lundi 20 février 2012

Genève : 160 distributeurs de billets des transports publics sabotés en une nuit

"Selon la presse, 160 des 650 (25%) distributeurs de billets des Transports Publics Genevois ont été sabotés durant la nuit du dimanche 12 au lundi 13 février 2012. De la colle et des bouts de bois auraient été utilisés pour obstruer les machines. Des inscriptions telles que « Sabotez le monde pour la gratuité » ou « Cassé = gratuit » auraient été écrites sur les machines en question. Les TPG auraient perdu des dizaines de milliers de francs suite à cette opération.

160 automates TPG vandalisés en une nuit

Tribune de Genève, 14.02.2012

Les Transports publics genevois (TPG) sont en état d’alerte. Lundi, la régie publique a réalisé que 160 de ses 650 distributeurs de billets avaient été vandalisés dans la nuit, comme l’a annoncé mardi 20minutes.ch. « Il s’agit d’une attaque organisée et soigneusement préparée », déplore Philippe Anhorn, chargé de communication des TPG. Jamais la régie publique n’avait connu d’attaque aussi ciblée et systématique.

Armés de colle, de feutres et de pièces de bois de la taille d’une carte de crédit, les vandales ont visé les automates longeant, principalement, les ligne de trams. 130 anciens appareils et 30 nouveaux ont été mis hors service et ornés de slogans pour la gratuité des transports collectifs.

Les TPG refusent d’y voir un acte d’usagers en colère contre le nouveau réseau ou une action des mouvements d’extrême gauche, partisans de la gratuité. « On sent que c’est quelque chose qui va plus loin que la simple mauvaise humeur des usagers ou des revendications politiques », analyse Philippe Anhorn, qui compare ces méthodes à celles des black blocks lors des manifestations.

La régie publique s’avoue déstabilisée et impuissante. Elle craint de nouveaux agissements. « En novembre, des tracts anonymes avaient été déposés aux arrêts TPG. Ils renvoyaient à un site appelant à commettre ce genre d’actes », relève Philippe Anhorn.

Pour l’heure, son service juridique a déposé plusieurs plaintes et ses techniciens s’attèlent à réparer du matériel. Certaines machines pourront être retapées sur place, mais d’autres devront être enlevées temporairement. La régie publique estime que 70 heures de travail seront nécessaires. Des pièces devront également être changées. Le prix de ces réparations n’est pas encore clair. En revanche, les TPG estiment la baisse de leur chiffre d’affaire à 40 000 francs par jour. "

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4741