vendredi 12 mars 2010

Des violents affrontements éclatent à Athènes en pleine grève anti-gouvernementale

"De violents affrontements entre la police et des groupes de jeunes cagoulés ont éclaté jeudi au centre d'Athènes, gâchant la gigantesque manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement.

Au moins 40 000 manifestants ont marché devant le parlement. Les deux principaux syndicats grecs, le GSEE du secteur public et l'ADEDY du secteur privé, ont appelé à la troisième grève générale du mois en Grèce en vue de protester contre le gouvernement dépourvu de fonds pour sa réduction des dépenses et son augmentation des taxes. Les deux syndicats représentent plus de cinq millions de travailleurs à travers le pays.

Un petit nombre de jeunes vêtus de noir ont affronté la police et d'autres manifestants. Les jeunes des groupes anarchistes ont jeté des cailloux sur la police antiémeute qui a réagi par des grenades et des gaz lacrymogènes.

Un autre groupe de jeunes a cassé les fenêtres d'une dizaine de boutiques et brûlé des véhicules près de la première Université d'Athènes.

"C'est tellement mauvais qu'une petite minorité d'agitateurs attire toute l'attention lorsque le peuple devrait se focaliser sur la large participation des citoyens grecs à la grève", a confié à Xinhua Kleopatra Anagnostopoulou, 55 ans.

La police affirme qu'au moins neuf présumés émeutiers sont en détention pendant que deux policiers ont été blessés.

Les avions sont restés coincés au sol, les écoles et les hôpitaux fermés et le transport public bloqué à cause de la grève.

Les chaînes de télévison et de radio à travers le pays ont aussi changé d'émissions, puisque les syndicats de journalistes ont également pris part à la grève.

"Nous avons convenu de changer et de ne pas sombrer. Nous exigeons une autre solution à nos problèmes", a expliqué Spiros Koutsoukis, un préposé de 38 ans, au micro de Xinhua. "

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