mardi 5 juillet 2011

Programme de juillet-août 2011 au local Le Rémouleur (Bagnolet)

"Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
leremouleur ((A)) riseup . net
S’inscrire à la lettre d’info du local : https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur/

Exceptionnellement, cet été, le local ne sera ouvert que les samedis de 12h à 17h (sauf le 6 Août : fermé !]

samedi 9 juillet à 19 heures
Mouvement No-TAV dans le Val de Susa (Italie)
Projection d’un documentaire collectif suivie d’une discussion avec des camarades italiens
Depuis la moitié des années 1990, toute la vallée de Susa (Piémont) s’oppose à la construction d’une ligne de train à grande vitesse (TAV) qui doit relier Lyon à Turin... Au moyen de manifestations, de blocages de chantiers, de sabotages d’engins, ce sont des milliers de personnes qui s’opposent aussi bien à la destruction de la vallée qu’au projet capitaliste qui est derrière...

mardi 12 juillet à 19 heures
Boxcar Bertha
Film de Martin Scorsese, 1972, 1H32 d’après l’oeuvre de Ben L. Reitman « Sisters of the Road »
Pendant la Grande Dépression dans l’Arkansas, Bertha Thompson, une jeune fille assiste à la mort accidentelle de son père, provoquée par un employeur tyrannique. Seule, sans toit ni travail, elle se retrouve sur les routes et utilise les wagons des trains de marchandise pour se déplacer (d’où son futur surnom de “Boxcar Bertha”, Fourgon à bestiaux). Elle fait la connaissance de Bill Shelly, un syndicaliste qui va lui transmettre sa révolte. Tous deux deviennent des pilleurs de trains confirmés.

dimanche 24 juillet à 18 heures
retour sur Gênes 2001
Projection du film « Détour » (55 min) sur les émeutes à Gênes en juillet 2001 durant le sommet du G8.
Lors du sommet du G8 de juillet 2001 à Gênes, des grandes manifestations tournent à l’émeute et à l’affrontement avec les forces de l’ordre pendant trois jours. Dans la dynamique de ce qu’on appelait alors le mouvement anti-capitaliste ou anti-mon-dialisation, le contre-sommet de Gênes est celui où la conflictualité s’est exprimée avec le plus de violence. Le bilan est lourd : un mort, des centaines de blessés des deux côtés, des dizaines de banques et de magasins pillés et dévastés, des centaines d’arrestations et des procès qui s’éternisent jusqu’à aujourd’hui.
10 ans après, que reste-t-il de ces journées et de cette dynamique des contre-sommets ? Le film restitue une partie de l’ambiance de Gênes en juillet 2001 et a surtout le mérite de montrer différentes pratiques offensives qui ont traversé ces journées : affrontements massifs avec les forces de l’ordre, pillages, attaque de la prison de Gênes...

mardi 16 août à 19 heures
Level Five
Film de Chris Marker, 1996, 1H46
Dans la pièce d’un appartement, transformée en studio, une femme, Laura, et un ordinateur. Laura s’adresse à un interlocuteur invisible qui est peut-être l’homme qu’elle aime et qui est disparu. De lui, elle a hérité cette tâche : terminer l’écriture d’un jeu vidéo consacré à la bataille d’Okinawa, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette île du Japon connut des suicides collectifs en masse à l’annonce de la défaite. Contrairement aux autres jeux de stratégie, il est impossible d’inverser le cours de l’Histoire. En rencontrant par l’intermédiaire d’un mystérieux réseau des informateurs et même des témoins de la bataille, Laura accumule les pièces de la tragédie, jusqu’au moment où elles commencent à interférer avec sa propre vie.

vendredi 26 août à 19 heures
Reprise (1ère Partie)
Documentaire d’Hervé le Roux autour du film “La reprise du travail aux usines Wonder” (1h40)

lundi 29 août à 19 heures
Reprise (2ème Partie)
Documentaire d’Hervé le Roux autour du film “La reprise du travail aux usines Wonder” (1h40)
L ‘image d’une femme qui crie. « Non, j’entrerais pas, j’mettrai pas les pieds dans cette taule. »
« Le film a été tourné par des étudiants de l’IDHEC le 10 juin 1968, à Saint-Ouen. On y voit des ouvrières qui reprennent le travail après trois semaines de grève. Et cette femme. Qui reste là. Et qui crie. Les années ont passé. L’usine est fermée. Mais je n’arrive pas à oublier le visage de cette femme. J’ai décidé de la retrouver. Parce qu’elle n’a eu droit qu’à une prise. Et que je lui en dois une deuxième. »
(Hervé le Roux)"

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