mercredi 9 décembre 2009

Danse avec l’état – Dénoncer l’exception jusqu’à en oublier la justice

"Sans se prononcer sur la défense juridique des présumés saboteurs de caténaires, l’objet de ce texte est de contribuer aux discussions entamées dans des comités de soutien ; il prolonge la réflexion entamée dans l’article Briser les prismes de l’État paru dans L’Envolée n°23. Depuis quelque temps, les services de l’État tentent de renouveler la panoplie de l’ennemi intérieur à la mode « anarcho-autonome » [1]. Vieille figure de la « mouvance », un peu rajeunie façon postmoderne ; vieille méthode aussi, dite « antiterroriste », pour isoler des individus, empêcher des pratiques, borner le champ des expressions politiques à sa guise. Depuis les années soixantedix, l’épouvantail « terroriste » agité par les États était rouge ; dans les années quatre-vingt-dix, on lui a fait pousser la barbe ; aujourd’hui, il se déclinerait aussi en rouge et noir. Pour autant, une critique de l’outil antiterroriste ne peut pas se faire sans critique de la justice."

http://grenoble.indymedia.org/2009-05-07-Danse-avec-l-etat-Denoncer-l