jeudi 4 mars 2010

Vidéo aux paroles ... surprenantes



"Tu es prisonnière de ta maison, de tes parents
De cet adulte qui te dit qu'il a raison... et qui te ment"

Plus sérieusement :

Même pas sage - Même pas mal

On les appelle enfants. Quand enfant devient trop ridicule, on parle des adolescents. La loi dit les mineurs. Des mots pour créer une séparation en fonction de l’âge. Des mots qui masquent et justifient l’oppression. »



À l’heure où la dernière loi sur la prévention de la délinquance mijote au parlement, la jeunesse est de plus en plus prise en étau. Elle est encadrée par des dispositifs sécuritaires, publicitaires, culturels, toujours plus visibles, qui viennent compléter / renforcer les vieux modes de contrôle comme le travail, la famille, l’école – ou s’y substituer parfois. Ces dispositifs sont portés par un même mouvement qui, tout en utilisant la jeunesse comme emblème idéal de la marchandise, présente une partie d’entre elle comme bouc émissaire. Ils servent à faire intégrer dès le berceau ce que la grande majorité a déjà accepté et, parallèlement, à former des citoyens finis infoutus de se révolter. Les mouvements récents, des lycéens contre la loi Fillon, des émeutiers de novembre 2005 et celui contre le CPE et son monde, ont montré que les pouvoirs ne sont pas arrivés à leurs fins.
Les textes rassemblés ici, certains anciens, d’autres récents, tous d’actualité, aimeraient mettre un peu d’air dans une atmosphère empuantie par la propagande."



Brûle ton école !

"Une critique radicale de l’école, sous forme de petits contes...

Une école tout à fait ordinaire...
I- Examens
II- Travaux pratiques
III- Histoire des sciences
IV- Message prioritaire du XXIIème au XXIème

Moralité : Brûle ton école !"


Contre l'oppression des adultes sur les enfants

"L’enfant est la propriété de l’adulte" remarque Catherine Baker, qui a bien du mal à se satisfaire de ce constat...
S’attaquant à la notion d’enfance, qui permet de justifier les rapports sociaux de domination des adultes sur les enfants, l’auteure se livre à un plaidoyer pour la désobéissance.
Extrait du livre Insoumission à l’école obligatoire, ce texte en constitue le chapitre 5 (dans ce livre, Catherine Baker s’adresse à sa fille de quatorze ans, qu’elle n’a pas mise à l’école).

La brochure téléchargeable en PDF propose à la suite du texte de Catherine Baker, "L’âge de raison", un court texte de David Olivier, publié en 1986 dans la revue Information, Réflexion libertaire.


On voudrait nous apprendre à marcher en nous coupant les pieds

"La fonction première de l’école est l’anéantissement moral de chaque individu passant entre ses mains."