des cellules de feu», a revendiqué aujourd’hui deux attentats qui ont visé la semaine dernière la prison d’Athènes et le palais de justice de Salonique, faisant deux blessés légers, a annoncé un responsable de la police qui a requis l’anonymat.



Le texte, de 21 pages, a été posté sur le site alternatif d’information Indymédia, «conformément au modus operandi habituel» du groupe, issu de la mouvance anarchiste, a souligné ce responsable. Les enquêteurs, qui soupçonnaient principalement ce groupe, examinent l’authenticité du texte, a ajouté la même source.



Précédés d’appels d’avertissement à des médias ayant permis d’évacuer les lieux, les attentats ont été commis avec des bombes à retardement de forte puissance.



Le premier a visé le 13 mai une aile de la prison d’Athènes abritant deux membres présumés, arrêtés début avril, du groupe Lutte révolutionnaire. Une jeune fille avait alors été légèrement blessée à son domicile par des débris de verre.



Le deuxième, dans lequel un fonctionnaire de la justice a été blessé au pied, a frappé vendredi le palais de justice de Salonique, deuxième ville du pays. La police avait imputé ces actions à une riposte d’extrémistes grecs aux arrestations des militants présumés de Lutte révolutionnaire, mouvement inscrit sur les listes des organisations terroristes américaine et européenne.



Les derniers attentats signés par la «Conspiration» avaient visé fin mars à Athènes le siège d’un groupe néonazi, le domicile d’un responsable de la communauté pakistanaise et un centre de la police des étrangers, là encore après des appels d’avertissement. Le groupe, apparu en 2008 avait auparavant revendiqué un attentat à l’explosif hautement symbolique qui avait visé le 9 janvier le Parlement grec.



Neuf de ses membres présumés ont été arrêtés depuis la découverte par la police, en septembre 2009, d’une cache, dans une banlieue d’Athènes. Trois ont été placés en détention provisoire.



Leur presse (AFP), 19 mai 2010. "

http://juralibertaire.over-blog.com/article-les-artificiers-travaillent-en-grece-suite-50725298.html

mercredi 19 mai 2010

Barcelone : un local du PS attaqué en réponse à un assassinat dans le centre de rétention

""Aujourd’hui 17 mai vers 16h30, le local du PSC [Parti socialiste catalan] de Sant Andreu a été attaqué à Barcelone. Les vitres du local ont été détruites à coups de marteaux,à la grande surprise des membres du parti qui se trouvaient à l’intérieur. Le groupe s’est ensuite dispersé dans les rues du quartier, sans que la réponse rapide des flics (qui ont patrouillé à plusieurs voitures dans le coin et placés des agents aux arrêts de métro les plus proches) ait conduit à des arrestations.

Nous avons organisé ce petit geste solidaire en réponse à l’assassinat de Mohammed Abagui, mort la semaine derrière suite aux tortures subies dans le centre de rétention (CIE) de Zona Franca.

La présence de ces camps de concentration modernes et démocratiques est inacceptable, et nous continuerons à frapper tous les engrenages de la machine qui les produit, comme nous l’avons fait aujourd’hui contre le PSC à propos de sa responsabilité politique dans cette mort.

Les bourreaux et leurs maîtres doivent être frappés à tout moment et à tous les niveaux. Ne permettons pas qu’un parti de misérables comme le PSOE, ou tout autre, s’installe tranquillement dans nos quartiers, comme s’ils n’avaient rien à voir avec les morts brutales de Mohammed et de tant d’autres.

Détruisons le silence autour des centres de rétention
Pour Mohammed Abagui, ni oubli ni pardon
Pour eux tous

Traduit de l’espagnol de aiferricorti on 18 Mayo 2010"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3207

Manif Bruxelles


http://www.cemab.be/news/2010/05/9390.php

mardi 18 mai 2010

[PARIS] La passion de la liberté

"Dans la nuit du 16 au 17 mai nous avons rendu visite à la permanence PS du 2ème arrondissement rue Léopold Bellan. 3 des 5 vitres de la devanture ont été défoncées à coup de masse. En Grèce, le parti socialiste est au pouvoir. A Paris, le parti socialiste est attaqué en solidarité avec les révoltés en Grèce et ailleurs. La domination est internationale. La vengeance de l’individu épris de liberté est anationale. Feu au pouvoir. Brisons tout ce qui nous domine et multiplions les attaques. Etouffons la démocratie dans son berceau.

Quelques érinyes en furie."

https://paris.indymedia.org/spip.php?article1349

Les infirmiers anesthésistes sont évacués des voies ferrées, gare Montparnasse


"MANIFESTATION - De nombreux trains subissent des perturbations...

Roselyne Bachelot ne voulait pas les recevoir, ils ont décidé de bloquer les voies. Plusieurs centaines d'infirmiers anesthésistes qui manifestaient ce mardi à Paris, sortant de l'itinéraire prévu pour la manifestation, ont fait irruption dans la gare Montparnasse vers 13h et bloqué les voies des trains.

Peu après 16h, ils ont décidé de commencer à quitter les voies, déclarant se diriger vers le ministère de la Santé, selon une journaliste de 20minutes.fr sur place. Avant de finalement changer d'avis. Ils disaient vouloir obtenir par écrit les engagements pris par le ministère de la Santé devant une délégation. La majorité des manifestants semblait ensuite décidée à rester sur place tant que les engagements ne seront pas pris par écrit. A 17h30, les CRS évacuaient manu militari les derniers manifestants installés sur les voies. Vers 18h, des CRS ainsi qu'une manifestante ayant fait un malaise étaient encore présents sur les voies. Les autres infirmiers-anesthésistes envisageaient de se rendre au ministère de la Santé, afin d'y tenir une AG.

A 15h30, ils étaient entre 1.500 et 2.000 sur les voies, selon la SNCF et les manifestants. Au même moment, une délégation du ministère de la Santé s'est rendue à la gare Montparnasse, proposant l'ouverture de négociations les 3 et 15 juin prochains, selon Philippe Lamarche, responsable du collectif, contacté par 20minutes.fr.

«On reste sur les voies», expliquait-il alors. «Les forces de l'ordre commencent à pousser avec les boucliers et on attend les lacrymo», déplorait Philippe Lamarche, qui craignaint «que cela ne dégénère». Finalement, l'ensemble de l'évacuation s'est déroulée dans le calme.

Une journaliste de 20minutes.fr, sur place, explique que les voyageurs, présents en nombre, sont eux aussi «très calmes». Des cordons de sécurité limitaient l'accès aux quais.

«Nous ne bougerons pas»

«Devant le refus du cabinet de Mme Bachelot de nous recevoir, nous avons dévié l'ensemble de la manifestation vers la gare Montparnasse et envahi les voies de TGV», a déclaré Bruno Franceschi du collectif des Infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE) CGT.
Réunis à l'appel de leurs trois principaux syndicats (la CGT, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes et Sud), 2.500 à 3.000 infirmiers anesthésistes ont manifesté mardi à Paris, selon les syndicats. Les infirmiers anesthésistes ont commencé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation. Ils dénoncent la non-reconnaissance de leur spécialité.

O.R. avec Pauline Théveniaud "

Source

Hors Service, journal anarchiste, numéro 5, vient de sortir...

"Hors Service est un journal gratuit qui apparaît environ chaque trois semaines. Vous pouvez l'obtenir dans différentes lieux de distribution comme la bibliothèque Acrata (rue de la grande ile 32, 1000 Bruxelles). Sur le site, d'autres points de distribution sont marqués. N'hésitez pas à nous contacter si vous voulez aider à sa distribution!

Voici le sommaire du numéro 5:

* De l'orage dans l'air
* Grève à l'école
* Conversation
* Le chantier du centre fermé avance... qu'est-ce qu'on attend?
* Magouilles et encore de la torture à la prison de Forest
* 50 pourcents
* Le travail
* Contre le mur
* Brèves du désordre 5


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DE L'ORAGE DANS L'AIR

De beaucoup d’années, on nous a raconté que tout était rose. Même s’ici et là dans ce pays certaines choses n’allaient pas trop bien ou n’étaient pas trop justes, ça nous allait soi-disant bien, on devrait mieux de ne pas trop s’inquiéter. Nombreux sont ceux qui ont écouté ce message et ont éprouvé leur bonheur en essayant de gagner plus d’argent, en développant une modeste carrière, en ne réfléchissant pas trop pour jouir d’une semaine de vacances all-in à l’année, de nouvelles voitures et de portables étourdissants. Avec le sponsoring bienveillant de tous les partis politiques et les syndicats, il semblait devenu le sport national de faire comme si de rien n’était, comme si le ciel était tout clair.

Maintenant, il devient toujours plus difficile de prétendre que le ciel est d’un bleu d’acier. Des nuages noirs s’entassent au dessus de nos illusions et à certains endroits, la tempête s’est déjà déclenchée. Des licenciements massifs, une augmentation de la pauvreté, une notion croissante de l’inanité de l’existence qu’on nous offre, la démolition des soi-disant « acquis sociaux », les augmentations des prix, toujours plus de violence entre ceux qui l’ont toujours plus difficile à tenir la tête hors de l’eau. Certains l’appellent « crise », d’autres « la bulle de savon des marchés financiers qui explose » et encore d’autres « un passage nécessaire pour assainir l’économie. » Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : le temps des illusions de rose et de clair de la lune compte ses derniers jours.

En Europe, et aussi ici en Belgique, la « Bonne Nouvelle » du capitalisme et de la paix sociale rachetée en donnant à plus de gens l’accès à un certain niveau de consomption, aplanit la voie pour la brute loi de la survie. Plus de cadeaux, car les managers voient diminuer leurs profits. Plus de « tolérance » envers les pauvres, car les banques ont besoin de milliards d’argent du fiscal pour pouvoir continuer à réaliser les chiffres d’affaires. Plus de piété pour les perdants dans la concurrence effrénée, car sinon l’économie continuera à traînasser. Et pendant qu’en Grèce des dizaines de milliers de personnes engagent le combat contre cette saignée planifiée, ici en Belgique, à part quelques échauffourées, ça reste effrayamment tranquille.

De beaucoup d’années, ils nous ont endormis. Ils nous ont fait rêvé de faire une carrière, d’un bonheur qu’aussi nous qui ne sont pas à la tête des entreprises, des banques et des institutions, pouvaient aller acheter au supermarché. Ils nous ont fait oublier qu’est-ce que c’est lutter pour quelque chose de complètement différente, comment goûte la vraie liberté. Maintenant nous nous réveillons brusquement, l’un un peu plus vite que l’autre, et nous regardons dans le vide, encore étourdi de sommeil. Nous nous réveillons dans un monde où gagner la fin du mois n’est plus une évidence. Où nous ne savons plus comment forger des liens de solidarité face au goinfre de l’économie. Où on ne cesse de construire de nouvelles prisons et de centres fermés pour étrangers afin de pouvoir écraser immédiatement une éventuelle croissance du mécontentement. Où plus aucun vert n’est épargnée de la pollution et l’intoxication industrielles. Nous nous réveillons et le monde à l’air terriblement moche.

Nous sommes dans un sale pétrin. Nous devrions recommencer de zéro, nous armer d’idées qui sont véritablement les nôtres et trouver des manières de lutter qui ne cherchent pas de compromis avec ceux qui sont en train de faire de ce monde un grand cauchemar. A travers notre propre révolte, invitons aussi nos contemporains qui ont encore le regard hébété à la lutte contre l’asservissement de notre existence, appelons à la guerre sociale contre tous les oppresseurs et exploiteurs.

journalhorsservice.blogspot.com"

http://www.cemab.be/news/2010/05/9387.php

lundi 17 mai 2010

Moins de barreaux, plus de brèches (singes des rues)

action de soutien aux camarades grecs et mexicains à Avignon le 8 Mai dans la nuit

"Vous vouliez vous extraire temporairement de l'atmosphère délétère de vos vies monotones en allant taquiner le coraïl des Caraïbes.
Vous pensez toujours que la Grèce est exotique, qu' Havas Voyages vous vendra le plus beau bronzage, celui qu'au bureau tout le monde trouvera si naturel.
Pas de bol, ici nous attaquons aussi les croque-morts en chemise à fleurs, les agents qui déguisent les fourmis que vous êtes en cigales d'opérette.
Jamais deux sans trois, le 8 Mai dans la nuit la vitrine de l'agence Havas Voyages de la rue Carnot a reçu en pleine gueule la poésie de ceux qui comme nous refusent de laisser les camarades grecs et mexicains seuls dans la guerre en cours.
La triplette jusque là inconnue "

http://nantes.indymedia.org/article/20757

Bonjour, nous sommes des anarchistes !

" Cela fait déjà quelques temps que nous sommes présents sur ce marché, avec notre table de presse, nos sourires (parfois) et nos yeux fatigués (toujours). Comme beaucoup le savent déjà, nous sommes là pour parler de nos idées, les diffuser, faire connaitre des textes sous forme de brochures qui nous paraissent importants, faire des propositions, toujours sans médiation. Cependant une question nous revient souvent, « c’est quoi les anarchistes ? ».

On connait mal les anarchistes, et souvent on croit connaitre leurs idées alors qu’en fait nous n’en entendons parler que par le biais de faits divers (sabotages, émeutes, actions directes) transmis par la police aux journalistes, qui eux-mêmes redistribuent l’« information » au plus grand nombre. Jamais pourtant ces « informations » n’ont réellement abordé le fond de la pensée de ceux qui luttent pour l’anarchie, hormis dans le but de désinformer et stigmatiser pour mieux réprimer ensuite. On nous parle souvent de l’affaire de Tarnac et des sabotages de caténaires SNCF dont les médias parlaient tant il y a quelques temps, ou encore de la campagne récente de sabotage de distributeurs de billets de banques balances en solidarité avec les sans-papiers.

Les anarchistes en fait ont à cœur de comprendre pourquoi la terre et tout ce qui s’y trouve ne constitue pas un héritage commun à tous ceux qui la peuplent. Pourquoi certaines personnes ont fait le choix de se l’approprier et de la léguer à leurs héritiers ? Pourquoi, selon le bout de terre, exécute-t-on celui qui vole pour survivre ? Pourquoi enferme-t-on des gens qui n’ont pas le bon bout de papier ? Pourquoi traite-t-on les femmes comme des sous-hommes ? Pourquoi alors qu’une majorité est exploitée, une minorité tient les rennes de cette exploitation ? Il y a encore beaucoup de questions comme celles-la... Mais parmi elles, la plus importante est certainement : Pourquoi les dominés du monde entier acceptent-ils ce sort alors qu’il suffirait qu’ils se révoltent pour vaincre la minorité de dominants ?

Pour comprendre les idées des anarchistes, il suffit d’imaginer un monde dans lequel l’entraide remplacerait domination et concurrence. Ce monde n’est pas celui que nous connaissons.

Les anarchistes font partie de ceux qui sont en guerre contre l’existant, cet état du monde qui fait froid dans le dos ; qui ne veulent plus accepter cet ordre fou des choses, ce statu quo, qui en imposant sa paix impose la censure de nos désirs. Cette paix qui ne peut que s’imposer par la violence de l’Etat et de l’économie entre directement en conflit avec nos aspirations de liberté, avec la nécessité indivisible de combattre au quotidien. Et comme le disait en 1854 l’anarchiste Joseph Déjacque (que vous avez certainement déjà croisé sur notre table), « par le bras et le cœur, Par la parole et la plume, Par le poignard et le fusil, Par l’ironie et l’imprécation, Par le pillage et l’adultère, Par l’empoisonnement et l’incendie », les anarchistes combattent depuis des siècles la domination et l’autorité.

Nous sommes contre toute forme d’Etat et d’institutions, nous détestons la société parce qu’elle ne fait qu’opprimer les individus qui la composent, nous voulons détruire les prisons parce que l’enfermement sert à notre neutralisation sociale, parce qu’il n’a jamais rien réglé en profondeur, parce que nous ne supportons plus que la société se venge contre nous ou tous ceux qui ne supportent plus ce monde.

Si tout cela ne te fait pas peur, si comme nous tu penses que le jeu en vaut la chandelle, jette ce bout de papier et regarde autour de toi : la domination est partout : agences d’intérim, pôle emploi, boutiques de luxe, commissariats, palais de justice, centres de rétention, prisons, usines, supermarchés, expulseurs, vigiles, tous tirent profit de ta domination. Tous doivent payer pour les marques sur nos mains, pour les blessures mentales et physiques dont ils ont parsemé nos corps et nos esprits.

Et tant que ce monde existera, nous prônerons la haine de ce monde.
Et tant que ce monde existera, nous continuerons de diffuser nos idées ici comme ailleurs, alors discutons un peu.

Des anarchistes.

[Tract trouvé sur un marché quelque-part dans le nord-est de Paris.]"

Source et PDF : http://nantes.indymedia.org/article/20766

Manifestation de 1000 policiers contre les frontières à Jaurès

"Ils sont entre 800 et 1000 selon les organisateurs à avoir manifesté de Jaurès à Jaurès leur haine contre les frontières. A pied, à mobylette, à bateau, à vélo, en camion, tous soudés pour montrer que ce combat leur tiend à coeur.

une centaine de millitant-e-s étaient présent à leurs cotés pour veiller à ce que la marche se déroule convenablement et que ces manifestants respectent le trajet déposé en prefecture."

https://paris.indymedia.org/spip.php?article1309

Madrid - L'accadémie de police attaquée pour la troisième fois en deux mois

"Madrid - L'académie de police attaqué en solidarité avec la révolte grecque et les personnes arrêtées à Buenos Aires

Dans la nuit de samedi dernier, nous sommes allés attaquer (pour la troisième fois en deux mois) l'académie de police du quartier Atocha. Les vitres de la porte d'entrée ont volé en éclat, et un message a été laissé sur les murs: "Solidarité avec les anarchistes argentins", "police assassine".

Les compagnons sont maintenant "libres", après avoir été arrêtés pour une manifestation de solidarité avec Giannis Dimitrakis, anarchiste grec accusé de diverses actions et braquage de banque. Nous pouvons et nous devons amplifier la solidarité, attaquer tous les symboles de l'Etat et du Capital, prendre la rue, sortir du ghetto qui se pourri tout seul, suivre l'exemple des compagnons grecs qui malgré la répression continuent de prendre la rue. Suivons-les, montrons que nous sommes avec eux, que la révolte se diffuse.

Tierra Salvaje

Source Madrid Indymedia "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/05/madrid-laccademie-de-police-attaquee.html

Une bombe explose devant la plus grande prison de Grèce

"AP, 13/05/10 21:34

ATHENES (AP) - Une bombe a explosé jeudi soir devant la plus grande prison de Grèce, blessant une femme et endommageant les maisons alentour, a annoncé la police.

La puissante déflagration s’est produite devant le centre de détention de Korydallos, près d’Athènes.

Juste avant, un journal d’Athènes avait été alerté par un appel téléphonique anonyme, ce qui avait donné une vingtaine de minutes à la police pour évacuer la zone.

L’explosion a brisé les fenêtres des immeubles et les vitrines des boutiques dans plusieurs pâtés de maisons.

Une femme, blessée par des bris de verre, a été hospitalisé dans un état qui ne suscite pas d’inquiétude, selon des sources policière et médicale."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3202

Louvain - Grève des écoliers etc.

"LOUVAIN - Le centre-ville s'est vu récouvrir de tags sur des bâtiments officiels, des écoles, des chantiers,... appelant notamment à la grève des écoliers, une initiative autonome annoncée pour le 10 mai. Sur une église, les vandales ont peint "La réligion est un abus" et sur chantier d'un ancien squat "Contre l'Etat et le Capital".

10.05.2010"

"LOUVAIN - Selon les médias, la grève des écoliers, une initiative autonome annoncée avec beaucoup de tracts, d'affiches et de tags, n'a pas été un grand succès. Les portes d'entrée de l'Athenée Royal ont été bloqués à l'aide de colle dans les serrures.

Huit bus de l'entreprise de transports en commun ont été récouvert de tags contre l'école.

11.05.2010"

Source Suie et cendres

Londres - Un bureau de probation attaqué

"11 mai 2010 - Les bureaux de probation et de service communautaire de Forest Gate ont été attaqués par le groupe anarchiste "Black Fever Gang". Des slogans ont été peints et des vitres ont été brisées. L’action a été dédiée aux prisonniers anarchistes du monde entier, et plus spécialement aux grecs.

"Nous sommes des combattants !! Pas des meurtriers !! Longue vie à l’anarchie !!"

Black Fever Gang

Traduction 325"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3203

jeudi 13 mai 2010

Petite visite en solidarité avec les révoltés grecs

"Bruxelles, avenue Louise, lundi 10h : des personnes font irruption dans l’office du tourisme grec balançant sur leur passage de l’huile sur les PC, de la peinture, des bombes puantes fabrication maison et le texte ci-dessous :

Aujourd’hui, si nous rendons visite à l’Office du tourisme de l’Etat grec, ce n’est pas pour s’offrir un voyage au soleil qui nous ferait oublier la routine morbide. Nous sommes des clients inhabituels venus partager un bout de route avec les personnes qui ont choisi les chemins de la révolte. Les allers simples pour les enragés, et particulièrement les anarchistes, vers les cellules de l’Etat grec ne désamorceront pas l’explosion sociale en cours ; ne nous empêcheront pas de tracer des sentiers vers un monde sans autorité. Liberté pour les anarchistes incarcérés ! Liberté pour toutes et tous !"

http://lille.indymedia.org/article22676.html

Petite visite en solidarité avec les révoltés grecs

"Bruxelles, avenue Louise, lundi 10h : des personnes font irruption dans l’office du tourisme grec balançant sur leur passage de l’huile sur les PC, de la peinture, des bombes puantes fabrication maison et le texte ci-dessous :

Aujourd’hui, si nous rendons visite à l’Office du tourisme de l’Etat grec, ce n’est pas pour s’offrir un voyage au soleil qui nous ferait oublier la routine morbide. Nous sommes des clients inhabituels venus partager un bout de route avec les personnes qui ont choisi les chemins de la révolte. Les allers simples pour les enragés, et particulièrement les anarchistes, vers les cellules de l’Etat grec ne désamorceront pas l’explosion sociale en cours ; ne nous empêcheront pas de tracer des sentiers vers un monde sans autorité. Liberté pour les anarchistes incarcérés ! Liberté pour toutes et tous !"

http://lille.indymedia.org/article22676.html

Villiers-le-Bel : le texto qui a enflammé les collégiens

"Le Parisien, | 11.05.2010, 07h00

La rumeur, diffusée par SMS, de la suppression d’un mois de vacances en été, a provoqué la colère d’élèves de plusieurs collèges. A Villiers-le-Bel, le rassemblement a dégénéré.

Il a suffi d’un texto invraisemblable pour provoquer un mouvement de collégiens et des violences urbaines hier à Villiers-le-Bel. Il était aux alentours de 14 heures quand les portes du collège Léon-Blum ont été bloquées par un groupe d’élèves. Une centaine de collégiens se sont rassemblés devant l’établissement.

A l’origine, c’est un SMS annonçant une (fausse) décision de Nicolas Sarkozy de réduire à un seul mois les vacances d’été qui a provoqué les incidents. Deux ou trois cocktails Molotov ont été lancés, une poubelle a été incendiée. L’intervention des forces de police, une section d’intervention ayant été dépêchée sur place, a donné lieu à des jets de pierres. C’est dans ce cadre qu’un adolescent âgé de 15 ans a été interpellé pour des jets de projectiles sur des policiers et conduit au commissariat de police où il a été placé en garde à vue. Le calme est rapidement revenu dans le quartier. Mais un responsable du collège Léon-Blum a dû faire le tour des classes pour expliquer qu’il n’était pas question de supprimer un mois de vacances et que le texto était faux. Dans le Val-d’Oise, des blocages ont été également observés dans d’autres établissements secondaires, avec la même rumeur pour toile de fond. C’était le cas à Bezons, au collège Henri-Wallon, mais aussi à Louvres (collège André-Malraux) et à Goussainville (collèges Charpak et Robespierre).
La rumeur alimentée par les textos qui tournaient entre jeunes hier s’appuyait sans doute sur le souhait de Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale, d’organiser, avant la fin du mois de juin, un débat national sur les rythmes scolaires. Lequel pourrait aborder la semaine de quatre jours, les rythmes scolaires pratiqués à l’étranger et l’évolution éventuelle des fameuses vacances d’été, notamment avec l’instauration de zones géographiques."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3192

lundi 10 mai 2010

Attaque à Marseille pour les camarades de Oaxaca

"soutien aux camarades de San Juan Copala

L'embuscade paramilitaire du 27 avril 2010 contre nos camarades mexicains de San Juan Copala (Oaxaca) ne restera pas impunie. Les protestations aussi véhémentes soient-elles ne suffisent pas, les blessés et les morts se vengent.
Nous attaquerons systematiquement les complices de la violence d'état.
Ici, ce sont, entre autres les agences de voyage comme Nouvelles Frontières qui profitent de la spoliation ininterrompuue des territoires de nos camarades en lutte partout dans le monde. La vitrine de l'agence Nouvelles Frontières de la rue Haxo en plein centre ville de Marseille a été détruite par nos soins.
Osons répondre de manière directe et fracassante aux attaques et à la répression.

Pas de pétanque, l'état subsite!

des boulistes enragés"

http://nantes.indymedia.org/article/20678

Figeac : la permanence UMP à nouveau vandalisée

"Radio Totem, le 07/05/2010 à 09h40

À Figeac, la permanence de l’UMP a de nouveau été vandalisée. Les faits se sont déroulés dimanche dernier malgré la caméra de surveillance installée sur les lieux. Le local avait déjà été dégradé il y a quelques semaines en pleine campagne pour les élections régionales. Les gendarmes de Figeac ont ouvert une enquête. La maire socialiste de la ville, Nicole Paulo, regrette et déplore ces actes de délinquance."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3191

OFII tralala

" ...

Trois p'tits coups et puis s'en va,
Les vitres de l'OFII ont pris quelques éclats..

NI ETATS, NI FRONTIERES

Office Français de l'Immigration et de l'Intégration, rue de la roquette à Paris "

http://nantes.indymedia.org/article/20710

71 distributeurs de banques sabotés à Salonique (Grèce)

"Dans les premières heures du mercredi 5 mai, nous avons décidé d’inaugurer la grève générale en mettant hors service 71 DAB dans beaucoup de quartiers de Salonique (Euosmos, le centre, Touba, Ambelokipoi, Pylaia, Kalamaria, Sukies).

Cette action est juste un autre petit morceau du puzzle qui forme l’opposition substantielle au calme qui règne dans le fonctionnement de la société.

Une action contre la partie habituellement invisible de la procédure de circulation de l’argent. Une action qu’il serait facile pour chacun de reproduire (un peu de colle au séchage rapide et quelques cartes sont suffisants pour saboter quelques-unes de ces machines).

Dans une société comme celle-ci, dans laquelle les relations sont décrites en des termes consumeristes, nous essayons à chaque instant de nous opposer à la normalité qui est définie dans nos vies par l’État, en remplaçant de cette façon sa logique par la réalisation de nos passions destructrices.

Nous avons voulu agir en ce jour pour montrer que pour qu’une grève soit une menace authentique contre l’état, les critères de base sont l’interruption de la production et avec cela, de la consommation. De cette façon, la normalité est bloquée, donnant la chance à chacun dans la rue de pouvoir organiser sa résistance à ceux qui ont volé sa vie.

À cause de l’assimilation des grèves et leur transformation en un autre droit démocratique, cette menace ne s’est métamorphosé en rien de plus qu’une simple rupture joyeuse avec le quotidien.

Traduit de Act for Freedom Now"

http://non-fides.fr/?71-distributeurs-de-banques

Nantes : Après un caillassage, deux interpellations

"L’affaire, qui courait depuis dimanche, s’est soldée par deux arrestations hier. La semaine dernière à Saint-Herblain, alors que la police souhaitait interpeller une personne, elle s’était retrouvée prise à partie. Un caillassage en direction des forces de l’ordre avait alors débuté. L’homme menotté s’était alors échappé. Pendant quatre jours, il était introuvable.

Jeudi matin, une grande mobilisation policière a donné le coup d’arrêt de cette fuite. Cent représentants des forces de l’ordre ont procédé, entre autres, à l’arrestation du fuyard. Il était retranché dans le village de la Bernardière à Saint-Herblain. Une autre partie des agents mobilisés ont conclu une autre interpellation, celle d’une femme de 44 ans, qui a eu lieu à Pont-Saint-Martin."

Source

"Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste" dispo en brochure

"... Transmettre quelques infos sur les tactiques des flics et sur leurs possibilités techniques. L’objectif étant bien-sûr d’inciter d’autres à en faire de même car collectiviser ces infos ne peut que nous renforcer afin d’être prudents dans nos actes politiques sans tomber dans la paranoïa."

http://infokiosques.net/spip.php?article789

Rillaar - Supermarché SPAR incendié

"RILLAAR - Pendant la nuit, un supermarché SPAR a été incendié. Les dégâts sont importants: une partie du plafond est tombée, une grosse partie des stocks a été détruite et il y a beaucoup de dégâts provoqués par la fumée et l'eau.

Un expert du Parquet de Louvain a constaté qu'il s'agit d'un incendie volontaire.

8.05.2010
Traduit de http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleid=MJ2PUTPB&postcode=3200"

http://suieetcendres.blogspot.com/2010/05/rillaar-supermarche-spar-incendie.html

Tienen - Distributeur de billets détruit

"TIENEN - Des vandales ont détruit un distributeur de billets de la banque KBC.

6.05.2010
traduit de http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleid=FI2PR74T_9&postcode=3300"

http://suieetcendres.blogspot.com/2010/05/tienen-distributeur-de-billets-detruit.html

dimanche 9 mai 2010

Saint Jean-du-Gard : Revenu minimum, colère maximum !

"
Le passage du RMI au RSA nous aura permis, entre autres, de payer notre taxe d’habitation, comme tout le monde ! C’est au compte goutte, dans un but de division, que l’État nous fait parvenir l’ordre de paiement de cette taxe. Ce n’est évidemment pas avec nos 4 ou 600 euros que nous allons pouvoir la payer (50 à 500 euros par an suivant les communes et la superficie) !

Ce n ’est qu ’un énième moyen de nous appauvrir, de nous pousser à accepter n ’importe quels boulots ; sans compter les suppressions d ’allocations, les retards dans les paiements, les contrôles CAF, les convocations intempestives, l ’obligation de signer un contrat d ’insertion, d ’accepter des boulots pourris ou des formations infantilisantes…
L ’accès aux minimas sociaux devient de plus en plus compliqué quand les radiations deviennent de plus en plus courantes ! Sous prétexte de nous aider, l ’État cherche à nous contrôler et nous rendre corvéable à merci. Quand il lâche des milliards aux banques, il nous supprime le peu avec lequel nous tentons de survivre.
Trop souvent, nous sommes seul-e-s et impuissants face à ces administrations (CAF, AS, Conseil Général, Pôle Emploi, patrons…). Agir collectivement devient indispensable ! Ici ou là, à Paris, Marseille, Montpellier ou plus près de nous au Vigan, des collectifs se forment pour enrayer la machine. À saintJean-du-Gard, une réunion est prévue pour discuter de tous ces problèmes et envisager l ’organisation d ’un collectif : lieu de solidarité, de réflexions autour de notre survie, de nos moyens d ’interventions et d ’actions, bref, du dépassement de nos conditions de «vie»…

Réunion publique à saintJean-du-Gard
Vendredi 14 mai à 18h30 salle du Mont-Brion"

http://juralibertaire.over-blog.com/article-greve-des-chomeurs-a-continue-50051882.html

samedi 8 mai 2010

Italie : tentatives d’évasion dans plusieurs centres de rétention

"Italie : tentatives d’évasion dans plusieurs centres de rétention

(infos de journaux)
Trapani, 6 mai : "Deux immigrés ont été incarcérés à Trapani après une tentative d’évasion du centre de rétention “Serraino Vulpitta”. Ils se sont opposés et ont provoqué des blessures au personnel qui a tenté de les en empêcher. Les deux tunisiens étaient parvenus à échapper à la surveillance puis, après avoir escaladé le mur d’enceinte, s’étaient enfuis. Immédiatement rattrapés, ils ont agressé les policiers. Jugés en comparution immédiate, ils ont été envoyés en prison préventive".

Gorizia, 6 mai : "Neuf immigrés du centre de rétention de Gradisca d’Isonzo (Gorizia) sont parvenus à s’enfuir hier. Tous faisaient partie, selon la préfecture, d’un groupe d’une trentaine d’immigrés qui ont tenté l’évasion ensemble. Une vingtaine a été bloquée par le personnel de surveillance, tandis que les neuf autres ont forcé une grille de fer placée à l’extérieur d’une chambre, et après l’avoir franchie ont atteint le toit de la structure et passé les "barrières" extérieures avant de se fondre dans la nuit".

Perdre l’avion, 5 mai : "Ils devaient être expulsés vers le Sénégal et provenaient du centre de rétention de via Corelli à Milan, mais une fois sur l’avion ils ont agressé et frappé les 4 flics qui les escortaient. C’est arrivé hier (mardi) à l’aéroport de Malpensa sur un vol direction Dakar : les policiers qui devaient porter les deux jeunes dans l’avion souffrent de plusieurs contusions. A l’hôpital, ils ont reçus 2, 5, 7 et 10 jours d’ITT.
Les deux sénégalais, une fois à bord de l’avion, se sont rebellés à coups de pieds et de poings. Une fois le calme revenu, le commandant du vol a décidé de ne pas accepter à bord les deux sans-papiers, et les flics ont du les reconduire au centre de rétention de Milan. Ils seront jugés en comparution immédiate demain matin pour "résistance". Ce n’est pas la première fois que se vérifient des incidents de ce type".

Turin, 2 mai : Comme la semaine dernière, ce dimanche, un groupe de sans-papiers a tenté de s’évader du centre de rétention de corso Brunelleschi, cette fois à partir de la section blanche. Leur tentative a été bloquée par la police quasi immédiatement, avant que cette dernière ne s’acharne contre un des jeunes, tabassé au point d’être hospitalisé aux urgences. Les sans-papiers enfermés dans la section jaune -en grève depuis lundi- ont démontré leur solidarité comme ils pouvaient : lancers de bouteilles et insultes contre les militaires. Le lendemain, le tabassé est revenu de l’hôpital et a été placé à l’isolement dans le centre.

Traduit de l’italien de macerie @ Maggio 2, 5 & 6, 2010"

Ibid

Modène (Italie) : interruption d’une messe contre les centres de rétention

"Modène : La messe de 11h

" Ils ont fait irruption lors de la messe de 11h dans la cathédrale : un groupe de jeunes avec tracts et mégaphone ont protesté contre les centres de rétention.

La lecture d’un passage de l’évangile était en cours, lors de la messe de 11h à la cathédrale, une des plus suivies à Modène. Mais à un certain moment est entré un groupe de jeunes qui, mégaphone en main, ont commencé à crier des insultes contre Daniele Giovanardi et l’association La Misericordia, qui gère les centres de rétention de Modène et de Bologne avec les forces de l’ordre.
"Giovanardi assassin" a été une des phrases hurlées à l’intérieur de l’église, devant tous les fidèles ébahis qui suivaient les célébrations, et la stupeur du personnel religieux. A suivi un lancé de tracts, des photocopies recto/verso contre les centres de rétention, définis comme des camps. En quelques lignes, on lit : "la confraternité de la Misericordia de Modène présidée par Daniele Giovanardi s’enrichit sur la peau des immigrés enfermés". Et encore : "la Misericordia cache derrière son visage charitable un business sanglant fait de tabassages, de violences et d’abus de pouvoir". Le tract n’est pas signé (...). Le groupe a été chassé assez rapidement de la cathédrale, puis s’est dispersé dans les rues du centre ville. Une jeune fille a été arrêtée par la police, elle sera jugée selon l’article 405 du code de procédure pénale qui condamne "l’interruption d’un office religieux"."

Traduit de l’italien de macerie @ Maggio 2, 2010"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3186

vendredi 7 mai 2010

Eh oui, plein d'articles sur la Belgique...

... c'est moins sexy que la Grèce. Pour se tenir au courant de ce qui se passe là bas, et vu qu'on trouve les infos difficile à trier, préférez le Jura libertaire qui a une catégorie dédiée à l'agitation là bas (au royaume du poulet grillé).

Soirée autour de Sabaté & Facerías le jeudi 13 mai à Bruxelles

"Sabaté et Facerías
La guérilla urbaine après la guerre civile espagnole

Sabaté et Facerías sont deux anarchistes qui continuent leur engagement d’avant et pendant la guerre civile après la victoire de Franco. Celle-ci ne met pas seulement en place la répression, mais elle organise aussi la désillusion et la résignation. À la fin des combats en 1939,beaucoup se replient au-delà de la frontière française. Ils sont d’abord enfermés dans les camps de concentration avant de rejoindre,pour certains, la résistance contre la domination nazie. À la fin de la seconde guerre mondiale, Sabaté et Facerías retournent clandestinement à Barcelone. Avec l’aide d’un réseau qui leur procure un abri et du matériel, ils poursuivent aussi des activités de propagande, des attaques et des expropriations. Leur détermination à continuer le développement d’une activité révolutionnaire sur le terrain mène finalement à une rupture avec les organisations anarchistes officielles. La CNT et la FAI essayent surtout d’assurer leur survie face à un État français hostile (qui ne veut pas d’actions anarchistes sur son sol et cherche à éviter un conflit avec l’État voisin) et, en même temps, attendent une pression venant des pays alliés sur le régime franquiste, échouant ainsi dans la passivité. A l’aide des textes biographiques de Antonio Téllez, compagnon de lutte des deux anarchistes, nous parlons d’une lutte qui ne s’arrête pas avec l’échec de 36-39 mais qui trouve en elle-même la force pour continuer et créer des possibilités nouvelles."

http://non-fides.fr/?+Soiree-autour-de-Sabate-Facerias+

mercredi 5 mai 2010

Braquons l'existant

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"BRAQUONS L’EXISTANT

Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.

Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. A l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. A la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. A l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Cette société aime la mort et refoule la vie.

Cette société tient tout le monde en laisse; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.

Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.

La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.

Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.

Que souffle le vent de la liberté.
Que se déchaîne la tempête de l’insurrection."

http://www.cemab.be/news/2010/05/9275.php