"Sans se prononcer sur la défense juridique des présumés saboteurs de caténaires, l’objet de ce texte est de contribuer aux discussions entamées dans des comités de soutien ; il prolonge la réflexion entamée dans l’article Briser les prismes de l’État paru dans L’Envolée n°23. Depuis quelque temps, les services de l’État tentent de renouveler la panoplie de l’ennemi intérieur à la mode « anarcho-autonome » [1]. Vieille figure de la « mouvance », un peu rajeunie façon postmoderne ; vieille méthode aussi, dite « antiterroriste », pour isoler des individus, empêcher des pratiques, borner le champ des expressions politiques à sa guise. Depuis les années soixantedix, l’épouvantail « terroriste » agité par les États était rouge ; dans les années quatre-vingt-dix, on lui a fait pousser la barbe ; aujourd’hui, il se déclinerait aussi en rouge et noir. Pour autant, une critique de l’outil antiterroriste ne peut pas se faire sans critique de la justice."
http://grenoble.indymedia.org/2009-05-07-Danse-avec-l-etat-Denoncer-l