"Soutien aux inculpés de l’Incendie du CRA de Vincennes
Rendez-vous le vendredi 6 mai à 13h30 à la cour d’appel de Paris Pôle 2 chambre 9. Métro : Cité.
22 juin 2008, destruction du centre de rétention de Vincennes. Depuis l’acharnement judiciaire contre dix anciens retenus continue.Relaxe de tous les inculpés ! Des papiers pour tous !
- Le Président a accepté de plaider en appel le dossier en deux temps :
- le 6 mai à 13 h 30 les nullités de procédure et demandes de supplément d’information en octobre, éventuellement , l’audience de jugement
La présence de soutiens est souhaitée aux côtés des prévenus lors de cette audience du 6 mai qui est déterminante pour la suite..
Le 22 juin 2008, le centre de rétention de Vincennes était entièrement détruit par un incendie au cours d’une révolte.
Le 17 mars 2010, dix anciens retenus ont été condamnés à des peines de prison allant de 8 mois à 3 ans ferme. Ils ont fait appel de ces condamnations et sont actuellement libres.
Depuis le début de l’instruction les avocats de la défense ont fait un certain nombre de demandes qui leur ont toutes été refusées. Parmi ces demandes, la jonction du dossier sur la mort de Salem Souli qui avait été un élément déclencheur de la révolte, ainsi qu’une demande d’expertise indépendante des matériaux de construction des bâtiments et du mobilier qui permettrait d’expliquer la vitesse de propagation du feu.
Avant le procès en appel qui devrait se tenir cet automne, les avocats de la défense ont obtenu une audience au cours de laquelle ces demandes seront examinées. Elle se tiendra le 6 mai au TGI de Paris. Il ne s’agit pas seulement d’une formalité de procédure, le résultat de cette audience aura un impact sur le déroulement du procès en appel.
Depuis l’incendie de Vincennes, de nombreux autres centres de rétention, en France ou ailleurs, ont été détruits ou endommagés par des révoltes. Le 9 mars dernier, le centre du Canet à Marseille a partiellement brûlé, 6 retenus sont actuellement en prison, accusés d’être à l’origine de l’incendie. La destruction même partielle d’un centre de rétention a des répercussions immédiates sur le nombre d’arrestations et d’expulsions. Ne serait-ce que pour cette raison, que ce soit à Vincennes, à Marseille ou ailleurs, l’Etat ne peut pas laisser les centres de rétention être détruits sans désigner des coupables à punir.
Que ce soit dans la rue, devant les centres de rétention, dans les aéroports... ou devant les tribunaux, exprimons notre solidarité avec celles et ceux qui se révoltent contre la machine à expulser.
Rendez-vous le vendredi 6 mai à 13h30 à la Cour d’appel de Paris Pôle 2 chambre 9.
- Relaxe de tous les inculpés !
- Liberté de circulation et d’installation !
- Fermeture des centres de rétention !
- Plus de papiers du tout !"
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