vendredi 30 juillet 2010

Le 9rue grognard de fontenay s’est fait expulser

"Ce matin, sur les coups de 10h, une cinquantaine de flics a expulsé les habitants du 9, rue gronard de fontenay sous bois."

https://paris.indymedia.org/spip.php?article2520

jeudi 29 juillet 2010

Russie : violente manifestation contre l’abattage d’une forêt près de Moscou

"AFP / 29 juillet 2010 12h47

MOSCOU - Plusieurs centaines de jeunes gens ont jeté des pierres et des fumigènes contre une mairie de la région de Moscou mercredi soir pour protester contre l’abattage d’une forêt afin d’y construire une autoroute Moscou-St-Pétersbourg, ont rapporté jeudi les médias russes.

Des jeunes gens se réclamant de mouvements anarchistes et antifascistes, dont certains avaient le visage masqué, ont pris pour cible la mairie de Khimki et des coups de feu ont retenti, selon des images diffusées sur l’internet et reprises par la chaîne de télévision russe NTV.

Ils ont scandé des slogans contre l’abattage de la forêt de Khimki et écrit sur les murs du bâtiment : "Sauvons la forêt russe !"

Des manifestations d’une telle violence sont rares en Russie, où les forces de l’ordre interviennent en général très rapidement, même lors de rassemblements pacifiques.

"Plusieurs unités de police ont été dépêchées (mercredi) sur les lieux mais lorsqu’elles sont arrivées, il n’y avait plus personne", a déclaré un porte-parole des forces de l’ordre, Evgueni Guildeïev, à la radio Echo de Moscou.

Les manifestants étaient plus de 500 et la police a déclaré n’avoir réussi à interpeller aucun d’entre eux, selon le quotidien Kommersant.

Par contre, neuf militants du mouvement de riverains qui se bat depuis trois ans contre le tracé de cette autoroute, et a déclaré n’avoir aucun lien avec l’attaque contre la mairie de Khimki, ont été interpellés à la suite de cette action.

"Notre camp a été encerclé (...) et on nous a dit de quitter la forêt. Nous sommes sortis et les OMON (troupes anti-émeutes) nous ont embarqués", a déclaré l’organisatrice de ce mouvement, Evguenia Tchirikova, qui figure parmi les personnes interpellées et était toujours en garde à vue jeudi.

Les neuf militants, soupçonnés de refus d’obtempérer aux injonctions de la police et infraction à la législation sur les manifestations, devaient être présentés à un juge dans la journée, a indiqué M. Guildeïev.

Par ailleurs, le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a indiqué à Kommersant que le chef du gouvernement "suivait l’évolution de la situation autour de l’abattage de la forêt de Khimki".

Courant juillet, le Mouvement pour la défense de la forêt de Khimki avait écrit au groupe de BTP français Vinci, lui demandant de renoncer à un contrat réalisé dans l’"illégalité". Vinci s’est retranché derrière les décisions des autorités russes."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3362

Nouveau site, le cri du dodo



"QU’EST-CE QUE LE CRI DU DODO ?



Le dodo [n.m] : Du latin Raphus cucullatus. Egalement surnommé « Dronte de Maurice » était une espèce de grand oiseau endémique de l’île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des Raphidés. Le dronte vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse d’une vingtaine de kilogrammes. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l’homme, gros et presque cubique.

Le cri du dodo est le cri d’un animal disparu. Un animal qui ne craignait pas la présence humaine. Qui est née avec des ailes et qui pourtant, était incapable de voler. C’est le cri enragé de la créature face à la barbarie régnante, témoin de l’esclavage. Le cri d’une créature qu’on croyait muette et qui s’enflamme, qu’on croyait disparue à jamais et qui surgit du néant pour rappeler « méfier vous de l’eau qui dort », méfiez vous du Dodo. Méfiez vous de celles et ceux qui ne parlent jamais. Méfiez du calme qui précède toujours la tempête. Méfiez vous des apparences. Ou bien cessez de vous méfier de tout, vous autres qu’on a éduqué dans la peur et la passivité. Vous aussi, qu’on a humilié, brimé, blâmé, récriminé, réprimandé, surveillé, insulté, corrigé, subordonné, contrôlé, tordu, cassé, frappé, enfermé, mâté, forcé, fouillé, tabassé, jugé, viré, expulsé, dépouillé, exterminé, chassé, suicidé, abattu, damné, dressé, ré-éduqué, torturé, déréglé, rendu fou, psychiatrisé, normalisé, hospitalisé de force, enrôlé, parqué, pourchassé, isolé, abandonné, infantilisé, méprisé, commandé, en un mot : gouverné.

Le Cri Du Dodo est un journal anarchiste apériodique, non-dogmatique, qui a pour simple vocation de publier des textes personnels, des analyses politiques, théoriques, critiques, et poétiques, des traductions, de brèves concernant l’actualité, le passé ou le futur des luttes en cours, des dessins, des images, des photos, des visuels avec un point de vue anarchiste -au sens large- afin de nourrir ces luttes contre toutes les dominations, contre le capitalisme, contre le salariat, contre l’enfermement, contre le sexisme et l’hétéro-patriarcat, contre l’écocide et la destruction de notre Terre, contre l’exploitation animale, et bien d’autres choses encore. Et pour l’auto-organisation des luttes, l’autonomie politique, la gratuité de la vie, vers l’émancipation et la libération totale.

Evidemment, le choix des textes et des publications implique une sorte de ligne éditoriale.

Mais celle ci se veut hétérodoxe. Si nous considérons qu’ils sont dignes d’intérêt et cohérent avec les principes et les luttes que nous défendons, et toutes proportions gardées, nous ne voyons pas de contradiction à publier à la fois des textes qui relèvent de l’anarchisme social, mais aussi de l’anarchisme dit « insurrectionnel », d’écrits individualistes ou plus généralement anti-autoritaires.

Nous rejetons cependant les textes, visuels ou production anti-anarchistes, contre l’auto-gestion, anti-communistes primaires, racistes, antisémites, sexistes, homophobes, lesbophobes, biphobes, et transphobes, conspirationnistes ou mystiques (« Métaphysique » mon cul !), crypto-fascistes, anti-écologistes, anti-vegans, ou simplement autoritaires parce que nous voulons la Révolution Sociale, et nous la voulons pleine et entière.

Si tu n’est ni flic, ni agent de la norme, ni patron, ni actionnaire, ni capitaliste, ni réformiste, ni stalinien, ni trotkyste, ni militaire, ni militariste, ni pacifiste, ni non-violent, ni propriétaire, ni rentier, ni patriarche, ni chef de famille, ni secrétaire général du parti, ni représentant, ni élu, ni électeur, tu peux nous écrire à l’adresse suivante :

le-cri-du-dodo@riseup.net

Le courrier des lectrice/lecteurs sera publié dans la limite de l’espace disponible. Nous tenterons également de vous répondre. Une version imprimée est à paraître.

Vive la Sociale ! Vive l’Anarchie !"

https://nantes.indymedia.org/article/21310

Journal Anarchiste En Ligne - http://lecridudodo.blogspot.com/

mercredi 28 juillet 2010

[Poitiers] Rassemblement de soutien

" Rassemblement de soutien aux inculpés du 21 Juin.

Lors du délibéré du 29 juillet, soit la justice désavoue enfin la police et prononce une relaxe des 6 inculpés. Soit elle les condamne – ou encore cherche à ménager la chèvre et le chou en mélangeant peines de prison ferme, de prison avec sursis, et relaxe –, et elle prend alors le risque de se décrédibiliser elle-même.
Rassemblement devant le palais de justice de Poitiers le 28 juillet à 18 h !
Soutien lors du délibéré, le 29 juillet à 14 h !

http://antirep86.free.fr/?p=802 "

http://nantes.indymedia.org/article/21272

Brice Hortefeux s'en prend à deux sites anti-police

"POLICE - Le ministre de l'Intérieur a annoncé ce lundi avoir déposé plainte contre deux sites Internet hostiles aux forces de l’ordre...

Brice Hortefeux ne supporte pas que l’on attaque ses bleus. En marge d’un déplacement au commissariat de Dammarie-les-Lys, le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir engagé une action pour «injure et diffamation publiques contre la police» à l’encontre de deux sites Internet.

Il n’a pas voulu citer ces sites «pour ne pas leur faire de publicité» mais, selon une source proche du ministère de l'Intérieur, il s'agit de juralibertaire.over-blog.com et grenoble.indymedia.org.
La BAC traitée de «bande armée de criminels»

«Il y a des campagnes qui me choquent et que je ne laisserai pas passer», a-t-il expliqué. Selon lui, le contenu de ces sites «porte atteinte à l'honneur de la police». «Les policiers sont traités de troupes "d'assassins" et la BAC de "bande armée de criminels"», a-t-il précisé.

Sur le portail du premier de ces deux sites, apparemment proche du mouvement anarcho-autonome, on peut notamment lire: «La police travaille... à l'apartheid social.»
Deux entreprises dans le viseur

Brice Hortefeux a par ailleurs indiqué qu'il avait «saisi» les responsables de deux entreprises françaises, les poulets de Loué et une entreprise de rôtisserie, dont les campagnes de publicité jouent sur l'acceptation argotique du mot «poulet».

Ces campagnes de pub «n'ont pas forcément la volonté de blesser», a ajouté le ministre, «mais aussi anodine qu'elles soient, elles participent à une forme d'irrespect qui peut conduire à des dérives»."

Source

samedi 24 juillet 2010

Italie - Leonardo Landi condamné à 6 ans de prison

"Informa-azione, Gio, 22/07/2010

Hier 20 juillet s'est déroulée à Lucca la dernière audience du procès contre Leo.
Le parquet avait requis 6 ans pour vol aggravé de terrorisme, la cour n'a pas retenu cette dernière circonstance aggravante, mais a quand même confirmé la condamnation à 6 ans de réclusion.
Un long procès, une sentence déjà écrite, non seulement par les cinq minutes de chambre du conseil qui sont tout acquis aux juges pour décider, mais aussi par le climat répressif qui sévit particulièrement en Toscane depuis plusieurs années et pour la tendance plus générale qui voit le pouvoir s'imposer toujours plus dans la tentative d'éliminer tous les ennemis qui plus ou moins consciemment lui font obstacle.
Cela nous fout inévitablement en colère de savoir que Leo restera encore en taule, il n'est pas étonnant qu'ils aient voulu lui faire payer le fait d'être anarchiste, d'avoir toujours porté ses idées la tête haute, mené les luttes avec détermination, et mis en pratique son amour de la liberté.
Très souvent nous nous sommes trouvés à parler et à nous occuper de répression, même lorsque nous aurions préféré consacrer toutes les énergies aux luttes sans poursuivre les rythmes qui nous étaient imposés.
Ces années nous ont toutefois beaucoup fait réfléchir à quel point était et est fondamentale une solidarité active et concrète aux compagnons et compagnes, d'autant plus lorsqu'ils sont enfermé-es.
C'est à eux, en fait, qu'on fait payer le prix d'une guerre déclarée contre une réalité inacceptable.
Nous, à leurs côtés, continuons à préférer l'attaque contre l'ennemi aux lamentations sur ses saloperies. Nous préférons ne pas rester impuissants en face des obstacles que nous rencontrons sur notre parcours, mais chercher le moyen de les franchir.
La liberté ne se mendie pas, elle se conquiert !
Quand ils s'en prennent à l'un d'entre nous, ils s'en prennent à tous !
La colère ne s'apaise pas, les pensées et le coeur avec Leo.

Anarchiche e anarchici di via del cuore"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/italie-leonardo-landi-condamne-6-ans-de.html

vendredi 23 juillet 2010

Quand Paris chasse les épaves de vélos, ces "déchets" d'un nouveau genre

"PARIS — Vendredi, 7H00, la chasse aux épaves de vélos et aux cadenas esseulés commence. Un "épaviste" de la préfecture de police et deux agents de la mairie de Paris, armés de pinces et d'une meuleuse, sillonnent les rues pour enlever ce qu'ils appellent très officiellement des "déchets".

Expérience inédite dans une grande ville, la mairie de Paris a créé en partenariat avec la Préfecture de Police (PP) les "tournées d'enlèvement d'épaves de vélo", qui ont commencé le 3 mai à raison de deux tournées par mois dans chaque arrondissement.

Vendredi, c'est au tour du Ve arrondissement d'être "nettoyé". L'épaviste, policier assermenté, est le seul à pouvoir décider si un vélo est une épave ou non. Il tient une tablette répertoriant le trajet qu'il fera avec les agents de la mairie chargés de découper puis d'emmener les cadenas et vélos à la déchetterie.

"Au fur et à mesure qu'on a vu se déployer dans Paris l'utilisation du vélo, il y a eu un revers de la médaille, on a vu se multiplier le nombre d'épaves de vélo sur les trottoirs et les parkings deux-roues, encombrant inutilement ces emplacements", explique à l'AFP François Dagnaud, adjoint PS chargé de la propreté et du traitement des déchets.

Rien qu'en deux mois, la mairie a récupéré 1.308 épaves de vélo sur 2.000 recensées dans la capitale, selon M. Dagnaud. Les scooters et mobylettes ne sont pas concernés, étant immatriculés.

Selon Dominique Ouazana, chef-adjointe à la "fonctionnelle" à la mairie (service chargé notamment des ramassages) "tant qu'il y aura des épaves nous poursuivrons ces tournées. La police juge que le réservoir est important, on a encore deux bonnes années pour tout ramasser dans Paris".

Mais comment caractériser une épave ? "Il y a trois conditions, résume M. Dagnaud, d'abord c'est un vélo qui n'est pas en état de rouler, qui n'est pas réparable et dont le propriétaire n'est pas identifiable". La PP assure que ces vélos sont abandonnés depuis de longs mois et que certains riverains s'en plaignent.

Rue des écoles (Ve), pendant que les agents, sous leurs uniformes verts bien reconnaissables, s'affairent à casser un cadenas accroché en solo sur une grille d'arbre, un passant dit "bravo, merci la police de les enlever".

Vers la place Monge, un jeune cadre dynamique regarde médusé la camionnette de la mairie remplie de cadavres de vélos : "mais c'est le vélo de ma femme là!". Il jure qu'étant enceinte, celle-ci n'a pas utilisé son vélo de tout l'hiver.

En ces temps d'abus constatés au plus haut niveau de l'Etat, "on vient nous harceler pour des vélos, c'est gonflé !", jure-t-il, avant de partir à grandes enjambées.

Quel que soit l'état du vélo, les agents de la ville sont obligés de couper le cadre pour que personne ne l'utilise ensuite. Christophe Lefebvre, l'un des deux agents, rappelle que les épaves "ne sont pas esthétiques et prennent de la place". Il a appris à "vraiment" reconnaître une épave quitte à laisser du "sursis" à certaines petites reines encore bien conservées même quand elles n'ont pas de roues ou des chaînes déglinguées.

Selon Pierre Toulouse, vice-président de l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette" (MDB) qui milite depuis 1974 pour améliorer la circulation à vélo en Ile-de-France, ce nouveau système l'"inquiète".

"On n'a pas une position extrêmement forte encore mais nous voudrions que des autocollants avertissent systématiquement de l'enlèvement ou qu'après ils laissent une affichette, qu'on laisse une chance aux cyclistes !"."

AFP

jeudi 22 juillet 2010

Grenoble Récit des comparutions immédiates du 19/07

[article un peu agaçant dans les termes employés, mais intéressant tout de même]

"Récit des comparutions immédiates du 19/07

Lundi 19 juillet, 14h, c’est la séance des comparutions immédiates. Pour les nombreux-ses journalistes, venu-es en masse couvrir "l’événement", il s’agit des premières comparutions après les nuits "d’émeute" qu’a connues grenoble les jours précédents. On s’attend à des décisions fermes et tranchées de la part du jury.

Mais qui sont les personnes inculpées, et de quoi ?

Appelons les C., L., et D. Blacks et rebeus, ils habitent tous les 3 à Echirolles, et ont déjà connu des condamnations judiciaires étant mineurs. Ca commence mal pour la justice de classe...

De quoi son-ils accusés ? C’est pas très clair : de "tentative de vol", comme mentionné dans l’acte d’accusation, de "dégradation", comme mentionné dans le rapport de police, "d’intention de vol", comme dénoncé par une des avocat-es de la défense ?

Retour sur les faits : C., L., et D. se sont faits choper la nuit du vendredi 16 juillet, soir des "émeutes de la villeneuve". Non pour avoir participé à ces événements, ni même pour s’être trouvés sur place à ce moment là. Non, ils se sont fait chopper sur le parking d’un magasin, cours de la Libération. La police y avait été appelée parce que des individus auraient été en train de tenter de pénétrer dans le site. Sur place, effectivement, pas d’éclairage public, il fait noir. Le grillage qui entoure le parking est plié, proprement, à ses pieds, on trouve une pince monseigneur. Quand les flics arrivent, ils tombent sur C., L., et D. Pour eux, c’est clair : ils se sont introduits ici par effraction, dans le but de piller le magasin.

Oui, mais. Il n’existe aucune preuve que C., L. et D. aient utilisé la fameuse pince monseigneur, aucun relevé d’empreinte n’a été effectué. C’est le grillage d’enceinte qui a été dégradé, et non le rideau de fer du magasin (malgré des déclarations contradictoires des flics). Comment prouver "une intention" de commettre un délit ?

La version des inculpés ?

C. comparaît libre. Il a la chance d’être en contrat de professionnalisation, c’est-à-dire de se lever tous les jours à 4h30 pour aller mettre des marchandises en rayon chez carrefour. C’est ce qui lui a évité de se retrouver en préventive. Merci carrefour. Il déclare qu’il était en train de rentrer chez lui quand il a vu que ça commençait à s’agiter en ville. Pour éviter de se retrouver justement au mauvais endroit au mauvais moment, il s’est donc écarté du boulevard et s’est posé dans un endroit calme en attendant que ça se passe. Pas de bol.

L. et D., eux, sont "en recherche d’emploi". Ne bénéficiant pas de garanties de représentation, ils ont donc été placés en préventive. Ils reconnaissent avoir bien escaladé le grillage d’enceinte du parking, mais nient les autres faits. Et effectivement, quitte à escalader le grillage, on voit pas pourquoi ils se seraient fait chier à le découper à la pince monseigneur.

Bref, le dossier ne tient pas debout, et on l’a vu, les accusations ne sont pas claires.

C’est là qu’intervient le procureur. Pour lui, "les faits ne concernent pas directement les émeutes mais n’y sont pas étrangers". Premier rebondissement : on pensait juger un fait divers banal, nous voici dans un procès politique contre les émeutes du week-end. Les journalistes ne s’étaient donc pas trompé-es. La justification ? C., L. et D. "ont profité que les forces de police étaient mobilisées sur la villeneuve pour aller commettre un délit ailleurs". A se demander même s’ils n’ont pas organisé les émeutes pour faire diversion ?!! Il demande, pour C. et L., 6 mois de prison fermes. Quand à D., qu’il considère en état de récidive légale, il demande une peine plancher de 2 ans, assortie éventuellement d’un sursis d’un an. Trop généreux.

Stupéfaction dans les rangs de la défense : la récidive n’avait pas été invoquée dans l’acte d’accusation ! D. risque donc 2 ans de prison pour avoir escaladé un grillage !

Au tour des avocat-es de la défense de prendre la parole. La presse s’en va. Elle a eu ce qu’elle voulait. Les 3 avocat-es défendent chacun-e leur client, tout en insistant sur le vide du dossier général. Très bonne plaidoirie de l’avocat de D., qui semble même réveiller les juges. On reprend un peu espoir...

Après une courte pause, l’audience reprend pour l’annonce du verdict. Les journalistes sont revenu-es.

Au final, les 3 sont reconnus coupables (mais de quoi ?). D. et L. prennent 6 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Ils sortiront donc libres avec obligation de travailler pendant 6 mois. Pour D., la récidive est reconnue. Mais, dans leur magnanimité, les juges n’ont pas appliqué la peine plancher : il n’écopera donc "que" de 6 mois de prison ferme, avec maintien en détention. La salle fond en larmes. 6 mois de taule pour un délit d’intention non prouvé, ça fait mal. Mais les juges n’ont pas l’air de s’en soucier. Les journalistes se régalent, assaillant l’avocat de questions.

Au final, les juges ont sûrement l’impression de s’être montrés cléments, n’ayant aucune conscience de ce qu’implique cette peine dans la vie de D. et ses proches. Ca laisse augurer la nature des procès à venir pour les personnes qui se sont faites choper pendant les "émeutes".

Face à la justice de classe, la solidarité est encore et toujours une arme !

Solidarité face à la répression,

Solidarité active avec les révolté-es de la Villeneuve et d’ailleurs !"

https://paris.indymedia.org/spip.php?article2419

300 oiseaux libérés en Italie

"Pendant la nuit du 29 au 30 juin nous nous sommes introduit dans un enclos, à peine plus grand que 2 mètres carrés, dans lequel des centaines de cailles [1] ont été confinés.
Dehors, ces animaux dociles mènent des vies solitaires, dans les clairières. La captivité les transforme en cibles faciles pour ceux qui veulent tirer et regarder des êtres sensibles mourir. Toute leurs vies ils n'auront vu la lumière du soleil que filtrée par un filet suffoquant.
300 d'entre eux ont finalement connu le ciel et ont senti le vent dans leurs plumes. Un vol de liberté les a accueillis dans leur nouvelle vie, où aucun être humain n'a droit de vie et de mort sur eux.

Tant qu'il y aura un animal emprisonné, personne ne sera libre"

[1] "quail" en anglais

http://www.directaction.info/news_july16_10.htm

Pleins d'autres infos sur le site, cette nouvelle parmi d'autre, mais elle n'est évidemment pas la seule.

Saint-Aignan (Loir-et-Cher) : premières interpellations, quatre personnes en garde à vue

"Quatre personnes en garde à vue après les violences à Saint-Aignan

France Info - 21 juillet 2010, 17:48

Quatre personnes ont été placées en garde à vue aujourd’hui à Blois. Elles sont suspectées d’avoir participé aux violences qui ont suivi la mort de Luigi, le gitan tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi. Le parquet de Blois a par ailleurs annoncé l’ouverture de deux informations judiciaires pour connaître les circonstances de la mort du jeune homme.

L’un est soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort contre les gendarmes. Les trois autres d’avoir commis des dégradations dimanche dernier, lorsqu’une quarantaine de gens du voyage avaient voulu s’en prendre à la gendarmerie de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.

Les quatre hommes sont actuellement entendus par les enquêteurs à Blois. Et ils ne seront sans doute pas les seuls : les gendarmes indiquent avoir commencé à identifier et localiser les responsables présumés des violences. D’autres interpellations sont donc prévues.

"La conclusion doit se garder d’être hâtive"

Parallèlement, le parquet de Blois indique avoir ouvert deux informations judiciaires sur la mort de Luigi, qui a déclenché cette vague de représailles. La première information judiciaire, pour "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner", vise à comprendre dans quelles circonstances le gendarme a tué par balle le jeune homme, dans la nuit de vendredi à samedi. "Des investigations approfondies et des expertises précises sont nécessaires avant d’arriver à une conclusion - qui doit se garder d’être hâtive", a indiqué la procureure Dominique Puechmaille.

La seconde information judiciaire recouvre le périple du jeune gitan avant sa mort, "le vol en réunion" à l’origine de la mobilisation des gendarmes, son "refus d’obtempérer" et surtout la "tentative d’homicide volontaire sur trois gendarmes" lors de sa fuite. "Le véhicule a délibérément foncé sur les gendarmes qui ont dû s’écarter pour le laisser passer" a expliqué la magistrate.

Suite à ces incidents, Nicolas Sarkozy a annoncé l’organisation d’une réunion prochaine sur "les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms". Plusieurs associations ont accusé le chef de l’Etat de "stigmatiser" la communauté du voyage."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3348

Belgique - Dix bus de De Lijn récouverts de graffiti

"TURNHOUT - Dix bus et une voiture de service de la société des transports en public flamande ont été récouverts de graffiti et de peinture, les auteur(s) ciblant les vitres de l’avant et les rétroviseurs. Le lendemain, les bus n’ont pas pu être utilisés ; les dégâts sont considérables.

[De Lijn collabore aussi à la chasse aux sans-papiers,ndlr.)

19.07.2010 traduit de www.nieuwsblad.be"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3345

Florence (Italie) - Il Trivio dei Tumultuosi

""Le silence des choses est celui
d'une poudrière qui n'attend que
d'être mise à feu"

Ce n'est pas un siège politique. Ce n'est pas un centre culturel.
Encore moins une galerie d'art ou une boutique.

C'est un endroit où peuvent se rencontrer des individus qui brûlent de la même passion et veulent affirmer une même exigence. Pour discuter et aiguiser leur connaissance. Pour faire de nouvelles découvertes et élargir leur univers mental. Et pour se révéler, à eux-mêmes et aux autres."

Il Trivio dei Tumultuosi
se trouve à Florence
entre le sacré et le profane
entre Santa Croce et Piazza des Ciompi
in BORGO ALLEGRI 10R
triviott@yahoo.com

O vous qui entrez
Abandonnez tout réalisme

http://guerrasociale.blogspot.com/2010/06/firenze-trivio-dei-tumultuosi.html"

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/florence-italie-il-trivio-dei.html

Lutte contre la machine à expulser : quand la crim’ traque les colleurs d’affiche

"Retour sur des arrestations à Paris.


Le 22 juin 2008, suite à la révolte déclenchée par la mort d’un des 280
sans-papiers qui y étaient enfermés, le centre de rétention de Vincennes
brûlait.
Onze personnes qui y étaient enfermées furent inculpées pour cette révolte
et cet incendie. Le 25 janvier 2010, leur procès débutait.
Pendant ce procès et les semaines qui l’ont précédé, diverses actions de
solidarité avec les inculpés de Vincennes et plus largement pour la
liberté de circulation et d’installation ont lieu partout en France et
au-delà : collages d’affiches, accrochage de banderolles, balades contre les
expulsions, tags,
occupations d’entreprises participant à la machine à expulser,
projections, débats, concerts, sabotages de banques et d’organismes
dénonçant les sans-papiers, rassemblements devant des centres de rétention
ou des palais de justice…


Le 15 février, quelques jours après la fin du procès, la brigade
criminelle perquisitionne et arrête sept personnes, les interrogeant sur
certaines de ses actions. Elles auraient soi-disant été filmées ou
photographiés (1) à proximité de distributeurs sabotés ou de lieux occupés
ou en train de coller des affiches ou de tenir une banderole lors de
balades contre la machine la machine à expulser. Une des interpellés l’a
sans doute été pour ses contacts téléphoniques. Elle diffuse des SMS pour
alerter des rafles à des dizaines de personnes.
Lors de cette première vague d’arrestations, il y a eu quatre mises en
examen : deux pour dégradation et deux pour dégradation et destruction.
Les quatre mis en examen sont placés sous contrôle judiciaire avec
interdiction de se rencontrer.
Le jeudi 28 mai, un camarade qui était recherché dans le cadre de cette
procédure est interpellé dans la rue. Interrogé sur les mêmes faits que
les autres, il est relâché au bout de 24 heures sans poursuite.
Le mardi 9 juin, cinq nouvelles perquisitions suivies d’interrogatoires,
toujours par la brigade criminelle. Cette fois-ci, il s’agit de deux
occupations qui ont eu lieu le 17 mars, jour du verdict du procès de
Vincennes. Parmi les personnes interpellées, certaines auraient été
filmées par les caméras de surveillance de la RATP dans le métro
Belleville 20 minutes après l’occupation d’agences Bouygues et SNCF
(http://paris.indymedia.org/spip.php?article155) situées à quelques
stations de là. Une autre aurait été suivie par la police et vue en train
d’acheter de la colle… Colle qui selon une analyse scientifique
correspondrait à celle utilisée pour les dégradations commises : des
affiches collées pendant des occupations ! Encore une autre est mise en
cause car ses empreintes digitales auraient été trouvées sur l’une des
dites affiches.
Ces deux dernières personnes sont mises en examen, les autres doivent être
convoquées avec le statut de témoin assisté(2).

Entre ses deux vagues d’arrestations, la brigade criminelle a profité de
plusieurs placements en garde-à-vue (lors d’une ouverture de squat, d’une
diffusion de tracts contre la Croix-Rouge
(http://grenoble.indymedia.org/2010-06-11-outils-contre-la-croix-rouge-pour)
pour interroger les gens sur des actions de solidarité avec les
sans-papiers ou contre les collaborateurs de la machine à expulser
(http://grenoble.indymedia.org/2009-11-20-Recension-de-vautours-qui-se-font).

Depuis quelques années, les services de police font un gros travail de
fichage des gens qui luttent contre les centres de rétention et les rafles
et contre la machine à expulser en général. Ce travail a notamment été
officialisé par la circulaire Dati
(http://www.syndicat-magistrature.org/IMG/pdf/dacg054.pdf)

La gestion des mouvements de population est l’une des priorités du
gouvernement. Il s’agit notamment de sélectionner au plus près la
main-d’œuvre nécessaire à l’économie, ceci dans un contexte général
d’aggravation des conditions de vie. Cette sélection impose le
renforcement de l’enfermement des personnes dites indésirables, des
contrôles aux frontières et des rafles, des visas au compte-goutte et
l'intensification de la lutte contre celles et ceux qui d'une manière ou
d'une autre vont à l'encontre de la mise sous contrôle des mouvements de
population.
Ainsi, à Paris, la semaine des arrestations du 9 juin, pas moins de 100
personnes ont été mises en garde-à-vue dans le cadre du mouvement des
sans-papiers : les travailleurs en grève qui occupaient le parvis de
Bastille et les militants du 9ème collectif qui occupaient l’office de la
francophonie.
L'an dernier, ce sont plusieurs personnes d'origine afghane qui ont passé
96h de garde à vue au prétexte qu'ils auraient fait partie d'un réseau
d'immigration clandestine en bande organisée. Ces personnes demandeuses
d'asile qui ont fait l'objet de dépêches victorieuses du ministère qui
annonçait « le démantèlement d'un réseau très structuré » étaient
simplement allées acheter des billets de train pour des amis récemment
arrivés d'Afghanistan...
Dans la même intention qui fait que les ministres de l’Intérieur de
l’Union Européenne multiplient les rencontres pour intensifier la lutte
contre une même menace « l’immigration clandestine et le terrorisme »
fabriquant ainsi un même ennemi, l’étranger, les luttes de solidarité avec
les sans-papiers tendent à se transformer en « associations de malfaiteurs
» ou « bandes organisées » qui feraient planer des menaces terroristes.

Qu'à cela ne tienne, que ce soit à l'occasion du futur procès en appel des
personnes inculpées pour l'incendie du centre de rétention de Vincennes ou
plus largement contre ceux qui enferment, exploitent, expulsent, ne
lâchons rien.... en tout cas pas notre seau de colle ni notre pinceau !

(1) par les multiples caméras de vidéosurveillance qu’il y a dans les
rues, les postes, les banques…
(http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/spip.php?article170)

(2) statut qui permet à la justice de mettre en examen à tout moment et de
garder les gens dans la procédure. Donne droit à être assisté d’un avocat.


Liberté pour tous avec ou sans papiers

Fermeture des centres de rétention

Liberté de circulation et d’installation


Collectif de solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes
Liberté-sans-retenue@riseup.net"

Mail.

Sassenage (Isère) - Tags en solidarité avec les émeutes de Grenoble

"Selon des brèves de l'AFP du 21 juillet, le préfet de l’Isère a porté plainte suite à des tags antiflics relevés sur les murs d’un bâtiment de la police municipale de Sassenage : «Un bon flic, c’est un flic mort», «Un flic = une balle», «Solidaire Villeneuve» ; ainsi que sur le mur d’une école de danse : «Nique le préfet, le maire et le commissaire». "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/sassenage-isere-tags-en-solidarite-avec.html

mardi 20 juillet 2010

Guerre au Paradis N°1 à télécharger en PDF

"Comme promis, suite à l'épuisement de la version papier de ce numéro 1, voici venu le temps de mettre à disposition le journal en version électronique. Dans l'idéal, nous espérons qu'il sera imprimé ici et là par ceux et celles que ça intéresse ou qui possèdent un infokiosque, une bibliothèque ou une table de presse, car nous ne procèderons pas, a priori, à un nouveau tirage afin de nous concentrer (financièrement) à la sortie d'un nouveau numéro.

Le PDF est disponible grâce à la Base de Données Anarchistes, que nous remercions d'avoir accepté d'héberger le fichier dans sa Fanzinotheque, on pourra le télécharger ici (attention le fichier pèse environ 90 Mo).

A bientôt! "

http://guerreauparadis.blogspot.com/2010/07/guerre-au-paradis-n1-telecharger-en-pdf.html

Figli della plebe

Eh beh

What about polisson ?

Rome : un petit geste de solidarité avec les retenus

"Le 17 juillet au soir à Rome, dans un des endroits les plus fréquentés pour ses vitrines spectaculaires que la ville réserve chaque été, quelques individus solidaires ont placé une banderole ("Nous sommes du côté de ceux qui se rebellent, Fermons le centre de rétention-camp de Ponte Galeria") entre des fumigènes et distribué des tracts.

Ce geste a été réalisé en solidarité avec les sept immigrés qui passeront en procès le 22 juillet prochain pour avoir participé à la révolte du 13 juin dans le centre de rétention de Ponte Galeria.

Liberté pour tous/tes les enfermé/es dans les camps de l’Etat.

Traduit de l’italien, de informa-azione, Dom, 18/07/2010 - 17:18"

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3338

Maxéville (Nancy) : Deux attaques de surveillants pénitentiaires devant la prison

"Deux agressions de surveillants pénitentiaires devant la prison de Nancy

Ouest France, lundi 19 juillet 2010

Deux agressions successives de surveillants de prison se sont déroulées devant le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, hier, provoquant la colère des syndicats pénitentiaires qui réclament un « renforcement des droits des surveillants », a-t-on appris ce lundi de source syndicale.

Trois personnes à bord d’un véhicule ont bloqué la route menant au centre pénitentiaire, dimanche matin, empêchant un surveillant de se rendre à la prison. « Ils sont montés sur la voiture du surveillant et l’ont insulté », a raconté Eric Gemmerlé, secrétaire général de l’Union fédérale de l’administration pénitentiaire (UFAP) du grand Est. Une dizaine de minutes plus tard, les agresseurs « ont roué de coups » un deuxième surveillant, qui circulait à vélo.

Le centre de détention de Nancy-Maxéville, qui compte 690 cellules (actuellement occupées par environ 640 détenus) pour 280 personnels pénitentiaires, avait été présenté comme « moderne, novateur et humain » par la garde des Sceaux, Rachida Dati, lors de son inauguration le 9 juin 2009."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3339

Dreux: 2 gendarmes, 1 policier et 1 motard blessés après une course-poursuite suite à un braquage

"AFP 20/07/2010

Deux gendarmes ont été grièvement blessés accidentellement ainsi qu'un motard qu'ils avaient pris en chasse non loin de Dreux après un braquage, un policier ayant été également blessé plus légèrement, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

A la suite d'un vol à main armé perpétré dans le bureau de poste de Brézolles (Eure-et-Loir), pour un montant de 2.000 euros, la gendarmerie était alertée. "Des premiers éléments recueillis sur place, il apparaissait qu'un véhicule et une moto avaient été aperçus à proximité du lieu des faits", rapporte le procureur de la République de Chartres, Philippe Peyroux, dans un communiqué.

Un peu plus tard, "la gendarmerie repérait un motard circulant à très vive allure et sans casque et lui faisait signe de s'arrêter pour procéder à un contrôle" mais "prenant la fuite le conducteur de la moto réussissait à semer trois véhicules de gendarmerie".

Durant la course-poursuite, un gendarme a perdu le contrôle de son véhicule et "deux gendarmes ont été grièvement blessés" dans l'accident qui s'en est suivi. Une source judiciaire a précisé à l'AFP que les deux hommes avaient été hospitalisés, précisant toutefois que le pronostic vital n'était pas engagé.

"En relais, les forces de police de Dreux avisées, mettaient en place un dispositif destiné à interpeller le motard quelques kilomètres plus loin", selon le procureur.
"Dans sa course le motard se présentait sur les lieux du barrage et percutait violemment une véhicule de police" à l'arrêt, "il était éjecté de son deux roues et un policier était également blessé", selon la même source, "légèrement" selon une source policière.

Celle-ci précise que le motard avait glissé et était tombé de son engin, venant heurter, sans casque, le véhicule de police. Le motard a été hospitalisé dans un état grave, "les médecins ne se prononçant pas sur son état", selon une source judiciaire.

Il est apparu que sa moto, dénuée de plaques, avait été volée près de Chartes début juillet, mais à ce stade aucun lien formel avec le braquage n'a été établi, point que devra éclaircir l'enquête, conduite par la Section de recherches d'Orléans, cosaisie avec la Brigade de recherches de Dreux. "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/dreux-2-gendarmes-1-policier-et-1.html

Saint-Egrève (Grenoble) : une gendarmerie visée par des engins incendiaires en solidarité

"Grenoble : une gendarmerie visée par des engins incendiaires

Le Parisien, 19.07.2010, 13h20

Une gendarmerie iséroise a été la cible de cocktails Molotov dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris auprès des gendarmes pour qui cette attaque est « indirectement » liée aux violences urbaines survenues depuis vendredi dans l’agglomération grenobloise.

Peu après minuit, la brigade de gendarmerie de Saint-Egrève, dans la banlieue nord de Grenoble, a fait l’objet d’une « tentative de destruction par moyens incendiaires » qui a provoqué un « petit départ de feu » rapidement maîtrisé, a précisé à l’AFP la gendarmerie de l’Isère.

Le début d’incendie, pour lequel les pompiers ne sont pas intervenus, n’a pas fait de dégât matériel. Aucun blessé n’est à déplorer.

« On pense qu’il existe un rapport indirect avec les évènements survenus dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble », les auteurs de l’attaque de la gendarmerie de Saint-Egrève ayant agi par « mimétisme », a-t-on ajouté de même source.

Selon les gendarmes, aucun autre incident n’a eu lieu à Saint-Egrève.

Le quartier de la Villeneuve, dans le sud de Grenoble, est le théâtre de violences urbaines depuis la mort d’un délinquant de 27 ans originaire du quartier, Karim Boudouda, tué vendredi lors d’un échange de tirs avec la police à la suite du braquage d’un casino en Isère."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3335

Montréal : attaque contre les vitres d’un immeuble ministériel

"Un édifice du fédéral ciblé à Montréal

Radio Canada, lundi 19 juillet 2010 à 14 h 56

Dans la nuit de dimanche à lundi, des vandales ont fracassé des vitrines et commis divers méfaits contre un immeuble de la rue Bel-Air dans le sud-ouest de la métropole. L’immeuble vandalisé abrite des bureaux de ministères et autres organismes fédéraux tels que la Gendarmerie Royale du Canada.

Une enquête a été instituée. Les policiers ignorent quelles étaient les motivations des vandales et ne détiennent aucun suspect.

Ce sont des citoyens des environs qui ont alerté les autorités, après avoir entendu des bruits inhabituels. Les citoyens ont vu trois personnes s’enfuir. Ces personnes étaient vêtues de couleurs foncées et elles avaient le visage couvert."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3342

dimanche 18 juillet 2010

Le centre-ville de Saint-Aignan saccagé, la gendarmerie attaquée

"Plusieurs dizaines de gens du voyage ont attaqué dimanche à coups de hache et de barre de fer la gendarmerie de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.


Selon Bénédicte Laude, substitut du procureur de la République de Blois, les agresseurs, une quarantaine, dont certains au visage dissimulé, avaient d'abord pris d'assaut le peloton de gendarmerie d'autoroute de Saint-Romain-sur-Cher.
Puis, ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan avant de se déchaîner dans le centre-ville, où ils ont abattu des arbres, incendié des voitures, saccagé des feux de signalisation et le mobilier urbain et dévasté une boulangerie, a-t-elle précisé à France-Info.
Ils entendaient protester contre la mort d'un des leurs, un jeune homme tué vendredi soir par un gendarme alors qu'il forçait un barrage.
Ce gendarme, "voyant le véhicule lui foncer dessus pleine face, a fait usage à deux reprises de son arme de service", a expliqué le substitut du procureur aux médias.
Cette opération de commando, commencée en début de matinée, a duré près de quatre heures mais n'a pas fait de blessé.
"On a demandé des renforts au niveau des enquêteurs pour pouvoir traiter ça le plus rapidement possible parce que, bien évidemment, la population de Saint-Aignan est extrêmement effrayée de tout ça", a ajouté Bénédicte Laude.
Le maire de Saint-Aignan, Jean-Michel Billon, craint un regain de violence dans les prochaines heures dans sa commune.
"Ces individus sont partis, apparemment pas très loin, pour mettre leurs voitures en sécurité et revenir", a-t-il dit à LCI.
Emmanuel Jarry"

Source

Grenoble: un véhicule de la police visé

"Un véhicule de la Brigade anticriminalité (BAC) a été visé peu avant 22H30 dimanche par deux coups de feu, qui n'ont pas fait de blessé, dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, théâtre de violences urbaines pour la troisième nuit consécutive. "Le véhicule de la BAC a été visé par deux coups de feu, a priori d'arme longue", a précisé à l'AFP un responsable de la police.

Depuis le début des violences vendredi, les forces de l'ordre ont été la cible chaque nuit de tirs à balles réelles, qui n'ont pas fait de blessés. nAu total, 20 personnes ont été interpellées. Deux d'entre elles, soupçonnées d'être impliquées dans des tirs contre la police, étaient toujours en garde à vue dimanche soir, ainsi qu'une troisième, recherchée pour des faits criminels non liés aux émeutes.

Par ailleurs, trois jeunes seront jugés en comparution immédiate lundi pour avoir tenté de piller un commerce dans la nuit de vendredi à samedi, au cours de laquelle une soixantaine de voitures a été brûlée et quelques commerces incendiés.
Un mineur a été mis en examen pour incendie de véhicule.

Samedi, à la suite de la visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, un renfort de police et de gendarmerie de 240 hommes, appuyés par des membres du Raid et du GIPN a été déployé à la Villeneuve.

La nuit de samedi à dimanche a été plus calme avec une quinzaine de voitures brûlées mais les policiers ont continué à être la cible de tirs. Les incidents ont commencé à la suite de la mort d'un délinquant de 27 ans originaire du quartier, Karim Boudouda, tué vendredi lors d'un échange de tirs avec la police à la suite du braquage d'un casino en Isère."

Source

Encore des révoltes et évasions dans les centres de rétention en Italie

"Après l’évasion massive du centre de rétention “Serraino Vulpitta” à Trapani et la révolte dans le centre corso Brunelleschi à Turin le 14 juillet, c’est au tour de ceux de Gradisca d’Isonzo et de Milan.

A Gradisca d’Isonzo, tout a commencé, encore une fois, avec la tentative d’expulsion de quelques tunisiens. Pour résister, les retenus de la section rouge grimpent sur les toits des cellules, et la police réplique par de pesants jets de lacrymogènes. En solidarité avec leurs camarades, les retenus de la section bleue traînent alors les matelas dans la cour et y mettent le feu. Là aussi, ils sont aspergés de lacrymos. Un retenu est touché par une grenade et chute dans le feu, se blessant au visage. Les conditions du blessé sont si graves que ses camarades craignent qu’il soit mort. Deux autres retenus sont amenés à l’infirmerie, et il semble qu’il ne puissent plus bouger. La révolte a continué toute la nuit, et le calme n’est revenu qu’à l’aube du lendemain.

Mise à jour, 18 juillet : Le retenu blessé n’est pas encore rentré de l’hôpital. Ses camarades, enfermés à clé dans les cellules et gardés à vue par les flics demandent à avoir de ses nouvelles. Nous ne savons que son nom, Miloud Shabouti, et qu’il est certainement hospitalisé dans le coin. Deux autres retenus sont gravement blessés, suite à une automutilation et aux tabassages, mais la police leur refuse tout soin médical.

A Milan, au centre de via Corelli, en revanche, la révolte a commencé par une assemblée dans la cour, pour discuter de ce qui était en train de se passer à Gradisca. Deux retenus profitent de l’occasion pour tenter l’évasion, mais sont immédiatement repris. En représailles, la police les chasse tous en direction des bâtiments, mais les retenus se rebellent, détruisant les distributeurs automatiques de boissons et les hublots des portes. La police attaque en force les révoltés, et tabasse fort. Deux retenus si mal en point qu’ils sont envoyés à l’hôpital (à san Raffaele et au Policlinico). Mais de leur côté, six flics et un militaire doivent aussi recevoir des soins. Lors des affrontements, plusieurs retenus réussissent à prendre le toit, détruisant le système d’alarme et deux caméras de vidéosurveillance. Profitant aussi du bordel, une dizaine de retenus tentent une nouvelle fois la belle, et la police n’en rattrape que sept, trois sont donc désormais dans la nature.

Mise à jour (suite) : Les sept retenus capturés hier ont été mis en examen pour "rébellion", "coups et blessures" et "dégradations" [resistenza, lesioni et danneggiamento]. De l’intérieur, les retenus nous font savoir que la mobilisation continue, parce que cette histoire ne finira certainement pas comme cela.

(Encore une fois, les dépêches des agences de presse mettent en avant une "direction" unique derrière ces révoltes. Il semble plutôt que ce cycle de révoltes soit parti du désormais "télégramme urgent" par lequel le ministre de l’Intérieur Maroni annonçait le début de "rapatriements de masse" de retenus en provenance de Tunisie et d’Algérie, suite au renouvellement d’accords avec ces deux pays.)

Traduit de l’italien de macerie @ Luglio 18, 2010

Message de la veille : Après avoir nié toute la journée, le Préfet de Trapani le reconnaît finalement : des retenus du centre de rétention se sont bien évadés le 14 juillet, dépassant les flics et driblant les troupes lancées à leur chasse toute la nuit. Le nombre exact est encore vague : le Préfet dit une quinzaine, les voix que nous avons recueillies, nous, disent quarante. On vérifiera si on peut, mais la chose importante à dire est qu’il a suffit d’un télégramme de Maroni pour envoyer en fumée toute une section du centre de Turin, et à redimensionner nettement la quantité de prisonniers enfermés à Trapani...

macerie @ Luglio 17, 2010"

http://non-fides.fr/?+Encore-des-revoltes-et-evasions+

Italie le retour du monstre nucléaire

"Le retour du monstre !

Voici le tract qui a circulé au mois de mai entre trévisse et Venise. dans le tract les auteurr-e-s parlent d’un accord signé voici un an et un autre accord a été signé début avril 2010 pour la formation des gestions de déchets formation effectuée dans la région Rhones Alpes. Cette traduction est issus de ce texte

http://www.informa-azione.info/nucleare_2_il_ritorno_del_mostro%3F

Il ya un an un accord a été signé entre la France et l’Italie, pour la construction de trois nouvelles centrales nucléaires sur le territoire italien. Parmi les sites attractifs, il y avait aussi le nom de Chioggia et à la fin de ce mois nous devrions avoir l’annonce officielle par le gouvernement des lieux choisis pour l’installation de nouvelles centrales électriques. L’accord s’inscrit dans le cadre d’une reprise générale (mais il serait plus correct de parler de "remise à zéro") de l’énergie nucléaire à travers l’Europe et l’Occident en général.

Tout cela était accompagné d’une intense campagne médiatique visant à parrainer la technologie nucléaire comme une solution à la nécessité de continuer de l’électricité et la nécessité par l’industrie italienne, pour être compétitifs avec ceux des pays voisins. Essayer de vendre de nouveaux réacteurs dans le troisième, quatrième, cinquième (sixième ?) Génération que les miracles du progrès, l’énergie nucléaire a augmenté en moyenne presque aussi belle énergie propre et plus sûr.

Qui a dit que cet esprit, en sachant mentir ; accidents au pouvoir ont suivi en continu jusqu’à ce jour dans tous les pays "nucléaires" (malgré le silence complice des médias et des institutions), ont causé la mort par leucémie et de malformations congénitales dans la population et représentent toujours un danger et une menace constante pour celui qui se trouve à vivre. Sans oublier, les déchets accumulés pour la production de cette énergie (avec ses effets secondaires), qui restera comme un héritage à nos successeurs des milliers d’années. 23 années se sont écoulées depuis référendum populaire qui a aboli l’énergie nucléaire en Italie.

À cette époque, l’impression produite par la catastrophe de Tchernobyl a été très forte et la situation politique était trop fragile pour imposer par la force quelque chose de si impopulaire auprès de la population et ainsi, pendant vingt ans, il se fait des illusions que nous avons maintenant tourné le coin et que l’énergie nucléaire, nous aurions le plus entendu. De gauche à passer quelques temps, dans l’attente de la mémoire (et en particulier l’opposition) est affievolisse, le gouvernement a relancé avec un simple décret sur le projet nucléaire, le piétinement et le référendum pétitions rythme pour les partisans de la loi, la constitution , la démocratie etc ...

Aujourd’hui, ce référendum n’est rien d’autre qu’un morceau de papier. Non seulement n’a pas été demandé à personne un avis sur la possibilité de revenir à l’énergie nucléaire ou non (que démontre une nouvelle fois la complicité entre les différentes forces politiques au parlement), mais a été étendu directement le secret d’Etat sur le sujet et zones choisies pour la nouvelle usine sera considéré comme territoire militaire, juste pour comprendre exactement comment nous allons gérer tous les processus pour la construction de nouvelles centrales électriques ... autres que les élections et les référendums !

Qui s’opposera à l’énergie nucléaire doit être prêt à se trouver face à un énorme déploiement de forces militaires et non préparés à faire valoir le chantier et prêt à tout pour imposer cette monstruosité, si indispensable pour ceux qui gouvernent ce monde de la catastrophe.

Ah oui, parce que, en fait, le nucléaire est non seulement idéal mais il est encore indispensable pour assurer la stabilité d’un système capitaliste tel que celui qui est fondé sur l’exploitation et la dévastation de notre planète, la recherche effrénée de ressources énergétiques et conduit à des guerres continuelles pour la gestion et le contrôle de ces derniers. Les guerres deviennent plus intenses et où l’énergie nucléaire a un rôle de plus en plus : inutile de répéter que cette technologie et a créé à des fins militaires et les effets que nous connaissons tous, mais même dans le cas de la frontière centrale entre civils et militaires plutôt ténue , il suffit de constater que l’industrie militaire recycle les déchets produits par les centrales électriques pour la fabrication des armes de forte puissance ou d’armes de l’intensité- de la plus polyvalente basse à la plus forte qui sont utilisées par les armées à travers le monde dans les conflits qui ensanglantent la terre.

Cela explique pourquoi la construction d’un pouvoir, il en résulte une militarisation massive du territoire et l’augmentation des mesures de répression à tous les niveaux. Deuxièmement, la vie de ceux qui se retrouve vivant avec un monstre comme ça, est complètement perturbée : nous vivons toujours avec la certitude que, à tout moment cette bombe pourrait avoir des problèmes, vous vous retrouvez sans défense et conscient que sa vie dépend des mains et la décision de certains technocrates ou des politiques ... dans la pratique une sorte de nœud coulant. Un monde sans armes nucléaires est un monde de guerre et de destruction, et pour stabiliser les besoins pour de plus en plus et la sécurité. S’opposer à des moyens nucléaires, par conséquent, l’objet de (non) l’avenir de plus en plus oppressante et affolant.

Une -opposition à l’etat semble le seul moyen d’arrêter la boulimie, et nous avons eu une confirmation quelques années auparavant à Scanzano Jonico, où toute une région est pratiquement passée contre l’installation d’une décharge de déchets. Un combat comme celui-ci est possible, toutefois, seulement quelques pas de partis, des syndicats et des groupes environnementaux dont la seule fonction est de coordonner, de médiation, puis exploiter un mouvement qui pourrait remettre en question tout le modèle de développement à partir de la neutralisation de tout projet nucléaires. Une lutte autogérés d’en bas, nous croyons, c’est la seule façon de ne pas s’échouer le mouvement contre l’énergie nucléaire dans une simple dispute entre les spécialistes sur ce que l’énergie est meilleure ou pire, mais qui apporte une critique radicale de la société qui le produit .

IL YA DE L’OPPOSITION possible à un monde sans armes nucléaires sans poser les problèmes de la critique de ce monde qui produit ces armes !"

http://paris.indymedia.org/spip.php?article2401

Loir-et-Cher: une gendarmerie attaquée après une mort par balles

"[Pour rappel: http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/thesee-loir-et-cher-un-homme-tue-apres.html]

SOCIÉTÉ. Une cinquantaine de personnes a attaqué dimanche la gendarmerie de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) avec des haches et des barres de fer pour protester contre la mort d'un jeune homme tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué le maire de la commune. «Il y a eu un règlement de comptes entre les gens du voyage et la gendarmerie», a expliqué Jean-Michel Billon, le maire. «Certains étaient cagoulés, armés de haches et de barres de fer», a-t-il poursuivi. (Lire la suite...)

La gendarmerie était protégée par des gendarmes mobiles, renforcés au fil de la matinée par des gendarmes du département. «Les feux de signalisation ont été hachés, des arbres tronçonnés et enflammés et trois voitures ont été brûlées», a encore précisé le maire de cette commune de 3.400 habitants. Le centre opérationnel de gendarmerie du département expliquait dimanche que la situation était «tendue» à Saint-Aignan, sans plus de précisions.
Un homme a été tué par les tirs d'un gendarme à Thésée (Loir-et-Cher), dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une course-poursuite après avoir forcé un barrage, selon une source proche de l'enquête. Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte. Les circonstances du drame n'ont pas été détaillées. Le parquet doit communiquer à ce propos dimanche après-midi. Les gendarmes auraient fait usage de leurs armes, vendredi vers 22 heures, après qu'un véhicule a forcé un barrage. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé à Saint-Romain sur Cher, à une dizaine de kilomètres du lieu de la fusillade.

Libération (avec AFP) "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/loir-et-cher-une-gendarmerie-attaquee.html

Coulaines (Sarthe) : Le détenu qui s’est évadé à vélo, est toujours recherché

"Un homme de 27 ans, incarcéré à la maison d’arrêt des Croisettes à Coulaines (Sarthe), a profité d’une sortie pour prendre la fuite, mardi, vers 16 heures. Il s’agissait d’une sortie pique-nique à vélo, à laquelle participaient cinq détenus encadrés par trois surveillants. L’homme s’est échappé à proximité du tunnel des Jacobins, alors que le groupe traversait le centre-ville du Mans pour rejoindre la maison d’arrêt.


D’abord incarcéré à Argentan, dans l’Orne, l’évadé avait été transféré à Coulaines après une première tentative d’évasion. Il devait être libéré en février 2011.


Habitué du quartier disciplinaire de la prison et réputé pour avoir insulté les surveillants à plusieurs reprises, ce détenu originaire de la région parisienne avait pourtant bénéficié d’une autorisation pour participer à cette sortie.


Ce samedi, il est toujours recherché.

(Ouest-France), 17 juillet 2010. "

http://juralibertaire.over-blog.com/article-vive-la-belle-a-coulaines-sarthe-54070652.html

Une dizaine de commerces tagués à Pontacq

"La République des Pyrénées, 17 juillet 2010 à 06h11

Une dizaine de commerces ainsi qu’un établissement bancaire ont été tagués le mercredi 14 juillet. L’auteur de ces tags a opéré aux alentours de 7h20. Muni d’une bombe de peinture noire, il a multiplié les inscriptions sur les vitrines accompagnant les messages du sigle anarchiste.

Pour l’heure, l’auteur de ces tags court toujours. Les gendarmes lancent un appel à témoins et demandent à toutes les personnes pouvant donner quelques renseignements de téléphoner à la gendarmerie de Nay au ..."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3331

Grenoble: quatre interpellations à l'issue des émeutes de vendredi soir

"GRENOBLE (AP) — Quatre personnes soupçonnées d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers lors des émeutes urbaines de la nuit de vendredi à samedi à Grenoble ont été interpellées tôt dimanche, a annoncé la directrice départementale de la sécurité publique Brigitte Jullien. Ces interpellations s'ajoutent à plusieurs autres pour port d'arme illégal ou d'objet pouvant servir de projectile.

Ce coup de filet, qui s'est déroulé de 6h à 9h, "a permis d'interpeller quatre personnes. On a retrouvé une arme de poing puisque dans une des cibles que l'on avait choisies, l'individu a jeté -lorsqu'on est rentré dans l'appartement- par la fenêtre cette arme de poing. Nous l'avons envoyée au laboratoire de police scientifique de Lyon pour savoir si elle a servi récemment et nous aurons les réponses" sans doute lundi, a dit Mme Jullien.

De nouveaux incidents se sont également produits au cours de la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de la Villeneuve, mais la situation a été globalement plus calme que la nuit précédente, selon la préfecture de l'Isère qui ne déplorait pas de blessés. Une quinzaine de voitures ont été incendiées dans ce quartier contre une soixantaine la nuit précédente.

Les violences avaient éclaté dans la nuit de vendredi à samedi, avec de violents affrontements entre forces de l'ordre et casseurs après le décès jeudi soir lors d'une course-poursuite d'un des auteurs -originaire du quartier- de l'attaque contre le casino d'Uriage-les-Bains (Isère).

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui s'était rendu sur place samedi, avait promis des renforts "tout de suite" pour rétablir l'ordre public. Plusieurs dizaines de CRS ainsi que des hommes du Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN) et du RAID (Recherche, assistance, intervention dissuasion) avaient ainsi été déployés dans le quartier.

Dimanche soir, M. Hortefeux a par ailleurs annoncé avoir demandé au préfet de l'Isère d'organiser dès cette semaine, en liaison avec le maire de Grenoble et le procureur de la République, une réunion rassemblant l'ensemble des acteurs publics locaux concernés pour "faire un point d'ensemble sur la situation locale et arrêter les réponses spécifiques et concrètes à apporter pour une sécurité durable à Grenoble, et tout particulièrement dans le quartier de la Villeneuve".

Dans un communiqué, le ministre cite parmi les thèmes à aborder: la lutte contre l'économie souterraine, la mise en place de la vidéosurveillance, la lutte contre la déscolarisation et l'absentéisme scolaire ou encore les actions à conduire vis-à-vis des parents. Pour lui, "la mobilisation de l'ensemble des acteurs locaux doit accompagner l'action des forces de sécurité". AP"

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100718.FAP5646/grenoble-quatre-interpellations-a-l-issue-des-emeutes-de-vendredi-soir.html

Vidéo : http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/emeutes-a-grenoble-c-est-beyrouth-26992

jeudi 15 juillet 2010

Turin et Trapani : révoltes, destructions et évasions dans les centres de rétention

"traduit de l’italien de macerie @ Luglio 14, 2010

En ce moment se déroule une révolte dans le centre de rétention (CIE) de Turin. La tension a commencé ce matin, quand a été annoncé à un groupe de Tunisiens qui étaient parvenus au terme des 6 mois de rétention leur expulsion imminente.

Ils se sont rebellés, mettant le feu à la poudre d’une rage accumulée depuis trop longtemps dans le centre de corso Brunelleschi : plusieurs parties de la structure ont été détruites par le feu, les retenus sont à présent sur le toit.

Cette nuit, par contre, le CIE de Trapani a été complètement vidé par une évasion en masse : du peu que l’on sache, une quarantaine de retenus se seraient évadés, sur les 60 présents dans le centre.

Mise à jour vers 19h30 : les retenus de Turin sont redescendus du toit, et le rassemblement des individus solidaires vient de se disperser, après deux heures de bruit à une quarantaine, et de blocages de rues à l’improviste. Le bilan de la journée de révolte au CIE de Turin est important : une des sections pour hommes est hors service suite aux dégâts, et les retenus seront déplacés dans la section femmes. On ne sait pas si les femmes seront libérées ou déplacées ailleurs. Deux retenus sont à l’hôpital."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3313

Strasbourg : Incendie criminel au palais de justice

"Strasbourg : cocktail Molotov au tribunal de grande instance

L’Alsace, 13/07/2010 à 15h07

Un incendie s’est déclaré vers 4 h mardi matin dans le sous-sol du TGI de Strasbourg, situé quai Finkmatt. Eteint très rapidement, le feu n’a touché que 10 m2 de l’espace de stockage des archives. D’après les enquêteurs, l’incendie est d’origine criminelle : un engin incendiaire, type cocktail Molotov, aurait été jetté dans le local par une fenêtre de la cave, préalablement brisée. Des voisins alertés ont vu un homme s’enfuir.

L’alerte a été donné à 3h57 dans la nuit de lundi à mardi et les 11 sapeurs-pompiers mobilisés sur l’intervention, avec un fourgon et une échelle, ont éteint l’incendie à 4h38. Les hommes du feu ont mis un moment à trouver l’origine du dégagement de fumée : le feu avait pris dans le local de stockage des archives, au sous-sol du tribunal de grande instance. Environs 10 m² ont été touchés mais les flammes n’ont détruit aucun document. Les dégâts se limitent à la fenêtre brisée et aux murs noircis."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3311

mercredi 14 juillet 2010

Sante Caserio



Déjà publiée ici, mais ici en meilleure qualité.

SANS PAPIERS NI FRONTIERES

"journal mural

Partout, les frontières sont omniprésentes: dans la rue, les transports, les administrations, les banques, les agences d'intérim... Chaque contrôle d'identité peut aboutir à l'enfermement en centre de rétention et à l'expulsion. Face à cela, aux quatre coins du monde, des anonymes, avec ou sans papiers, se révoltent. Ce sont quelques unes de ces histoires de solidarité, de révolte et d'insoumission qui sont partagées ici..."

http://nantes.indymedia.org/article/21232

PDF : http://nantes.indymedia.org/attachments/jul2010/journal_mural_fin.pdf

Quelque 392 interpellations pour la nuit de la fête nationale

"
La police française a arrêté 392 personnes dans la nuit du 13 au 14 juillet, nuit de la fête nationale traditionnellement propice aux débordements, soit 152 de plus que l'an dernier, annonce le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Quelque 392 interpellations pour la nuit de la fête nationale

Selon le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, la police française a arrêté 392 personnes dans la nuit du 13 au 14 juillet, nuit de la fête nationale traditionnellement propice aux débordements, soit 152 de plus que l'an dernier. (Reuters)

Quelques 306 d'entre elles ont été déférées à la justice, contre 190 en 2009, ajoute-t-il dans un communiqué. Le ministre assure toutefois "qu'aucun incident majeur n'a été signalé".
Il refuse de communiquer sur le nombre de voitures brûlées, manifestation désormais traditionnelle des nuits de violences urbaines.
"Aucun chiffre de voitures brûlées ne sera communiqué pour la nuit du 13 au 14 juillet afin de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels", a-t-il dit.
Il précise que des consignes ont été données aux préfectures afin qu'elles ne communiquent pas non plus sur le nombre de véhicules incendiés dans leur département. "Désormais, seul un bilan annuel sera rendu public", dit Brice Hortefeux.
Une nuit semblable d'incidents violents lors du réveillon du dernier Nouvel an avait donné lieu à une bataille de chiffres entre autorités et médias, les seconds suspectant grâce à des enquêtes préfectures par préfectures que les totaux nationaux parlant de 1.137 véhicules incendiés et de 549 personnes interpellées étaient minorés.
Ces nuits d'incidents lors des événements commémoratifs, notamment en banlieue, sont depuis plusieurs années d'ampleur nationale."

Source reuters

Rovereto - Mike de nouveau en prison

"Cet après-midi notre compagnon et ami Mike a été de nouveau arrêté. La suspension conditionnelle de la peine pour sa condamnation pour "résistance" remontant à quelques années, a été révoquée. La condamnation à six mois de prison pour résistance lors de l'expulsion de l'Assillo (condamnation déjà purgée) a fait révoquer, sur la base de la nouvelle loi sur la récidive, la suspension de la peine précédente.
Il devait y avoir pour cela une audience en octobre. En lisant bien ses papiers, le procureur Dragone a vu qu'il pouvait opérer l'arrestation immédiatement - et il n'a pas manqué de le faire. Au-delà des technicités des répresseurs, la réalité est celle-ci: Mike devra purger 4 mois et 12 jours supplémentaires de prison.

Il se trouve actuellement à la prison de Rovereto.
Liberté pour Mike ! Liberté pour tous !
Face au rouleau-compresseur de la répression, résister c'est le minimum. Contre-attaquer c'est mieux.

Pour écrire à Mike:
Daniele Benedetti
via Prati, 4
38068 Rovereto (TN)

Trad. informa-azione. "

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/rovereto-mike-de-nouveau-en-prison.html

Chichigalpa (Nicaragua) - Emeutes après l'assassinat d'un ouvrier par les keufs

"Deux morts, plus de trente blessés à Chichigalpa, à l'ouest de Managua, durant des affrontements après la mort d'un ouvrier, Ervin Urrutia, abattu par la police.
Tout est parti d'un affrontement entre des flics et des ouvriers s'opposant à une arrestation judiciaire visant un collègue de travail accusé de vol, provoquant le tir d'un agent de police sur Urrutia, selon la version officielle.

Les manifestants, auxquels s'étaient joins de nombreux habitants de la ville, ont ensuite pris d'assaut le commissariat de la ville pendant plusieurs heures, tentant de l'incendier. Ils ont ensuite pris les rues, dressant des barricades de pavés et allumant des tas de pneus, puis ont été dispersés par la police (800 policiers anti-émeute amenés d'autres villes) à coup de lacrymogènes.

Sources: presse latino-américaine."

http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/chichigalpa-nicaragua-emeutes-apres.html

La Psychopathologie du Travail

"« Travailler, maintenant ? Jamais, jamais. Je suis en grève »
Arthur Rimbaud

La dépersonnalisation et l’aliénation de nos plus profonds désirs nous sont inculqués dès l’enfance par l’école, la religion, le cinéma, la télévision, et atteignent bientôt un point où le désir individuel n’est plus seulement un système de contradictions, mais une marchandise comme toute les autres. La « vraie vie » semble toujours être juste un peu au-delà de ce qu’un salaire hebdomadaire et une carte de crédit peuvent offrir, de manière à ce qu’elle soit reportée indéfiniment. Et chaque report de la vie contribue à la reproduction d’un système social que pratiquement tout le monde, à moins d’être multi-millionnaire ou masochiste, a fini par répugner. Voici comment le problème se présente à nous : comment briser le modèle du travail – de cette esclavage hebdomadaire, cette coutume des coutumes, cette dépendance des dépendances ; comment nous détacher nous même de cette étreinte d’illusions auto-destructrices sur « vente.com », l’état-entreprise de consommation perpétuelle.

Particulièrement enraciné est ce modèle du travailler pour quelqu’un d’autre : fabriquer les « biens » de quelqu’un d’autre, produire l’opulence dont quelqu’un d’autre jouit, penser à travers les pensées de quelqu’un d’autre (en croyant parfois qu’il s’agit de nos propres préoccupations), et même rêvant parfois les rêves de quelqu’un d’autre – en bref, vivre la vie de quelqu’un d’autre comme si c’était là notre propre vie, et notre propre rêve de la vie. Une vie depuis longtemps passée à la trappe.

La suppression systématique des réels désirs individuels – et c’est en grande partie en cela que consiste le travail – est exacerbée par la manipulation incessante des désirs artificiels du capitalisme, « satisfaits ou remboursés ». Tout cela donne à la vie quotidienne le caractère d’une névrose de masse, avec de fréquents épisodes psychotiques en constante augmentation. Afin d’alléger l’ennui absolu de la vie quotidienne, la société offre un étalage sans fin de distractions et de stupéfactions, la plupart étant « disponible dans un point de vente près de chez vous ». Le problème étant que ces distractions et stupéfactions, légales ou illégales, deviennent bientôt une partie de l’ennui, puisqu’elles ne satisfont aucun besoin, aucun désir authentique.

Lorsque le journal de 20H rapporte d’horribles crimes commis par des enfants ou des adolescents s’essayant au satanisme, ou qui se prennent pour des super-héros, des terroristes ou des « bad boys ou bad girls », nous pouvons être presque surs que ces gens ont vécu une vie d’intolérable grisaille, étaient si isolé-e-s de leurs propres désirs et des avantages de la société, qu’ils et elles ne savaient probablement même pas où et comment chercher quelque chose de différent, ou comment se rebeller d’une manière qui puisse réellement changer la donne. En réalité, ces enfants ont en général piqués quelques notions de pacotille dans la bible, à l’école, à travers les films hollywoodiens et à la télévision qui promettent toujours quelques minutes « d’intensité » insensée suivie d’un lot de publicités – toutes aussi insensées les unes que les autres. Et chaque fois que ces choses arrivent, nous entendons les traditionnelles jérémiades puritaines concernant les films qui devraient être plus contrôlés, et la violence qui devrait être « bannie » de la télé. Toutefois, personne n’en vient à critiquer la bible ou les églises, ou autres influences religieuses, en dépit du fait que la Chrétienté – de loin la plus sanglante des « grandes religions du monde »- est de loin celle qui devrait être blâmée. De la même manière, on entend rarement des critiques concernant l’armée – un gang de tueurs professionnels – dont l’influence sur les enfants ne peut être autre que funeste.
Et moins souvent encore, on rencontre des critiques d’une autre institution intrinsèquement violente : la famille nucléaire. En fait, à cette âge tardif de l’histoire de l’humanité, cette relique du patriarcat est toujours brandie comme une sorte d’idéal. Le rétablissement de la famille étendue telle que nous la connaissons aujourd’hui est une invention du XIXe siècle, construite par des bourgeois blancs européens afin de rencontrer les intérêts (« besoins ») de l’industrialisation étendue. Cela reflète le modèle capitaliste de la hiérarchie. Ce modèle prolonge la sanction de la suprématie masculine comme tradition consacrée de droit divin, rien de moins. Dans la famille nucléaire, il travaille pour le salaire, et elle travaille à la maison, aux tâches ménagères (et de plus en plus pour un salaire aussi). Tout comme pour les enfants, qui appartiennent à la propriété privée de la famille. Et il en demeure ainsi jusqu’à ce qu’à ce que soit atteinte la maturité biologique.
Car les enfants aussi apprennent à travailler, ou du moins à mourir d’ennui. Dés le plus jeune âge, on leur apprend à obéir à des ordres. L’école et l’église leur apprennent la « nécessité » de rester à une place déterminée pour une période prolongée, même lorsqu’ils ou elles préféreraient être n’importe où ailleurs. Toutes les classiques réprimandes parentales - « reste assis ! », « Fais ce que je te dis ! », « Ne réponds pas ! », « Arrêtez de vous comporter comme une bande de sauvages ! » - font parti de l’éducation du bien élevé, résigné, esclave salarié...

Le monde d’aujourd’hui est confronté à des problèmes plus menaçant pour la vie, plus dangereux pour la planète, et plus grands que jamais : des guerres un peu partout, la pollution massive, le réchauffement planétaire, l’oppression des femmes, le désastre écologique, le néocolonialisme, le terrorisme d’Etat, l’industrie carcérale, les génocides, le cancer, le sida, le trafic des morts -trafic d’organes-, la xénophobie, les pesticides, les OGM et le brevetage du vivant – et la liste continue encore et encore. Perpétuellement bombardés de reportages, d’images et de sons d’informations d’une catastrophe ou d’ une autre, la plupart des gens n’ont pas idée de ce qu’ils ou elles pourraient faire, ainsi confinés à la paralysie. Sur le front idéologique, cette passivité générale, elle même problème social majeur, est maintenue par ce qu’André Breton appelait le misérabilisme, la rationalisation cynique de la misère, de la souffrance et de la corruption – l’idéologie dominante du pouvoir de notre temps. En outre, à toute heure, des sommes astronomiques, des millions sont dépensés dans la propagande, la publicité et autres mystifications pour perpétuer l’illusion que la société en crise dans laquelle nous vivons aujourd’hui est la meilleur et la seule possible.
Ce qui est le plus important à saisir est que le travail est le centre de ces problèmes. C’est le travail qui préserve le système misérabiliste tout entier. Sans le travail, cette force irrésistible de commerce de mort qui se proclame elle-même « libre marché » serait réduite en miettes d’un seul coup. Le « libre marché » signifie la liberté pour le Capital, et la « non-liberté » pour ceux et celles qui travaillent. Jusqu’à ce que le problème du travail soit résolu – ce qui signifie jusqu’à l’abolition du salariat- tout les autres problèmes non seulement perdureront, mais continueront à s’aggraver...

Dans un monde qui est trop occupé pour vivre, le travail lui-même est devenu toxique : c’est une manière de « creuser sa propre tombe ». Nonobstant les pénuries renouvelées et la propagation de crises économiques, la société possède aujourd’hui la capacité de réduire le travail à une insignifiante portion de ce qu’il est à l’heure actuelle, tout en satisfaisant tout les besoins humains. Il est clair que si les gens veulent vraiment le « paradis sur Terre », ils pourraient l’avoir – pratiquement dans la journée. Bien sûr, ils devraient pour cela triompher de l’immense industrie internationale de la « fausse conscience », qui travaille très dur pour s’assurer que le minimum de gens qui travaillent découvrent ce qu’ils et elles veulent réellement.

Travailler tue l’esprit, abîme le corps, insulte l’intellect, conserve la plupart des gens dans un état de confusion et de dépression, et distrait ses propres victimes de tout ce qui importe réellement dans la vie. Notre lutte en appelle à des organisations ouvrières d’un nouveau genre. Pour provoquer la destruction du misérabilisme, nous avons besoin d’un réveil pour nos désirs cachés, de fomentateurs et de fomentatrices d’humour ravageur, de stimulateurs et de stimulatrices de nos rêves les plus fous, de provocateurs et de provocatrices du plus profond, du plus ardent et du plus violent des désirs pour une vie d’aventure poétique.

[Extrait de « Une brève fulmination contre le travail », in Surrealist Experiences : 1001 Dawns, 221 Midnights (2000). Publié dans le journal américain Green Anarchy N°15, Hiver 2004. ]"

http://non-fides.fr/?La-Psychopathologie-du-Travail

Oakland (USA) - Emeutes après le verdict du procès Oscar Grant

"Rappel des faits : le 1er janvier 2009, un flic abat Oscar Grant d’une balle sur les quais du métro à Oakland. Il dira ensuite avoir confondu dans la précipitation son taser et son flingue...A mesure que les vidéos du meurtre circulent sur internet, des émeutes partent dans la ville. Le procès du flic vient d’avoir lieu ; verdict : quatre ans de taule

Un groupe de personnes en colère après le verdict du procès contre Johannes Mehserle (le flic) se sont affrontés avec la police à Oakland, tard dans la soirée de jeudi, jetant des pierres, des feux d’artifice et des bouteilles sur les policiers, lançant de petits feus dans la rue, détruisant des vitres de voitures, et s’attaquant aux vitrines des commerces, dont certains ont été pillés. La police a réalisé de nombreuses arrestations.

Le chef de la police, Anthony Batts, a précisé que vers 20h, un groupe d’individus vêtus entièrement de noir et portant des masques noirs se sont dirigés vers Broadway, adoptant une posture offensive. Batts a décrit le groupe comme étant "des anarchistes".

"C’était clair qu’ils prenaient une posture offensive...Nous avons commencé à recevoir nombre de pierres et de bouteilles". [...]
Vers 23h00, heure locale, les manifestants n’étaient pas encore complètement dispersés, alors que des renforts policiers arrivaient de San Francisco et des municipalités voisines, selon le site internet du journal local Oakland Tribune.

D’autres réactions :

Une voiture de patrouille de la police de Tacoma, garée à l’extérieur de la maison de l’officier en question, a été vandalisée tôt ce matin, a déclaré le ministère.

Les vitres de la voiture étaient brisées, et trois pneus crevés. Les vandales ont peint sur le panneau arrière et le coffre les mots : "Oscar Grant était là", selon les dires du porte-parole de la police de Tacoma.

L’officier a surpris les vandales, qui se sont échappés en courant. Un chien policier a parcouru les alentours, mais n’a pas retrouvé les suspects.

Tôt ce matin à Baltimore, nous avons trashé trois véhicules de police, en crevant les pneus, en aspergeant de peinture, en foutant de la merde sur les poignets de portes et à l’intérieur par une vitre ouverte. Tout ça pour leur dire "Fuck you". Et pour exprimer notre solidarité avec les émeutes et les pillages à Oakland après le "verdict Oscar Grant", et les 80 personnes (au moins) arrêtées là-bas."

http://non-fides.fr/?Oakland-USA-Emeutes-apres-le

mardi 13 juillet 2010

samedi 10 juillet 2010

Le procès de Bouygues contre les webmasters n'a pas eu lieu

"Le tribunal correctionnel de Paris a annulé vendredi les poursuites du groupe Bouygues contre des administrateurs de sites qui avaient appelé au sabotage de l'entreprise en 2004.


"On aurait voulu que l'affaire soit examinée au fond. Au moins, cela aurait permis de clarifier les choses." Une déclaration étonnante de la part d'un ex-prévenu tout juste relaxé des poursuites engagées à son encontre.

Ce webmaster désireux de garder l'anonymat était poursuivi avec trois autres personnes pour avoir diffusé, en décembre 2004, des appels à une semaine d'action contre le groupe Bouygues. A l'époque, ils entendaient protester contre la construction par le géant du BTP de centres de rétention en Europe. Selon l'accusation, des dizaines de magasins du groupe avaient alors été saccagés.

Si le lien entre ces dégradations et les publications des différents sites visés (Brigade anti-pub, Indymedia Paris, Pajol, CNT) n'a pas été prouvé, ce n'est pas sur ce fondement que le tribunal a prononcé la nullité des poursuites. Le tribunal a surtout retenu deux points de pure forme. Tout d'abord, une certaine abstraction: avant le procès, les prévenus ne s'étaient pas vus préciser les peines encourues. Ensuite, la longueur excessive de l'instruction: 4 ans et 3 mois.

Bien que soulagée pour son client, l'avocate Me Agathe Livory regrette, elle aussi, l'absence de débat sur le fond: "Le grand déballage n'a pas pu avoir lieu." Les webmasters auraient voulu que ce procès soit l'occasion de dénoncer les pratiques de l'entreprise en matière de construction de centre carcéraux. De son côté, l'avocat de Bouygues, Me Benjamin Grundler, s'est accordé un temps de réflexion avant de décider s'il convient de faire appel: "Nous ne savons pas encore si nous le ferons, il y a un problème d'interprétation des textes, nous prendrons notre décision en début de semaine prochaine.""

Source

Declaration des six inculpés de la fête de la musique à Poitiers

" Voici le texte rédigé par les inculpés de la fête de la Musique. Il n'a malheureusement pas pu être lu lors de l'audience mais figure dans le dossier d'instruction.

Nous, les six inculpés du 21 juin, souhaitons donner un ton tout autre à ce procès, qui, sans les quelques précisions suivantes sur la situation, ne serait que l'arbre cachant la forêt.

Vous n'êtes pas sans savoir, Monsieur le Président, que la situation politique se trouve à un point de tension bien particulier. Malheureusement, ce point de tension n'a pas comme qualité la tentative de dépassement de la crise sociale actuelle mais plutôt comme objet une chasse aux sorcières avouée contre tout ce qui s'apparenterait à une hypothétique "mouvance anarchiste", un fourre-tout bien pratique pour des forces de l'ordre qui n'ont peut être pas tout compris, à l'image de ce policier qui nous définissait la mouvance anarchiste comme "la mouvance des ultras".

L'histoire nous a appris que le processus de construction d'une représentation barbare d'un mouvement, d'une tendance ou encore d'une dynamique n'était qu'un préalable, pour le pouvoir en place, à une tentative d'isolement de ce même mouvement dans le seul et unique but de cibler la répression sur un espace restreint et permettre l'étouffement de nos expressions dans un mélange de propagande subtile et de brut enfermement.

L'intention de cette déclaration n'est pas, nous le précisons, de définir nos positionnements politiques, de nous cerner dans un mot ou une pseudo mouvance, mais bien de relater les différents faits et situation qui nous portent à croire que ce présent procès n'est pas celui de simples jeunes mais bien celui d'individus qui, par leurs positions, interventions et actes dérangent le pouvoir en place, toute prétention gardée.

Il y a maintenant environ 3 ans que les affrontements oraux, physiques et judiciaires perdurent entre les personnes actives des mouvements socio-politiques poitevins et le commissariat de la ville de Poitiers, soutenu par la Préfecture et la Mairie. Ces affrontements fréquents traduisent une proximité qui nous est affreuse.

Nous dénonçons le littéral passage à tabac que nous avons subi ce soir du 21 juin 2010.

Nous dénonçons la systématique de nos notifications de garde à vue, de leur prolongement et de nos déferrements au Parquet.
De manière plus générale, nous dénonçons l'attitude des forces de l'ordre qui ne ratent jamais l'occasion de nous interpeller oralement dans la rue par nos prénoms, de nous provoquer lors de manifestations ou encore de nous harceler lors d'évènements publics comme celui de la fête de la musique.

Nous ne reviendrons pas sur l'intégralité des faits, la liste étant trop longue et notre temps à tous bien trop précieux, à concentrer évidemment sur ce procès.

Mais, il nous paraît important de relier cette affaire à son contexte pour la distinguer de ce dit fait divers où une rixe se serait produite entre un groupe anodin de jeunes alcoolisés et excités et des policiers en patrouille victimes d'un guet-apens.

Entre les affaires de tags, d'occupation, de dégradations, d'outrages, de violences contre la police, en réunion comme à l'accoutumée, appuyées par des certificats médicaux hallucinants, les forces de l'ordre nous livrent une guerre au grand jour, avec ses victoires et ses défaites.

Des victoires comme nos différentes condamnations où le seul témoignage assermenté réussit à balayer une ribambelle de contradictions, comme l'obligation pour certaines des personnes ciblées de fuir la ville de Poitiers ou encore, plus récemment, comme la mise en détention provisoire de cinq personnes, une vengeance publique qui, à notre avis, les laisse sur leur faim.

Des défaites irréversibles, comme leur impunité qui se fragilise au fil de leurs coups d'éclats, comme le fait que chacun d'entre nous persistera à lutter, malgré la répression et qu'avant tout, nous ne sommes pas les seuls.

Pourquoi parlons-nous de vengeance ?

Prononçons la date interdite du 10 octobre 2009.

Une manifestation anti-carcérale, un procès sous tension, un placement en détention pour trois personnes et finalement un certain bide judiciaire en vue des premières ambitions du Ministère de l'Intérieur. Et voilà que la frénésie sécuritaire s'amplifie. On parle d'une liste de 28 noms qui traînerait entre les bureaux de la Sûreté Départementale, de la Mairie et de la Préfecture.

28 noms dans le fourre-tout de la "mouvance anarchiste" et des forces de l'ordre sur les dents, bien décidées à faire baver "ces petits cons" comme ils nous appellent tendrement.

Et nous voilà rendus à la fête de la musique édition 2010.

Des policiers qui nous collent aux pattes toute la soirée, une histoire d'insultes, une course poursuite pédestre, une interpellation plus que musclée puis un matraquage en règle contre toute forme de contestation, à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du commissariat, cachés de tous y compris de la réglementation. Des forces de l'ordre en surnombre et 12 policiers victimes de violences sur le papier, le Préfet les appuie sans aucune hésitation.

Nous sommes six à comparaître devant vous aujourd'hui.

Nous ne sommes pas les seuls à constater l'accroissement de ce genre d'affaires.

Les violences policières reviennent constamment à l'ordre des discussions de promenade. La B.A.C. a une lourde réputation. La seule chose que nous sachions, c'est que n os blessures parlent bien plus que n'importe quelle assermentation.

Et à ceux qui jugeront que nous fabulons, que cet état de droit garantit un espace de liberté suffisant, nous leur répondrons que nous n'avons pas la même définition du mot "liberté" comme celle du mot "anarchiste".

Pour finir, nous lancerons une modeste réflexion, illustrant à merveille ce procès : "La police nous protège, mais qui nous protège de la police".

Les inculpés du 21 juin 2010."

http://nantes.indymedia.org/article/21205

vendredi 9 juillet 2010

Santa Cruz (Californie) - Un anarchiste met le feu aux bureaux du parquet général

"SANTA CRUZ, Californie - La Police de Santa Cruz est à la recherche de Miguel William Balderos, 52 ans. Elle affirme qu'on peut le voir sur un enregistrement vidéo en train de mettre le feu aux bureaux du parquet général de la ville.

Un officier chargé de la sécurité a découvert le feu en faisant une ronde de routine à l'Hôtel de Ville de Santa Cruz. Un conteneur de recyclage avait été mis à côté de la porte d'entrée et enflammé. Le feu a pénétré par la porte d'entrée et causé plus de 50,000 $ de dégâts.

La police dit que l'on pourrait voir Balderos dans la vidéo initiant l'incendie, ajoutant que dans le passé il a revendiqué l'affiliation à des mouvements anarchistes et anti-gouvernmentaux.

Source anarchistnews.org "


http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/santa-cruz-californie-un-anarchiste-met.html

Communiqué des 4 anarchistes inculpés de Buenos Aires

"A tous les rebelles solidaires du monde.

A deux mois de notre libération, après avoir été détenus pendant dix jours à la prison de sécurité maximale de Ezeiza, pour une manifestation devant les portes de l’ambassade de Grèce, qui visait à montrer notre solidarité avec l’anarchiste Giannis Dimitrakis (toujours prisonnier de l’État grec).

Nous avons été inculpés des charges suivantes : "prepotencia ideologica" (?) , "détention de matériel explosif", "dégradations aggravées", "blessures graves", "atteinte et résistance à l’autorité".

Le 28 juin, au tribunal de comodoro py, a eu lieu l’audience devant la chambre d’appel, lors de laquelle l’avocat a fait appel pour toutes les charges. A partir de là, la chambre dispose de 15 à 30 jours pour prononcer la relaxe ou au contraire, pour maintenir l’inculpation pour chacune de ces charges. Au cas où nous resterions inculpés, nous pourrions être jugés, probablement vers la fin de cette année. Il est nécessaire de montrer une solidarité pratique en l’étendant à tous les prisonniers et à toutes les personnes poursuivies du monde. Révoltons-nous contre ce système de vie imposé an agitant, en attaquant, en exprimant de diverses façons la solidarité, diffusant la rage dans les rues, illuminant l’obscurité. Nous saluons et remercions ceux qui d’une façon ou l’autre ont montré leur solidarité dans différents coins du monde, montrant dans la pratique que les frontières ne sont pas les nôtres..

Luttons pour l’anarchie. Combattons jusqu’à la destruction totale du pouvoir qui veut maintenir nos vies dans l’exploitation et l’oppression, par la propagande commerciale, le contrôle social et ses prisons.

Pour l’arrêt du procès contre les 4 anarchistes.
Pour la liberté de tous les prisonniers du monde.
Pour la destruction totale de la société carcérale, l’expansion de la révolte et l’anarchie.

Mort à l’Etat. Vive l’anarchie et l’insurrection."

Trouvé ici et là.

Lyon : un poste de police municipale vandalisé

"Le Progrès, 06.07.2010 18h55

Le poste de police du 4e arrondissement de Lyon a subi l’assaut d’un groupe d’individus cagoulés la nuit dernière. Des dizaines d’impacts de marteaux et barres métalliques ont été relevés.

Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin, la nuit dernière. Un groupe d’individus, cagoulés selon un témoin, s’est attaqué au poste de police municipale de la rue Villeneuve, dans le 4e arrondissement de Lyon.

Vraisemblablement munis de barres de fer et de marteaux, ils ont porté des dizaines de coups aux vitres du poste de police. Près de 80 impacts ont été dénombré sur ces vitres en verre renforcé. Ce geste n’a pas été revendiqué même si les auteurs de ces actes de vandalisme ne semblent pas avoir agi par hasard.

Lyon Mag, 07-07-2010

L’enquête toujours au point mort dans l’affaire du commissariat vandalisé à la Croix-Rousse

L’établissement de la rue Villeneuve avait été la cible d’une dizaine d’individus encagoulés dans la nuit de lundi à mardi. 80 impacts de pierre et barre de fer ont été relevés sur les vitres et les portes du poste de police. L’acte n’a pas été revendiqué. Pour Dominique Bolliet, maire du 4° arrondissement, il s’agit d’abord d’un échec de la municipalité.

« Quand un groupe de dix ou douze personnes décide de s’attaquer au poste de police municipale, c’est un constat d’échec. Il faut garder son sang-froid, la police nationale et la justice suivent cette affaire de près, en mobilisant toutes les compétences »internes de la police nationale. J’ai bon espoir que les auteurs de ces faits seront retrouvés et devront rendre compte de leurs actes. » Et, comble du calendrier, Dominique Bolliet participait mercredi matin, avec Gérard Collomb et le préfet Gérault, à l’inauguration du nouveau commissariat de la police nationale, place Louis Pradel, en centre-ville. L’établissement regroupe désormais les équipes des 1er et 4° arrondissements de Lyon."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3306

dimanche 4 juillet 2010

Article du daubé sur "l'explosion de Cognin", et la mort de Zoé

(Clique pour voir en grand)

Vu ici http://dynamite.lautre.net/forum/viewtopic.php?f=6&t=9911

Poitiers - Des nouvelles des arrestations de la fête de la musique

"mercredi 30 juin 2010

Nina, Sami, Clément, Mehdi sont remis en liberté sans contrôle judiciaire ; Yvane est dégagée du sien. Adrien reste malheureusement sur le carreau - je suppose qu’il en fallait au moins un pour que le montage policier fasse un peu moins baudruche qui se dégonfle... Sinon, la salle était pleine de gens (+ de 80) venus soutenir, et les avocat-e-s se sont plutôt bien défendus (en faisant en plus une défense assez collective). Le refus de la comparution immédiate a porté ses fruits : des documents présentés comme importants (en particulier le rapport de l’"expert", concernant Nina) ont été mis en pièces, et les contradictions présentes dans les dossiers largement pointées. Procès 8 juillet

Et Alain est mis en examen. Procès on sait pas quand

Source OCL."

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3299

[Flics, bourreaux, assassins] Une personne sans-papiers noyée dans la Seine après avoir été coursé par les keufs

"Draveil : l'homme noyé en fuyant la police était en situation irrégulière

02.07.2010 AFP

L'homme qui s'est noyé jeudi matin dans la Seine à Draveil (Essonne), après y avoir sauté afin d'échapper à la police, était un étranger en situation irrégulière. Ce Guinéen âgé de 28 ans était arrivé en France en 2006 et habitait Grigny (Essonne).
L'autopsie a fait état d'une mort par asphyxie, selon une source judiciaire qui indique qu'il n'y a pas de traces de violences.

Il était aux environs de 10 heures, jeudi matin, rue du Port-aux-Malades, dans le quartier de Champrosay à Draveil. A la vue de policiers, l'homme se met à courir. Intrigués, les fonctionnaires se lancent à sa poursuite. Deux d'entre eux le suivent à pied tandis que le conducteur de la voiture lui barre la route. Pensant leur échapper, le jeune homme se jette à l'eau et disparait presque aussitôt. Repêché, il n'a pu être réanimé."

Vu sur http://pagheretetutto.blogspot.com/2010/07/flics-bourreaux-assassins-une-personne.html

Villiers-le-Bel: 3 à 15 ans de prison pour les cinq jeunes

"(AP) — Les cinq jeunes accusés d'avoir tiré sur des policiers lors des émeutes de Villiers-le-Bel (Val d'Oise) en novembre 2007 ont été condamnés à des peines trois à 15 ans de prison par la cour d'assises du Val d?Oise dans la nuit de samedi à dimanche.

Considérés comme les meneurs de ces émeutes, Abderhamane Kamara et son demi-frère Adama Kamara, 29 ans tous les deux, ont écopé respectivement de 15 et 12 ans de prison. Ibrahima Sow, 26 ans, et Mara Kanté, 24 ans, se voient infliger respectivement neuf ans et trois ans.

Poursuivi pour complicité pour avoir fourni un fusil de chasse aux émeutiers, Samuel Lambalamba, 24 ans, a été condamné à trois ans d'emprisonnement.


Des peines allant de sept à 20 ans de prison avaient été requises samedi matin contre les accusés qui clamaient leur innocence. AP"