"Le vendredi 5 mars vers 11h30, deux hommes encagoulés et armés d’une masse ont saccagé le hall d’accueil de l’agence décentralisée du bailleur social Actis, située 76 avenue Rhin-et-Danube dans le quartier Mistral à Grenoble.
On ignore les motivations des deux «casseurs» qui ont pris la fuite sans voler quoi que ce soit ni s’en prendre particulièrement à quelqu’un parmi les personnes présentes.
Ces dernières — des employés et du public — n’ont donc pas été blessées mais toutes ont retiré de cette agression un important traumatisme. Les policiers de Grenoble ont évidemment ouvert une enquête afin d’identifier les auteurs, qui n’a toujours pas abouti.
En attendant, le directeur d’Actis a demandé un rendez-vous au préfet de l’Isère qui le recevra aujourd’hui à 16h30.
Les salariés se réuniront pour leur part pacifiquement sur la place de Verdun en signe de soutien et de solidarité [avec les «casseurs» ?].
Pour la CFTC, syndicat majoritaire, «un cap extrêmement inquiétant a été franchi. Cet acte de destruction est intolérable et nous refusons que le personnel subisse ces agressions.» [ha non]
«Nous n’envisageons pas que nos collègues de l’agence Mistral puissent reprendre leur travail et exigeons des institutions compétentes qu’elles prennent toutes leurs responsabilités afin d’apporter des réponses collectives et coordonnées afin d’assurer la sécurité des salariés dans la durée.» [des caméras de vidéosurveillance ? des vigiles ? des vitres blindées ? des flics ? tout ça en même temps et même d’autres trucs ?]
Leur presse (Dauphiné Libéré), 12 mars 2010."